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Avec les « armes chimiques » en Syrie, l’empire US nous refait le coup des « armes de destruction massive » irakiennes


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:: Louis Denghien*
04/12/12
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Avec les « armes chimiques » en Syrie, l’empire US nous refait le coup des « armes de destruction massive » irakiennes comme prétexte à une nouvelle agression
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Les menaces proférées lundi par Barack Obama à l’encontre de Bachar al-Assad et du gouvernement syrien à propos de l’utilisation éventuelle par Damas de gaz sarin dans sa lutte contre les rebelles nous renvoient irrésistiblement au précédent irakien, Bush Jr et Colin Powell ayant en leur temps inquiété la galerie occidentale avec des canons géants et autres armes de destruction massive. Obama s’est même fait menaçant envers Bachar en des termes qui rappellent que le président américain, pour être noir et démocrate, n’en est pas moins un cow-boy. Sa secrétaire d’État, Hillary Clinton, infatigable belliciste et insoupçonnable sioniste, en a remis une couche sur le même sujet.

Obama nous refait le coup de l’Irak

Un cow-boy et un désinformateur : toute cette nouvelle offensive médiatique reposerait sur de mystérieux renseignement parvenus à Washington et selon lesquels, selon la formulation technique de l’AFP, « Damas serait en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin« , utilisé dans le conflit irako-iranien des années 80. Qui sont les informateurs de la Maison-Blanche ? Des opposants basés à Doha au Qatar, peut-être ?

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Judeh, qui se trouvait justement en visite chez le protecteur – ou donneur d’ordres – américain, a rebondi avec servilité sur la déclaration du président américain, estimant que l’usage par Damas d’armes chimiques « changerait la donne » et justifierait une intervention internationale.

Le gouvernement syrien n’a pu que répéter que ce qu’il avait précédemment déclaré sur le même sujet, à savoir qu’il n’utiliserait jamais de telles armes contre son peuple, les réservant à des agresseurs étrangers.

Comment analyser cette nouvelle escalade déclamatoire américaine ? Comme une continuation, bien sûr, de la guerre contre la Syrie (et l’Iran et le Hezbollah). Mais par d’autres moyens que la guerre réelle. Tout ceci – qu’on pourrait résumer par la formule « de la fumée sans feu » – s’inscrit dans le même processus de pression – psychologique autant que diplomatique – sur les milieux militaires et politiques syriens, pour leur signifier qu’ils ont toujours dans le collimateur de l’axe occidental, avec une épée de Damoclès, judiciaire sinon militaire, au-dessus de leurs têtes. Mais nous pensons que les milieux dirigeants ne se laisseront pas impressionner, d’autant qu’ils savent qu’ils n’ont rien à espérer de leurs ennemis.

Leurs ennemis qui, sur le terrain, font certes chaque jour des dégâts, mais n’avancent pas, ni géographiquement, ni militairement, ni politiquement. Et ce patinage sanglant explique sans doute en partie les menaces médiatiques de l’administration Obama. Qui n’enverra pas les boys en Syrie, alors qu’elle doit le retirer d’Afghanistan et que le souvenir de l’Irak, de la Somalie, et aussi du Viet-Nam reste prégnant dans l’opinion américaine.

Une fois de plus, Washington et ses relais, incapables de passer à l’acte, se réfugient dans la guerre psychologique à la petite semaine, histoire de maintenir un minimum syndical de pression – et de sauver la face. C’est à ce registre qu’appartient la dernière déclaration du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, selon qui l’opposition progressait « chaque jour politiquement et militairement » et le régime syrien pouvait tomber « à n’importe quel moment« . N’importe quand, ça peut donc aussi être dans un avenir lointain. On ne poussera pas plus loin l’exégèse et on se contentera de rappeler que M. al-Arabi n’est, après tout, qu’un salarié de l’émir du Qatar.

Poutine visé par les Patriots

D’une importance plus immédiate pour l’indépendance et la sécurité de la Syrie, les entretiens Poutine/Erdogan à Ankara, lundi, se sont conclus, au-delà des formules de politesse diplomatique e par-delà les réalités économiques liant les deux pays, par un franc constat de désaccord. Que Poutine a exprimé sans fards au cours d’une conférence de presse commune avec le Premier ministre turc. Certes, a-t-il assuré, Moscou et Ankara ont les mêmes objectifs (de paix et de démocratie) pour la Syrie. Mais, évidemment, la manière diffère : « La Russie et la Turquie ne peuvent trouver pour le moment une approche mutuelle sur les moyens de régler la situation en Syrie » a sobrement dit le président russe. Qui a critiqué une nouvelle fois le projet de déploiement de quatre ou six batteries de missiles euro-américains Patriot par les Turcs sur leur frontière avec la Syrie, déploiement qui devrait être avalisé par l’OTAN réuni aujourd’hui à Bruxelles. Les missiles devraient être opérationnels au premier trimestre 2013.

Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, présent au sommet de l’OTAN, exprimera cette désapprobation russe. Mais on peut penser qu’au-delà des protestations diplomatiques, Moscou devrait (le verbe « devoir » est ici employé aussi bien au sens d’obligation politique que de possibilité factuelle) travailler à des contre-mesures techniques, pour soutenir le gouvernement syrien. Nous pensons qu’ils le feront. Parce qu’il n’est toujours pas de leur intérêt que Bachar perde et que le Qatar et l’OTAN gagnent. Et qu’il leur est difficile de laisser déployer des Patriot si près de leurs frontières. Après tout, ces missiles sont aussi dirigés contre les Russes, autant que contre les Syriens – et les Iraniens.

Un certain nombre des lecteurs d’Infosyrie trouvent Poutine « mou du genou » sur la Syrie. C’est faire bon marché de l’action diplomatique – fondamentale – – et de l’aide technique et militaire – non négligeable – des Russes en faveur de la Syrie depuis un an et demi. La manière russe, dénoncée globalement comme brutale par essence par les milieux atlantistes de France et d’ailleurs, privilégie la forme, une forme respectueuse des procédures internationales de négociation, qui souligne a contrario l’activisme et l’agressivité des Occidentaux sur le dossier syrien.

Au fond toute l’action de Poutine et de Lavrov depuis un vingtaine de mois consiste à démontrer au monde que Washington et ses alliés ne veulent ni la paix, ni la démocratie, ni le dialogue, pas plus que n’en veulent la majorité des rebelles sévissant en Syrie. Cette stratégie doit évidemment être complétée par une aide militaire et économique concrète. Elle existe,même si elle et peu médiatisée. Poutine, considéré comme un cosaque par nos « élites », veut corriger cette image, et rappeler à l’opinion internationale que la paix dans le monde – et au Proche-Orient – est d’avantage menacée par les cow-boys que par les cosaques!
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http://www.infosyrie.fr/

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Notes :

Fausse bataille de Damas, vraie avancée de l’armée à Alep
Par Cecilia

« L’armée tente de freiner l’avancée des insurgés vers le palais présidentiel de Bachar el-Assad à Damas. » (Nouvel Observateur, dimanche 2 décembre)

C’est l’OSDH de Rami Abdel Rahmane qui le dit, et donc la presse française qui le répète se transformant ainsi en sorte de porte-parole des rebelles et nous suggérant que le pouvoir à Damas est (une nouvelle fois) sur le point de tomber. Ce alors que L’ASL qui mène des opérations dans plusieurs localités autour de Damas n’a à aucun moment pu entrer dans la ville et encore moins « avancer vers le palais présidentiel de Bachar el-Assad à Damas ».Et pour « freiner l’avancée des insurgés vers le palais présidentiel », il faudrait d’abord que ces insurgés soient présents à Damas-même.

Vraie et fausse batailles de Damas

Une partie de la campagne de Damas, notamment la région agricole de la Ghouta orientale et le nord-est de la capitale, ainsi que Daraya au sud-ouest immédiat de Damas, limitrophe de Mazzeh (ouest de Damas) connaissent de violents combats depuis plusieurs jours, combats qui ont vu l’armée utiliser des chasseurs-bombardiers pour frapper des positions des rebelles.

En effet, depuis jeudi, l’armée syrienne a lancé une vaste opération de nettoyage de ces zones s’étendant dans un rayon de 5 à 12 km autour de la capitale. Ces zones avaient, c’est vrai, déjà été nettoyées en août dernier, mais chasser des hommes armés d’un quartier à forte densité urbanistique et humaine n’est pas une chose aisée. D’autant qu’à Irbine, Tadamone, al-Hajar al-Aswad – contrairement à ce qui s’était passé à Homs/Bab Amr – la plupart des habitants doivent encore se trouver chez eux.

http://www.wikimapia.org/#lat=33.5002391&lon=36.3198029&z=11&l=2&m=b&search=damas

Cette offensive de l’armée est qualifiée « la première de ce genre contre les lieux où sont regroupés les terroristes », par al-Watan, un quotidien proche du pouvoir, dans son édition de dimanche. « L’armée syrienne a ouvert depuis jeudi matin les portes de l’enfer à tous ceux qui songent à s’approcher de Damas ou à lancer une attaque contre la capitale » ajoutait le journal.

C’est ainsi qu’al-Watan, journal pro-gouvernemental, parle « des centaines des morts » parmi les rebelles qui ont essayé de couper la route de l’aéroport international de Damas.

Quant à Syria Truth, elle avance le chiffre de 500 miliciens tués, dont 40 à Deir al-Assafir, 30 à Harane al-Awamid, 60 à Chébaa, et près de 100 dans les parages ouest de l’aéroport.

De même, Le site Syria Truth assure que l’armée syrienne est parvenue à chasser les miliciens de la partie ouest de l’aéroport, et contrôle désormais les régions de Ghuzlaniyyeh (à l’entrée ouest de l’aéroport), Karahta, Bebella, Akraba et la cité des foires ce qui représente une bonne dizaine de kilomètres. Les rebelles ont aussi été écartés des régions est de l’aéroport, mais se cachent par milliers dans les quartiers résidentiels Deir-Assafir, Chebaa, les environs de Delbé, à Sakka au nord, et à Harane-Awamid, à l’est.

Et selon la chaine libanaise al-Mayadeen, qui cite un responsable de sécurité syrien, les combats de ce lundi 3 décembre ont été les plus violents. De même, d’après le correspondant à Damas d’al-Mayadeen, les habitants de Massaken al-Ghassouleh (à sept km de l’aéroport) sont toujours bloqués chez eux par les combats :

http://almayadeen.net/ar/Newscast#!/part_4

Mais le site (pro-gouvernement) Arabi-press donne plus de précisions, indiquant que l’aviation a bombardé les deux villages de Beit Sahm et Aqraba qui se trouvent au sud de l’aéroport.

Concernant le front nord-est, Harasta, ville moyenne quasi-vide de sa population, est sous le contrôle total de l’armée mais trop peu d’habitants osent à y revenir. Par contre, un peu plus au nord, la ville de Douma connait encore la présence de quelques éléments armés, selon Arabi-press.

Non loin de Harasta et Douma, l’aviation a mené un raid contre des positions des islamistes djihadistes d’al-Nosra dans le village de Misraba.

Pourtant, les rebelles ont bien préparé leur bataille et plusieurs groupes sont arrivés de plusieurs zones de Syrie, notamment de Deraa et même de Deir Ezzor comme le montre cette vidéo filmée par les rebelles-mêmes :

http://www.dailymotion.com/video/xviwfi_yyyy-yyyyyyyy-yyyyyy-29-11-2012-yyy-yyyy-yy-yyyyyyy-yyyy_news#from=embediframe

En effet, nos barbus, portant parfois des lunettes de soleil, étaient toujours en alerte samedi 1er décembre pour ce qu’ils nomment la bataille de l’aéroport avec leur rituel slogan « Ja-iinak ! (‘Nous arrivons, Bachar !) » :

http://www.youtube.com/watch?v=j8MLi2Sl6zw&feature=youtu.be

Et pour mieux se préparer à la bataille de Damas, ils ont creusé des tunnels dans certaines zones pas loin de la route internationale de l’aéroport et Arabi-press dans son numéro de lundi 3 décembre parle de pas moins de six tunnels découverts dans ce secteur avec à la clef des saisie d’armes et de vivres (de provenance israéliens) à Hujeirah al-Balad à Sayda Zainab :

https://www.facebook.com/photo.php?v=140831796065047

À Daraya, l’armée avance méthodiquement

Dans notre article mis en ligne le 1er décembre (« L’armée syrienne nettoie pendant que l’ASL commet des attentats, détruit et vole »), nous avons évoqué les progrès de l’armée syrienne dans ses opérations du nettoyage de Daraya, en parlant de sa progression jusqu’à la rue de la Corniche. Ce lundi 3 décembre elle a repris totalement le rond-point d’al-Bassel comme l’annonce la télévision syrienne. Elle a liquidé aussi plusieurs membres du groupe al-Nosra qui avaient pris position dans le centre culturel de Daraya et elle a tendu une embuscade à ceux cachés dans les vergers de la ville où ils sont encerclés.

Dans la vidéo ci-dessous, un membre de la brigade Jundollah (« Soldats d’Allah »), avec de belles lunettes de soleil, dit chercher un pilote d’un avion abattu à Aqraba sur la route de l’aéroport :

http://www.youtube.com/watch?v=r1QavPyWmhk&feature=plcp

À Alep, l’armée avance et les Alépins continuent à manifester contre l’ASL

Nous avons fait état dans notre article du 25 novembre des manifestations alépines qui réclamaient le départ de l’ASL et comment celle-ci n’a pas hésité à tirer sur les manifestants faisant plusieurs morts et blessés, mais cette fois-ci, nous avons une vidéo d’une manifestation à Alep sans aucune précision de lieu, en date du 1er décembre où les manifestants scandent : « L’ASL dehors ! L’ASL va-t-en à la frontière ! » :

http://www.youtube.com/watch?v=9NVeVsu5bAk&feature=share

-Quartier de Bustan al-Bacha

Cela dit, l’armée continue d’infliger de rudes coups aux rebelles, nettoyant les positions occupées comme c’est le cas de Bustan al-Bacha (nord) et grâce à la télévision syrienne, nous avons le reportage de Chadi Helweh sur la situation militaire pour samedi 1er décembre :

http://www.youtube.com/watch?v=FpA-Mxj2toQ&feature=share

En effet, l’armée syrienne a encore bien avancé à l’intérieur de Bustan al-Basha, quartier tenu en partie par l’ASL, jusqu’à atteindre l’hôpital al-Hamiat. Depuis plusieurs jours, Bustan al-Pacha est sous le feu de l’armée qui a pu y pénétrer tout récemment faisant plusieurs dizaines de morts parmi les rebelles. Ce quartier mixte chrétien-musulman est limitrophe du quartier (nord-est d’Alep) de Cheikh Maqsoud : ce dernier à majorité kurde a souffert non seulement des obus de mortiers mais aussi de plusieurs tentatives de ces rebelles islamistes de Nosra et Liwaa al-Tawhid en vue de le « libérer ».

Le Front al-Nosra avait pris position dans le club al-Urouba qui se trouve à présent sous le contrôle de l’armée syrienne ainsi que la maison de retraite et l’IUFM piégés par les rebelles. De même, Kazyeh Hintayeh et la clinique Farah se trouvent aussi aux mains de l’armée qui continue à présent sa progression vers le bâtiment Haritani.

Cependant, l’ADN de ces démocrates a laissé ses empreintes sur ce quartier, jadis beau, moderne et animé comme le montre ce reportage réalisé dimanche 2 décembre, et dont voici les principaux thèmes :

-Destructions partout, magasins et commerces saccagés.

-Voitures des particuliers et moyens de transports volés, signés avec leurs slogans habituels.

-Sur les murs, nous pouvons lire des noms de brigades et groupes indiquant leur origine : Ahrar Haritan, Ahrar Hayan, Ahrar Ifrine…, mais aucun ne vient d’Alep même.

– Et comme d’habitude, les habitants quittent leur maison avec l’arrivée de leurs « libérateurs » barbus.

http://www.youtube.com/watch?v=qGnjAj-r8C0&feature=youtu.be

-quartier de Jdeideh :

Les rebelles sont arrivés en nombre vers la place Tananir au point que l’armée a fait intervenir l’aviation obligeant les rebelles à fuir vers Bab al-Hadid où ils utilisent le souk des Najjarine comme point pour entrer et sortir dans le vieil d’Alep depuis que l’armée contrôle la route Aghiour en direction de Bab al-Hadid. À présent, les rebelles se trouvent encerclés entre le souk al-Najjarine et Jib al-Qibbeh, attaqués aussi par l’armée.

-quartier de Bustan al-Qasr :

Dans ce quartier du centre, à l’ouest de la citadelle, plus de barrages de l’ASL qui s’est retirée vers al-Kallasseh (plus au sud), mais l’armée attaqué ce samedi ses positions près de la mosquée Huzayfah et le garage al-Hajz utilisés comme bases pour tirer au mortier contre le bâtiment de la municipalité (al-Qasr al-Baladi).

-quartier de Bab Antakya :

Une trentaine de rebelles ont été arrêtés en possession de leurs armes dans ce secteur du centre historique.

Dans les environs d’Alep

L’armée avance rapidement sur plusieurs axes et une grande opération de nettoyage a été lancée depuis quelques jours non seulement à Alep mais aussi dans sa province. À présent, l’armée est arrivée à Haritan (ou Hreytane, à 4 ou 5 kilomètre au nord ouest d’Alep)), petite ville occupée par les rebelles. L’armée a aussi avancé vers l’ancienne route d’al-Bab (à une trentaine de kilomètres au nord-est d’Alep) et poursuit son nettoyage de Layramoune (nord-ouest d’Alep).

Comme les frontières avec la Turquie, la province d’Alep est presque hors du contrôle de l’État syrien et ce sont des forces fondamentalistes, tel le Front al-Nosra, la « brigade » Tawhid, Assifat al-Chamal ou d’autres brigades armées qui s’arrogent, selon le journal libanais As-Safir « le droit de tuer, d’assassiner, de voler, et d’imposer des redevances, sous prétexte de soutenir la révolution, et malheur à ceux qui s’y opposent ! ». Al-Nosra est, en outre, « la plus violente, la plus organisée, la mieux armée et financée » et nous l’avons vue à l’œuvre dans les attentats contre la Place de Saadallah al-Jabiri et dans la liquidation des soldats syriens et l’attaque des minorités religieuses. Al-Nosra est aussi responsable d’une série d’explosions qui ont visé plusieurs centres gouvernementaux et il est derrière l’organisation de plusieurs manifestations réclamant l’instauration du califat islamique.

Cependant Hreytan, Anadan et Hayan, au nord immédiat d’Alep, sont souvent bombardés par l’aviation syrienne.

Et voici un lien vidéo tirée de la télévision syrienne sur les aveux d’un Alépin, Mohammad Jumaah Mansour, originaire d’al Bab (est d’Alep) qui explique comment il a été manipulé avec d’autres par des fatwas des cheikhs autorisant à voler et à tuer, sans aucune preuve, des « chabbihas » :

http://www.youtube.com/watch?v=F4lfLCnIx5E&feature=youtu.be

Le tragi-comique dans ces aveux, c’est sa réponse à une question sur la présence d’étrangers dans son groupe : « Non, il n’y avait pas d’étrangers avec nous. Il y avait des Tchétchènes mais pas d’étrangers ! » (sic)

Mais le plus délirant c’est de voir les membres de l’ASL sangloter à la mort de l’un de leurs camarades (pardon frère !) et voici un exemple d’Alep où les camarades-frères tombent dignement en sanglots devant la dépouille de Abou Halaoum de la brigade al-Tawssi 3 à Alep :

http://www.youtube.com/watch?v=5TdMFq12EH8&feature=youtu.be

À Idleb, l’armée poursuit ses opérations

Sur la route d’Idleb-Harem (ville-frontière au nord-ouest d’Idleb), l’armée a tué et blessé des dizaines de rebelles ce lundi 3 décembre selon la télévision syrienne alors qu’à Mhambal, dans le environs d’Idleb, une dizaine de membres d’al-Nosra ont été tués par l’armée qui a en outre détruit six voitures douées de mitrailleuses – et des deux-roues – utilisées par les rebelles pendant leur opération. De même, des positions rebelles à Taftanaze (15 km au nord-est d’Idleb), Serjat, Beinech (ou Binnish, 10 km au nord-est d’Idleb), Deir Snbol et Louaoum ont été attaqués par l’armée syrienne ce lundi 3 décembre. Il n’est pas inutile de rappeler qu’Idleb n’est distante d’Alep que d’une cinquantaine de kilomètres et que l’armée a réussi à empêcher les bandes de constituer une « zone libérée » d’un seul tenant.

Les faire-part des rebelles tués réalisés par leur camarades :

????? ?????? ???? ???? ??? ?????? ??? ????- « Le leader de la brigade Abi al-Dardae, Ahrar al-Cham, le cheikh, Hassan al- Qadour Abou Omar, le frère du « martyr » Abou Hussein, « tombés martyrs » dans un affrontement avec un convoi de l’armée d’ «Assad » dans l’ouest d’Idleb » !
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À Homs al-Nosra essaye de s’imposer par les attentats

Un attentat à la voiture piégée près d’une mosquée dans les faubourgs de Homs a tué ce dimanche 2 décembre au moins 15 personnes et en a blessé 24 autres, selon l’agence de presse officielle syrienne Sana et des militants syriens.

L’explosion s’est produite dans le faubourg d’al-Hamra, qui est le théâtre régulier d’affrontements entre insurgés et soldats syriens. D’après Sana, la bombe a explosé près de la mosquée Omar ibn al-Khattab. Sana rapporte également que plusieurs insurgés ont été tués par l’armée syrienne alors que celle-ci prenait d’assaut l’une de leurs cachettes.

Et voici une vidéo sur l’explosion sur la Place de Malaab al-Baladi, le Stad, ce dimanche :

http://www.youtube.com/watch?v=CjDGU4vjhLw&feature=share

Des accrochages ont été signalés aussi à Rastan (une quinzaine de kilomètres au nord de Homs sur la route de Hama) avec un groupe armé appartenant à al-Nosra.

À présent, quelques faire-part des « leadeurs » rebelles tués ces derniers jours par l’armée syrienne que notre fidèle ami Marcel nous adressés (merci encore à lui) :

1- Haytham Abdel-Razzaq al-Ayid, chef de l’Unité des opérations spécifiques de l’ASL à Deir Ezzor

http://www.liveleak.com/view?i=857_1353764039

2-Le président du conseil militaire révolutionnaire du Ghouta orientale, le déserteur Abdel Nasser Chamire tué par l’armée syrienne dans l’offensive à la banlieue de Damas :

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=502927439727320

La page de l’opposition terroriste confirmant sa mort :

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=392521390825316

3- Omar Yaha al-Younès, un commandant dans la brigade d’Omar ibn Abdel-Aziz, tué à Alep, par l’armée syrienne :

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=375919762500656

4- Le leader n°1 de la brigade Omar Ibn Al Khattab, « Jamal Al Tabash » tué par l’armée syrienne dans la province de Deir Ezzor :

http://www.youtube.com/watch?v=Y9XZ_JGbPw4

La page de l’opposition terroriste confirmant sa mort et la vidéo originale de son cadavre :

http://www.facebook.com/DeirAlZorPN/posts/447389618642104

http://www.youtube.com/watch?v=fRU7YBoCxrQ

5-Et plusieurs rebelles éliminés à Layarmoune :

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.503116443041753.113804.279535285399871

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.503116443041753.113804.279535285399871

6-Les cadavres des 21 terroristes libanais tués dans une embuscade de l’armée syrienne (dont les autorités libanaises viennent de réclamer le rapatriement) :

http://www.youtube.com/watch?v=R8JZNv07J24

7- Le leader n°1 de la brigade Abi al-Dardae, Ali all Qadour Abou Hussein, tué dans un affrontement avec un convoi de l’armée syrienne dans la banlieue d’Idleb :

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=375695545856411

La page de l’opposition terroriste confirmant sa mort :

http://www.facebook.com/jablanews/posts/129559173866934

Et nous terminons avec une soirée avec des soldats syriens sur le terrain. C’est, si l’on veut, anecdotique, mais il permet de donner des visages à cette armée qui empêche les marionnettes du Qatar et l’OTAN de transformer ce grand pays arabe et laïque en dominion des USA et de mettre la Syrie à l’heure de l’Arabie. Le reportage a été réalisé, samedi 1er décembre, par la chaine syrienne al-Ikhbaria :

https://www.youtube.com/watch?v=9ATdGNrLT3A&feature=plcp

Et le journal de la Syrie, édition française de la télévision syrienne, du 3 décembre :

http://www.youtube.com/watch?v=3A-gr5-2k9Y

Et un autre, plus complet, de la télévision syrienne, du 3 décembre :

http://www.youtube.com/watch?v=raDpXX5OO0w&list=UULYpSZx78c-oVKI8VuiSBWg&index=1&feature=plcp

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