Carnage à l’université d’Alep : la plupart des témoins accusent les miliciens
janvier 18, 2013
L’attentat perpétré dans l’enceinte de l’université d’Alep et qui a tué plus de 85 personnes, dont la plupart sont des étudiants, fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. Le thème central étant les causes réelles de l’explosion qui a couté la vie a plus de 87 personnes, et qui présente une scène désolante.
Pour s’enquérir de la vérité, le correspondant du journal libanais al-Akhbar s’est rendu sur place. Et la plupart des témoins assurent aussi que deux explosions ont lieu dans l’intervalle de quelques minutes. « J’ai entendu un grondement dans le ciel, j’ai regardé et j’ai vu un avion lancer des ballons à chaleur puis s’éloigner. J’ai entendu après plusieurs minutes le détonement de la deuxième explosion », indique Noura, une étudiante à l’université. Communiqué de l’armée Mercredi, le commandement général de l’armée et des forces armées syriennes a publié un communiqué dans lequel il précisé que « des terroristes ont lancé deux missiles sur l’université d’Alep à partir de la région de Layramoun dans une tentative désespérée de couvrir leur défaite, raison pour laquelle des unités de l’armée ont violemment pilonné leurs regroupements en leur infligeant de lourdes pertes ». Dans le communiqué, il est signalé que l’offensive contre l’université d’Alep n’est pas la première contre les institutions éducatives, signalant que « les criminels ont détruits plus de 2362 écoles, parfois sur la tête de leurs élèves et enseignants ». Pas d’armement chimique Par ailleurs, les Etats Unis ont rejeté les informations propagées par les milieux des insurgés accusant les forces gouvernementales d’avoir utilisé des armes chimiques contre eux. Cette position, qui intervient un mois après la diffusion de cette rumeur ,a été exprimée par la porte-parole du secrétariat d’Etat pour les affaires étrangères, Victoria Nuland ,qui a dit que les Etats-Unis n’ont aucune raison de croire que le gouvernement de Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques : « nous avons vérifié ces assertions qui ont été suscitées avec les informations que nous avons reçues et nous n’avons trouvé aucune preuve qui vaille qui soutienne ou prouve ce recours », a-t-elle dit , signalant avoir obtenu cette information de la part du consulat de la Turquie. Tuer un alaouite pour 3 $ Sur les reseaux sociaux Facebook et Twiter, une campagne est lancée par la milice « Ansar Sham » (les partisans du Levant) en appelant à tuer les Alaouites en Syrie, communauté à laquelle appartient le président syrien Bachar al-Assad. L’un des Facebookeur qui s’appelle Omar Saleh a dit vouloir offrir 9 dollars et écrit : « Je suis pour le communautarisme, il faut tuer les Alaouites, violer leurs femmes, égorger leurs enfants et pilonner leurs villes et leurs villages. Je demande à Dieu Le Tout Puissant de nous faire voir ce jour pour réaliser sa Justice ». Echec de l’ASL L’ASL a essuyé un échec cuisant dans la localité de Mliha, au sud-est de Damas, et a dû opérer « un retrait tactique » selon ses termes. Selon des sources médiatiques syriennes, rapportées par le site Arabs-Press, l’armée régulière est parvenue à faire avorter les tentatives des miliciens pendant une semaine pour investir la base de défense aérienne et a tué et blessé un grand nombre d’entre eux. La colère monte contre les miliciens Dans le gouvernorat d’Idleb, le sentiment de mécontentement à l’encontre des miliciens s’exacerbe de jour en jour. Pourtant cette région a été au début de la crise un terrain propice à l’insurrection vu sa promiscuité avec la Turquie. Or, les exactions commises par les milices ont eu raison de la sympathie des habitants qui ne cachent plus leur désarroi. La pire des milices est le « Bataillon des martyrs d’Idleb », dont les exactions et les nuisances atteignent les sympathisants de l’insurrection avant les autres. « Nous sommes descendus dans les rues pour nous insurger contre le régime injuste, et non pour le remplacer pour un autre qui est pire que lui. Deux années après la révolution, il s’est avéré que le remplaçant ne constitue que le prolongement du pouvoir des princes des rues », confie l’un de ces habitants qui a été un fervent opposant, sous couvert de l’anonymat. Cet habitant d’Idleb reproche aussi aux miliciens les verdicts de peine de mort prononcés arbitrairement par des tribunaux législatifs révolutionnaires. Parmi les autres exactions qu’il mentionne, figure la confiscation des maisons des sympathisants et le vol de leurs voitures. L’un des chefs de cette milice, Abou Hamdo s’est emparé de plusieurs maisons pour les louer ou les hypothéquer et a fait de même avec les voitures pour les revendres. Un autre responsable de la milice, surnommé Micho, qui était le bras droit de son commandant, tué depuis quelques mois, a décidé d’opérer un changement radical. Il a coupé les arbres de l’institut agricole et a volé ses microscopes électroniques pour les revendre. « il s’est fait une fortune aux dépens de la révolution et s’est rendu en Turquie ou il mène un train de vue luxueux », poursuit l’habitant. La plus grande saisie d’armements L’armée syrienne a saisi la plus grande cargaison d’armement depuis l’éclatement de la crise. Selon le site Syria Truth, cette saisie a eu lieu dans le gouvernorat de Deraa, situé aux confins avec la Jordanie. Les armements saisis sont tous de fabrication américaine et comprennent 50 mille lanceurs anti-artillerie de type Lao, ainsi que leurs projectiles et une artillerie de type Bazouka. Quoique l’arsenal est américain, il se peut bien qu’il ait été envoyé par Israël, soupçonne le rédacteur de Syria Truth, qui a constaté qu’une rencontre a réuni dans la capitale jordanienne des membres du Mossad avec des membres du Conseil militaire révolutionnaire de Houran en présence du représentant de la Tribune démocratique syrienne dirigée par l’opposant qui s’est réfugié en France Michel Kilo. Terrain Dans la province de Damas, des miliciens ont assassiné le pilote de l’air le général Walid Abboud qui est le frère du député syrien Khaled Abboud. Version AFP-OSDH Une ONG a accusé jeudi l’armée syrienne d’avoir tué une centaine de civils dans le centre du pays tandis que Moscou a pris la défense du régime syrien face aux accusations lui imputant le bombardement mardi de l’université d’Alep où 87 personnes ont péri. Cette semaine a été marquée en Syrie par des tueries de grande ampleur. Des militants ont affirmé que l’aviation avait tiré deux missiles sur cette faculté, un temps foyer de la contestation dans la prospère cité commerçante longtemps restée à l’écart du soulèvement contre le régime. L’OSDH fait porter la responsabilité de ce « massacre » aux autorités syriennes et demande une commission d’enquête. De son côté, l’armée a accusé les rebelles d’avoir « commis un nouveau crime en tirant des roquettes contre l’université d’Alep » pour « couvrir leur échec ». Washington a accusé le régime de Bachar al-Assad d’être derrière cette « attaque abjecte », une déclaration jugée « blasphématoire » par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui y a plutôt vu « la vengeance des terroristes pour les pertes importantes » infligées par l’armée. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a condamné « l’effroyable attaque », rappelant que « prendre délibérément des civils pour cible constitue un crime de guerre ». L’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants et médecins en Syrie, affirme que plusieurs victimes ont péri dans l’incendie de leur maison et d’autres ont été exécutées à l’arme blanche. Le quotidien al-Watan, proche du régime syrien, a de son côté affirmé que l’armée avait « réussi à progresser remarquablement » aux abords de Homs aux dépens des « hommes armés », terme désignant les rebelles. Toutefois, selon des militants sur place, cités par l’OSDH, les insurgés ne sont pas présents dans cette zone, à cinq kilomètres du centre de Homs. Paris a condamné « avec la plus grande force (ce) nouveau massacre commis par l’armée syrienne », dénonçant « la sauvagerie du régime ». Et mercredi, trois attentats suicide à la voiture piégée ont tué, selon l’OSDH, 35 personnes –dont 18 soldats– à Idleb, principale ville du nord-ouest de la Syrie et îlot encore sous contrôle de l’armée, la majorité de la province du même nom lui échappant désormais. Les Affaires étrangères syriennes ont accusé le Front al-Nosra d’être derrière ces attaques. Ce mouvement jihadiste, qui a revendiqué la plupart des attentats suicide en Syrie, a été placé en décembre sur la liste américaine des organisations terroristes. Jeudi, onze personnes, dont sept fillettes et trois femmes, ont péri dans des raids aériens près de Damas, selon l’OSDH. Une vidéo mise en ligne par des militants a montré des hommes sortant le corps d’un homme enseveli sous des décombres. L’un d’eux s’en prend au président syrien: « Bachar al-Assad, le traître », crie-t-il, face à la caméra. |
L ´OTAN avec l ´aviation et des missiles envoyés par la flotte américainne basée dans la Méditerranée, a détruit plusieurs villes,bases et toutes les infra-structures militaires et civiles (reservatoires de l ´eau, énergie electrique, etc…) en Lybie,, tuant plus de 100.000 libyens civiles et militaires. L´organisation pour les droits de l ´homme et crimes de guèrre, n´ a rien dit ni fait, parce que ça allait contre ces maîtres américains/ Israel. Maintenaint que l´ armée Syrienne. détruit toutes les bases rebelles avec l ´aviation, ils n´ arrêtent pas d´ accuser le gouvernement.
Gloire pour l ´armée national Syrienne. Écrasez tous ces terroristes. Brulez les tous, avec les milliers de mercenaires (inclus les commandos Israéliens, Français, et d´ autres qui encadrent les terroristes.)