Aller à…
RSS Feed

C’est toujours la même histoire… La haute finance mondiale veut annuler la Russie


05 janvier 2017
Réseau International

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2017/01/954865-societe-ecologie-politique-1728x800_c.jpg
C’est toujours la même histoire… La haute finance mondiale veut annuler la Russie


Les siècles passent, mais les déformations que l’homme a créés avec ses incompétences persistent, il y aura toujours une lutte acharnée dans ce monde entre la lumière et l’obscurité.

Lorsque un gouvernant agit exactement comme nous l’aurions fait, je parle surtout de la soussignée, mais beaucoup de mes connaissances pensent comme moi, raison pour laquelle j”emploie la troisième personne du pluriel, eh bien, alors vraiment la personne qui gouverne nous représente et je suis en train de parler du président russe Vladimir Poutine.

Il a certainement de nombreux défauts et, dans le passé, il y a eu beaucoup d’erreurs et des décisions prises que nous ne pouvons pas partager, mais actuellement le personnage assez contesté de Vladimir Poutine, contre lequel des nombreux Occidentaux ont différents préjugés, se comporte comme un bon patriote, dans une période historique dans laquelle la Russie subit des attaques dangereuses de la haute finance mondiale exactement comme aux temps de Nicolas II et du ministre Pyotr Stolypine, assassiné par les bolchéviques-soviétiques, qui ensuite ont étudié très soigneusement ses réformes intelligentes … Mais ce n’est pas seulement au temps de Nicolas II qu’il y a eu des attaques déstabilisantes, mais aussi du temps de ses prédécesseurs qui se sont retrouvés entourés par des manipulateurs sournois.

Alors, rien de nouveau sous le soleil.

Récemment Poutine a annoncé que leurs dettes envers les Rothschild avaient été payées, et il a ajouté: «Ils ont été reconduits par la porte arrière, hors de la Russie. »

Malheureusement, ce que les historiens et les journalistes appellent «nouvel ordre mondial» est identique à l’ordre mondial du XIXe et XXe siècles, rien n’a changé, pas plus que ne change la publicité médiatique incessante, organisée par ceux qui voudraient devenir les maîtres du monde; à travers la télévision, les journaux et les autres médias, ils transmettent au public des messages très positifs à leur sujet, et les gouvernants qui osent s’opposer à leur domination sont habilement mis dans des situations les faisant apparaître comme des oppresseurs. Les bons, les philanthropes et les libérateurs sont ces chers seigneurs de la haute finance, qui sont souvent les patrons, qui subventionnent la recherche médicale, s’occupent du sport, du divertissement et de tout le reste, mais peu de personnes sont au courant de toutes leurs actions sournoises: guerres, guérilla et attentats.

Certainement, les paroles de Poutine contre ces messieurs n’ont été mentionnées par aucun téléjournal …. habituellement, les médias portent seulement les messages des patrons.

Poutine avait dit : «Ils ne possèdent pas le monde, et ils n’ont pas les cartes pour faire ce qu’ils veulent; si nous ne les défions pas, il y aura d’autres problèmes, nous ne sommes pas dupes de leur intimidation. »

Je crois qu’il n’y a aucun doute sur l’intimidation de Nathan Mayer Rothschild, qui en 1815 a prononcé exactement les paroles suivantes :

“Fuck the queen I care not what puppet is placed upon the throne of England to rule the Empire on which the sun never sets. The man who controls Britain’s money supply, controls the British Empire, and I control the British money supply.”

» … Je ne me soucie pas de quelle marionnette est placée sur le trône d’Angleterre pour régner sur l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle le système monétaire britannique, contrôle l’Empire britannique et je contrôle le système monétaire britannique. »

image: http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2017/01/01_Nathan_Rothschild-1024×667.jpg
01_Nathan_Rothschild

On ne veut absolument pas condamner un groupe ethnique, qui a une culture et des traditions aussi fascinantes et importantes, et nous avons un grand respect pour les Juifs, mais ceux qui veulent gouverner le monde d’une manière diabolique ne peuvent pas avoir notre respect, et en tant que chrétienne, je prie pour ces personnes, afin que le Seigneur illumine leurs esprits obscurcis par l’argent roi et par le pouvoir.

Pour comprendre combien est »ancien » ce pouvoir qui est en train de menacer la Russie à nouveau, nous avons des nombreuses sources, à partir de livres, de documents et d’articles journalistiques.

On peut se référer à des œuvres récentes, mais aussi à des publications du XIXe siècle. Le livre écrit par Benjamin Disraeli, qui était aussi le Premier ministre de la Grande-Bretagne, est très intéressant. Bien avant de devenir Premier ministre, Benjamin Disraeli a publié un roman, intitulé: « Coningsby : La Nouvelle Génération ».

Il a été écrit en 1844, et Disraeli a eu son premier mandat politique en 1868. Il est devenu Premier ministre dont les réformes sociales sont encore connues aujourd’hui.

Dans son ouvrage « Coningsby » il y a un personnage, qui s’appelle Sidonia.

Sidonia révèle à Coningsby comment les forces secrètes sont en train de donner forme aux affaires européennes et aux mouvements révolutionnaires.

On sait que Sidonia représente Lionel de Rothschild, fils de Nathan.

La Russie, au cours de son histoire, a souvent été blâmée et punie, tandis que d’autres pays, comme les États-Unis, par exemple, peuvent faire la loi dans le monde sans accusations et sans pénalités.

La crise en Ukraine a été habilement créée, dans le but d’attaquer la Russie.

Lorsque le gouvernement ukrainien a décidé de ne pas signer l’accord d’association avec l’Union Européenne, la crise en Ukraine a commencée. C’était le 21 Novembre 2013. Ce n’est absolument pas un secret que les États-Unis ont financé, à travers la Fondation Carnegie, les initiatives politiques en faveur de l’Europe et de l’Ukraine.

Victoria Nuland, une diplomate américaine, a affirmé que les financements américains pour ces stratégies ont dépassé les 5 milliards de dollars. Lorsque, après un référendum, la Crimée a été annexée à la Russie, de nombreux pays occidentaux n’ont pas considéré comme valide un tel référendum.

Dans la période où la Russie soviétique, créée grâce aux financements du Kaiser et des banques américaines, a implosé, les pays occidentaux ont espéré une désintégration. Ils auraient voulu une Russie divisée en plusieurs petits Etats inoffensifs, «vassaux» de l’Occident, mais ça n’a pas été le cas, parce que la Russie depuis des siècles, malgré les fortes attaques visant à détruire le pays, s’est toujours redressée grâce à son identité merveilleuse. C’est un pays avec une grande culture, une spiritualité et des traditions précieuses, très différentes des États-Unis, où prédomine une mentalité capitaliste et matérialiste. Aux États-Unis ils n’ont jamais eu une véritable identité, c’est un pays qui n’a pas l’histoire séculaire de la Russie, auquel il manque une culture profonde et par conséquent la superficialité est assez répandue.

Il y a des années, je suis allée aux États-Unis avec beaucoup d’espoirs, mais j’ai été très déçue par le capitalisme exaspéré, conduisant à la perte de toute valeur spirituelle et morale.

La Russie a été en mesure de sortir du communisme, mais cela n’a pas plu à certains pays occidentaux. On se souvient d’autres « crises » qui ont été organisées par les pays occidentaux et les «maîtres du monde», avant la crise ukrainienne, pour amener la Russie à genoux.

Le meurtre de l’ambassadeur de Russie à Ankara, en Turquie, est très grave et inquiétant.

L’Ambassadeur Andrei Karlov a représenté son pays, et son élimination est un avertissement de certains personnages louches.

Très probablement le but de cette terrible attaque est de détériorer les rapports entre la Russie et la Turquie, ce qui rend plus difficile un dialogue sur la question syrienne.

L’histoire revient sur ses pas. Je cite une petite partie de mon article sur la politique étrangère de Nicolas Ier Romanov.

« La Grande-Bretagne était le pays qui a essayé le plus possible de s’opposer par tous les moyens aux accords des Ottomans avec les Russes. Ils ont commencé par soutenir et aider l’Empire ottoman, et stimuler le commerce et la présence britannique en Europe de l’Est; cette présence est devenue de plus en plus importante au détriment de celle de la Russie.

L’Autriche et la Prusse se sont également jointes à la Russie dans la convention Munchengratz pour soutenir l’Empire ottoman et l’aider à éviter d’autres invasions comme celle de Mehmed Ali.

Dans un tel contexte, arriva la Convention de Londres, à laquelle participèrent les puissances occidentales, la Russie, l’Autriche et la Prusse.

La Convention de Londres de 1840 a confirmé la domination ottomane sur le détroit, et pour tous les pays, y compris la Russie, il était interdit d’envoyer des navires de guerre dans la région.

De cette Convention la Grande-Bretagne a été renforcée comme un allié des Ottomans. Il n’y a pas de clarté en ce qui concerne la fin du traité de Unkiar Skelesssi, mais il est clair qu’en commençant par la Convention de Londres de 1840 et la Convention de Londres en ce qui concerne les détroits, considérant l’intense travail diplomatique britannique pour détériorer les relations entre la Russie et l’Empire ottoman, on peut raisonnablement affirmer que dans ces années là on a assisté à une attaque diplomatique bien organisée et efficace de la part des puissances occidentales contre la Russie. Il faut dire que Nicolas Ier a été très contrasté, même religieusement. Napoléon III avait remporté pour les catholiques romains des concessions importantes en ce qui concerne les lieux saints. D’ailleurs, une dispute sur le contrôle des lieux saints entre la Russie et la France, a donné lieu à la guerre en Crimée. Quand la Turquie s’est alliée à la France, la Russie a attaqué, et c’était juste ce que les puissances occidentales voulaient depuis longtemps : entraîner la Russie dans la guerre, après l’avoir épuisée avec un sournois jeu diplomatique.

Les autres pays avaient cherché depuis des décennies à renforcer leur prestige au détriment de la Russie. J’espère que cela puisse être assez évident, Nicholas I Romanov, quand il a été forcé à l’attaque, il l’a toujours fait pour défendre l’identité historique, culturelle et religieuse de son pays, qu’il aimait énormément et il n’aurait pas voulu voir des divisions dans une tradition et une culture aussi spéciales.

… Et ce fut la Crimée. Nicolas Ier, aigri, déçu, trahi, est décédé à Saint-Pétersbourg le 2 Mars 1855. Etant donné ce qui s’est passé en Crimée, qui étaient vraiment les pays autocratiques et expansionnistes, considérant que certains des pays belligérants avaient colonisé et réduit en esclavage des populations entières, envahissant et détruisant des civilisations importantes?

Certains gouvernements sont comme les personnes qui se cachent, restant dans l’anonymat, et ils ne sont jamais jugés parce qu’ils se cachent souvent et trahissent en frappant par derrière, mais …

tous ceux qui agissent de cette manière sont souvent, on ne sait pas pour quelle raison, jugés libres, calmes, civils et pacifiques, etc. etc … .

La guerre en Crimée nous montre à quel point ‘la guerre de religion’ peut être effrayante et bouleversante; ce sont toujours des guerres qui ont d’autres objectifs et utilisent malheureusement les religions.

Au vu de tout cela, on se demande s’il y aura un jour la maturité pour vivre d’une manière civilisée et analyser l’histoire d’une manière honnête ».

Je crois que les faits susmentionnés se commentent tout seuls, la Russie a toujours été entourée de manipulateurs sournois, qui apparaissent libéraux aux yeux des gens. La Russie a toujours été diffamée, et ses dirigeants considérés comme oppresseurs. Peu de personnes étudient profondément l’histoire de la Russie, en analysant ses rapports avec les pays occidentaux; la majorité des personnes ne connait de l’histoire de la Russie que ce qui est raccntée par les médias … la connaissance qui a comme source la fausseté conduit aux préjugés.

Nous concluons cet article avec quelques déclarations récentes du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov:

« Nous espérons que la nouvelle administration [américaine] ne veuille pas répéter les erreurs commises par l’administration précédente, qui a délibérément détruit les relations russo-américaines.

Bien sûr, nous avons approuvé positivement la volonté de coopération entre nos deux pays, démontrée par Trump pendant la campagne électorale ».

»Le 14 Novembre le président Poutine et le président élu des États-Unis ont eu leur première conversation téléphonique et ils ont confirmé la volonté de travailler ensemble pour débloquer la situation de crise dans laquelle se trouvent nos relations maintenant, et résoudre les questions internationales actuelles, y compris la lutte contre la menace terroriste.

Nous espérons que l’équipe de la politique étrangère naissante du nouveau président prendra des mesures concrètes dans ce sens, pour que la collaboration soit constructive.

Nous nous rendons compte que la restauration de la coopération totale entre la Russie et les États-Unis est un objectif complexe, et que pour surmonter les conséquences destructrices de la politique anti-russe de l’administration Obama, des efforts sérieux seront nécessaires par les deux parties, mais comme l’a souligné le président Poutine, nous sommes prêts à faire notre part pour amener les relations russo-américaines dans une direction stable ».

Quant à la question syrienne, Lavrov s’est exprimé ainsi :

“Au cours des opérations des Forces aérospatiales russes en Syrie, menées sur une demande officielle du gouvernement légitime d’un pays membre de l’ONU, nous avons réussi à infliger un grand coup au terrorisme, qui a pris racine dans le pays grâce à des renforts massifs provenant de l’étranger. Cependant, nous sommes toujours convaincus qu’il est impossible de dissoudre le nœud syrien seulement à travers les moyens militaires. »

»Sans ingérences extérieures et de manière autonome, les Syriens doivent se mettre d’accord sur la forme de l’Etat, sur sa structure politique et administrative, et puis, par la voie démocratique, décider qui va gouverner le pays. Mais tout d’abord, il est nécessaire de garantir la paix et la sécurité, et se débarrasser de l’épidémie de terrorisme en Syrie. »

»Je tiens à souligner en outre: le conflit syrien ne peut être résolu que par les Syriens eux-mêmes. Nous invitons donc encore une fois les partenaires occidentaux et régionaux à renoncer à des tentatives d’ingénierie géopolitique dans la zone, de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République arabe Syrienne et de promouvoir tous ensemble l’objectif principal: le retour de la vie de ce pays dans un fleuve de paix. »

Et nous ajoutons seulement ceci: les nombreuses attaques terroristes dans notre monde ont une matrice unique : ils veulent créer le chaos, mais qui veut créer le chaos vraiment?
Nous essayons de réfléchir.

Un homme éminent de l’Eglise catholique avait dit il y a quelques années: »Derrière de nombreuses attaques islamistes il y a des Occidentaux ».

Daniela Asaro

Merci au professeur Saber Othmani pour sa collaboration dans la traduction.

En savoir plus sur http://reseauinternational.net/cest-toujours-la-meme-histoire-la-haute-finance-mondiale-veut-annuler-la-russie/#YSgt8UcZLJGqDgBt.99

0 0 votes
Évaluation de l'article

S’abonner
Notification pour

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x