CHIMIQUE – NUCLEAIRE. Syrie & entité sioniste : qu’en est-il depuis 2006 et la grogne des pays arabes ?
septembre 13, 2013
Publié le sept 13, 2013
Allain Jules
Haro sur les indignations sélectives ! Une paix globale au Moyen-Orient ne peut se faire que si tout le monde s’engage dans la même direction. En revanche, si les auto-procalmés »gendarmes du monde » ferment les yeux sur certains pays, les choses se compliqueront sérieusement. Le parti pris des Etats-Unis et de la Ligue arabe qui ne veulent que blâmer la Syrie est d’un ridicule abyssale.
Interviewé hier par la chaîne russe « Russia 24 », le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que l’acception de la Syrie de placer ses armes chimiques sous contrôle international est due à l’initiative russe, et non aux menaces en trompe l’oeil des Etats-Unis. La question est de savoir si la Syrie réclamera que l’entitésioniste signe à son tour à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques. Le président Al Assad a fait savoir que la Syrie, à l’époque où elle a avancé le projet sur l’interdiction des armes de destruction massive au Moyen-Orient, les Etats-Unis avaient fait avorté son adoption pour assurer à l’entité sioniste de disposer de telles armes. « Tant que nous pensons à la stabilité au Moyen-Orient, i l est nécessaire que tous les pays s’engagent à ces Conventions, en particulier l’entité sioniste qui dispose des armes nucléaires, chimiques et bactériennes et de tous les types d’armes de destruction massive », a précisé le président Al Assad.
Les États arabes avaient décidé de faire voter par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) une résolution mettant en cause les activités nucléaires « israéliennes ». Nous étions en 2006. Puis, il y a eu les bombardements au Liban, suivi de la pression croissante sur l’Iran au sujet de son programme nucléaire civil. Ceci avait donné un nouveau souffle à l’initiative arabe contre l’entité sioniste.Contrairement à Téhéran, l’entité sionistel n’est pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire, il y a de quoi se poser des questions sur sa demande de voir interdire le nucléaire civil iranien. C’est une façon de se moquer du monde, pour peu qu’on soit logique. On se souvient du sketch du premier ministre « israélien » à l’ONU et son tableau sur la ligne rouge.
Pourtant, les experts s’accordent sur une capacité atomique de l’entité siioniste de plus de 200 bombes même si le pays n’a jamais reconnu officiellement posséder l’arme nucléaire. Alors d’entendre Barack Obama nous dire que le chimique syrien est un danger pour les Etats-Unis et le monde, c’est l’hôpital qui se fout de la charité.