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De la nécessité de tirer les leçons des dix années de guerre sur la Syrie



Publié par Jean-Pierre | 19 Juil 2021 | Syrie | 0 |
De la nécessité de tirer les leçons des dix années de guerre sur la Syrie
Par Bachar al-Assad

Ce 17 juillet, après avoir passé en revue les Forces armées syriennes, le président Bachar al-Assad réélu à la présidence de la République arabe syrienne au suffrage universel par une très grande majorité du peuple syrien le 26 mai dernier, a prononcé le serment constitutionnel tel qu’il figure dans l’Article 7 de la constitution syrienne :

« Je jure par Dieu le Tout Puissant de respecter la Constitution du pays, ses lois et son système républicain ; de protéger les intérêts du peuple et ses libertés ; de préserver la souveraineté de la patrie, son indépendance, sa liberté et de défendre l’intégrité de son territoire ; de travailler à la réalisation de la justice sociale et à l’unité de la nation arabe. »

À l’issue de sa prestation du serment devant l’Assemblée du peuple comme le veut l’Article 90 de la constitution, il s’est adressé au peuple syrien par un discours de plus d’une heure. Un discours qui pourrait être divisé en trois grandes parties, la première étant remarquable par son insistance sur la nécessité de tirer les leçons des dix dernières années de guerre sur la Syrie en se concentrant uniquement sur les causes internes ayant mené aussi bien à l’ingérence des ennemis qu’à l’échec de leurs paris. En voici une traduction que nous espérons aussi fidèle que possible. [NdT].

***

Mesdames et Messieurs les membres de l’honorable Assemblée du peuple,

À vous tous ici présents, aux soldats de nos vaillantes Forces armées qui forment le bouclier de la nation, aux héros blessés, aux familles des martyrs qui sont la source de l’héroïsme, aux personnalités patriotes qui ont résisté, initié et travaillé à la défense de leur patrie, chacune de sa place, à sa manière et selon ses capacités, parmi lesquelles je citerai particulièrement les instituteurs et les institutrices qui ont donné leur maximum à des générations d’élèves, dont moi-même qui me tiens aujourd’hui devant eux avec respect et déférence.

À vous tous, à vous cher peuple résistant, j’adresse le salut d’une patrie solide et fière en une époque de déliquescence, d’oppression et de soumission ; le salut d’un peuple qui a protégé sa patrie au prix de son sang et l’a fidèlement portée dans son cœur et en son âme ; le salut d’un peuple qui s’est révélé à la hauteur de sa responsabilité historique lorsqu’il a préservé cette alliance, concrétisant son appartenance à la patrie dans son sens le plus noble et l’unité de la nation de la meilleure des façons. Un peuple qui a prouvé au monde, une fois de plus, que le destin de la Syrie est d’offrir à l’Histoire des épopées dont les pages sont à lire par tous ceux qui veulent bénéficier de leçons sur l’honneur, la fierté, la dignité et la vraie liberté.

Par votre conscience des faits et votre sens de l’appartenance à la patrie durant la guerre, vous avez prouvé que les peuples vivants, lesquels connaissent leur chemin vers la liberté, ne se lassent pas de le suivre aussi long soit-il et quelle qu’en soit la difficulté. Vous avez prouvé que leur courage et leur détermination à défendre leurs droits ne faiblissent pas, quoi que les colonisateurs aient conçu comme outils d’ensauvagement ou de terrorisme et quel que soit le nombre des mercenaires et des vendus. Votre détermination fut un choc pour les ennemis et une leçon exemplaire pour les traîtres.

Ils ont voulu le chaos qui brûlerait notre patrie, votre assiduité à la défendre a produit l’antidote invalidant leurs mensonges et sapant leurs objectifs.

Ils ont voulu une nouvelle partition en complément de celles imposées par leurs ancêtres il y a cent ans, votre union nationale à l’intérieur du pays et à l’étranger a bridé leurs illusions et a tiré le coup de grâce sur leurs projets destinés à semer les discordes confessionnelles et ethniques.

Une fois encore, vous avez prouvé l’unité de la bataille pour la constitution du pays et la patrie. Et cela en posant la constitution comme priorité ne souffrant d’aucune discussion ou marchandage, parce qu’elle est justement l’intitulé de la patrie et la décision du peuple.

Et, malgré les conditions difficiles, l’insistance populaire sur la nécessité du respect des échéances constitutionnelles tout au long des semaines précédant les dernières élections [présidentielles] fut le maître mot, aussi bien dans les villes et les villages que pour le citoyen, les familles et les tribus fières de leur appartenance à leur patrie, tout comme nous sommes fiers de lui appartenir. Une insistance qui ne peut être décrite que comme une noblesse nationale et qui ne peut s’expliquer que par une profonde conscience patriote de la signification d’une échéance [constitutionnelle] et de ses implications existentielles quant à la pérennité, l’avenir et la stabilité de la patrie.

Tout cela n’est pas nouveau pour notre peuple. Ce n’est pas la première fois qu’il témoigne de sa noblesse face à une situation critique, mais la répétition des actions n’implique pas la répétition des résultats, lesquels varient en fonction des circonstances.

Au début [de la guerre] nos ennemis ont parié sur notre peur du terrorisme et notre désespoir quant à la libération [de notre territoire]. Aujourd’hui, leur pari est de transformer le citoyen syrien en un mercenaire qui vendrait sa patrie et ses valeurs contre une poignée de dollars, soumise à conditions, ou une bouchée de pain trempée dans l’humiliation dont ils nous feraient l’aumône. Un pari sur le temps censé leur permettre, tôt ou tard, d’atteindre leurs objectifs.

Mais les résultats de ce pari se sont révélés contraires aux règles hypothétiques sur lesquelles ils ont compté. Et ce qui s’est passé ensuite fut un choc non négligeable vu qu’à chaque étape, leurs calculs se sont révélés inexacts : les Syriens de l’intérieur sont de plus en plus déterminés à les défier et ceux qu’ils ont poussés à l’exil, dans le cadre d’un plan censé les exploiter comme carte contre leur patrie, sont devenus un atout en sa faveur quand elle en a eu besoin.

C’est là un phénomène qui prouve la force de la légitimité accordée par un peuple à son État, quel que soit l’État. Ce fait a ridiculisé les déclarations des responsables occidentaux sur la légitimité de notre État, de notre constitution et de notre patrie, tout comme il a transformé une procédure constitutionnelle en un acte politique ayant déstabilisé les propositions les plus dangereuses et les plus insistantes de nos ennemis depuis les premières semaines de la guerre.

En effet, ils ont tenté de nous persuader de suspendre la constitution en vigueur dans le but de créer un vide qui mènerait au chaos, par l’intermédiaire de certains traîtres syriens -j’en ai moi-même rencontré quelques-uns dont j’ai entendu les propositions hypocrites- ou de messages transmis par différents médiateurs via plusieurs canaux. Des propositions qui tiennent toujours par le biais de leurs collaborateurs désignés grâce à la participation, la médiation ou la façade turques. Peu importe les médiateurs, l’essentiel est que par le biais de ces propositions, ils tentent d’aboutir à la rédaction d’une constitution qui mettrait la Syrie à la merci des puissances étrangères et transformerait son peuple en esclaves et en bêtes de selle.

Autant de tentatives qui se sont évaporées du seul fait de votre message populaire disant : « Même si vous parveniez à surmonter tous les obstacles politiques pour atteindre vos objectifs, vous ne pourrez pas passer outre la décision et la volonté du peuple qui l’emportent sur tout le reste ».

C’est ensemble que nous avons établi notre équation nationale. En effet, nous sommes un peuple riche en diversité, mais homogène par ses fondements ; libre et différent par ses idées et orientations, mais cohérent par sa structure ; compatissant même à l’égard de ses ennemis, mais farouche patriote et féroce défenseur de sa dignité.

Mesdames et Messieurs,

Cette conscience populaire est notre forteresse. Elle lève le bandeau qui voile notre vision de l’avenir. Elle est le critère qui nous permet de mesurer notre force et notre capacité à défier, affronter et vaincre toutes les difficultés. Grâce à elle nous distinguons entre constantes et variables, entre affirmations réelles et imaginaires, entre collaboration et opposition, entre révolution et terrorisme, entre trahison et patriotisme, entre réforme interne et dépendance à l’étranger, entre conflit et agression, entre guerre civile et guerre existentielle en défense de la patrie. Il n’y a pas de zones grises pour l’ensemble de ces concepts, mais des lignes de séparation d’une grande netteté qui ne pourraient être confondues que par ceux qui ne voient pas loin.

C’est cette capacité à distinguer entre illusion et réalité, entre miel et poison, qui nous a permis de transformer un événement constitutionnel en une action politique et stratégique porteuse de messages majeurs sur le consensus national, l’homogénéité sociale et la forte adhésion à notre souveraineté et nos droits. C’est elle qui nous a rendus capables de décrypter les plans des ennemis, d’identifier les procédés des agresseurs, de les affronter et d’atténuer leurs nuisances.

Ces capacités, Mesdames et Messieurs, ne naissent pas du vide ou du néant, mais découlent des constantes et reposent sur des postulats admis par le peuple et d’un ensemble d’axiomes ou évidences. Ce sont les références à partir desquelles nous jugeons les événements. Leur existence unifie les opinions et les jugements sur telle ou telle question, alors que leur absence les disperse et les soumet au bon plaisir et à la compréhension de chacun, de telle sorte que la division remplace le consensus, la contradiction remplace l’harmonie, les gens se dispersent à leur tour et la société s’affaiblit. C’est ce que nous avons clairement constaté au début de la guerre au sein d’une frange de notre société.

Dans un discours faisant suite à une prestation de serment constitutionnel, nous sommes censés parler du futur. Pourquoi parlons-nous des dix dernières années alors que nous savons tous ce qui s’est passé ?

Nous le devons, car si nous ne tirons pas les leçons de cette période, nous trainerons tous ses problèmes pendant des années, voire des décennies. Ils s’accumuleront et viendra le jour où ils exploseront d’une manière encore plus destructrice qu’aujourd’hui.

Certes, nous savons tous ce qui s’est passé au début de la guerre, mais très peu en ont analysé les raisons. Nous nous demandons constamment comment sortir de ce tunnel, autrement dit : comment résoudre le problème ? Or, nous ne pouvons pas résoudre un problème sans analyser ses causes. Nous ne pouvons pas nous tenir devant vous aujourd’hui et parler de la prochaine étape sans avoir analysé les étapes précédentes. Nous ne pouvons pas demander à un responsable de parler de sa vision du futur s’il n’a pas compris le passé. Entrer dans les détails de ce sujet exige bien sûr des semaines, voire des mois, parce qu’il s’agit d’un problème de société. Cette même société qui a surtout engendré des héros, mais qui a aussi engendré des traitres, ce dont nous devons analyser l’émergence même s’il s’agit d’un petit pourcentage. Naturellement, je ne m’étendrai pas là-dessus, mais afin de nous rassurer sur l’avenir, nous ne pouvons pas passer à l’étape suivante sans parler de cette frange de la société dont la vision s’est affaiblie et qui a perdu son équilibre, suite à la perte de ses postulats nationaux.

C’est ainsi que nous avons eu à voir, à entendre et à lire des distributeurs de certificats gratuits de patriotisme au titre de la divergence des opinions entre patriotes. Ce qui signifie que la destruction des installations et les assassinats de civils, de policiers et de soldats ne sont que de simples opinions et qu’il ne faudrait pas nous en inquiéter.

D’autres nous ont donné à entendre que le chaos et le sabotage des installations publiques n’étaient qu’une réaction à la violence de l’État. Ce faisant, ils ne se sont pas contentés de mentir vu que l’État n’a pas initié les violences, mais ont justifié les actions des terroristes et ce qui encore plus dangereux, ont fourni le prétexte pour la poursuite de leurs violences.

Ensuite, il y a eu ceux qui ont adopté le langage des séparatistes et de l’immoralité, convaincus qu’il s’agissait de pratique démocratique et de liberté d’opinion ; ceux qui sont restés neutres en croyant pratiquer la sagesse ; ceux qui ont adopté l’ambiguïté en pensant être astucieux et enfin, ceux qui se sont couchés en parlant d’ouverture.

Parmi ces derniers, certains avaient de bonnes intentions, mais par leur perte des postulats nationaux ils ont facilité l’infiltration de leur esprit et le contrôle de leur psychisme, ce qui les a égarés. Ils ont alors dévié de leur chemin, puis ont perdu le vrai sens du lien à la patrie et le souci de sa sauvegarde pour les remplacer inconsciemment par des illusions. C’est ainsi qu’ils ont encouragé l’ingérence des ennemis et aidé le terrorisme et le chaos à se répandre.

Par conséquent, il ne suffit pas de dire que notre problème en Syrie est le terrorisme, ou l’extrémisme ayant conduit au terrorisme, ou le fanatisme ayant conduit à l’extrémisme et au terrorisme, ou l’ignorance ayant conduit aux trois phénomènes précités. Ce sont des aspects du problème, c’est vrai. Mais ceux dont je parle ici n’ont aucun des travers précités. Au contraire, ils possèdent toutes les qualités requises pour parfaire leur personnalité, mais il leur manque la référence intellectuelle et morale. Cette référence qui détermine le rapport de l’individu avec tout ce qui l’entoure, sa vision de la patrie, de la société, de la famille, de la religion, de la culture, des coutumes et traditions, voire des autres cultures, etc. C’est à travers cette référence qu’il définit ses prises de position. Si elle manque, l’individu en question va à la dérive tel celui qui se trouve sur un bateau moderne en plein océan, sans cartes marines, avec un GPS qui ne fonctionne plus et une météo qui ne l’aide pas à trouver son chemin grâce aux étoiles. Il est perdu au cœur de l’océan.

C’est ce qui nous est arrivé. Nous en avons observé les résultats au cours de la guerre : inconséquence, confusion, chaos, désaccords, etc. Nous ne pouvons donc pas parler de l’avenir ou nous rassurer sur l’avenir si nous ne traitons pas cet aspect du problème.

En effet, la stabilité de la société est le premier des postulats. Tout ce qui nuit à sa sécurité et aux intérêts de ses membres est absolument inadmissible quelle qu’en soit la raison. Quant aux valeurs, dont le respect des parents, des anciens, des symboles sociaux et nationaux, des enseignants, des savants, des travailleurs, ainsi que la tolérance, la bienveillance, elles ont subi une érosion révélée par la guerre et non uniquement provoquée par celle-ci. Une érosion qui a commencé depuis des décennies pour diverses raisons dont l’analyse nécessite les explications de sociologues. Il n’en demeure pas moins que nous devons travailler à la consécration de toutes ces valeurs, faute de quoi la société ne peut-être ni stable ni prospère.

En m’exprimant ainsi, je ne donne pas de leçons de morale. J’aborde un sujet qui se situe au cœur de la politique et au cœur même du problème, vu que la cause la plus importante et la plus profonde de la crise que nous avons vécue fut l’absence de valeurs et de morale.

D’autres valeurs sont certes essentielles. Les croyances sont l’âme de la société, sans elles, nous perdrions notre humanité, elles sont boussole et sont morales, les respecter est un devoir pour tous, le contraire étant interdit à tous. Quant à l’appartenance, elle est à la base de l’équilibre psychologique du citoyen et il n’y a rien à attendre de celui qui perd son sentiment d’appartenance à sa patrie et à sa société. Et la Terre est l’entité qui se situe au cœur même de l’existence, ce qui a fait dire qu’elle est comme l’honneur, ni négligeable, ni négociable.

Finalement, tous les postulats précédemment cités constituent le plus grand des postulats : la patrie ! C’est pourquoi il est inadmissible et illogique d’entendre répéter que la patrie est une ligne rouge et intouchable, alors que nous touchons à ses postulats constitutifs. Elle est le postulat qui mène au patriotisme sans lequel la patrie ne serait qu’un slogan émotionnel vide de sens.

Si j’insiste autant sur l’ensemble de ces postulats c’est parce que, comme toujours, je pars de la réalité. En l’occurrence, une réalité ayant démontré que ce sont ces postulats qui ont poussé des familles entières à envoyer leurs enfants offrir leur âme et leur corps sur l’autel de leur patrie.

Et c’est sur ces postulats que de nombreux Syriens, issus des diverses franges de la société, ont solidement ancré leurs prises de position nationales et morales en dépit des menaces directes à leur vie, leur famille ou les moyens de leur subsistance pendant la guerre. Toutes les personnes ici présentes le savent mieux que je ne saurais le dire, tout comme les nombreux Syriens qui se sont tenus du côté de leur patrie.

Ces postulats sont donc la référence sur laquelle nous nous sommes appuyés et le bouclier qui nous a protégés des effets psychologiques complexes auxquels nous avons été exposés pendant la guerre. En pratique, elles ont fait échouer tous les paris, d’où mon insistance, car comme pour l’ignorance de la cause du problème, l’ignorance de la cause de la résistance signifie que nous n’avons pas appris la leçon, auquel cas nous ne pourrons pas avancer vers l’avenir en toute confiance.

Aussi, partant des faits précédemment abordés et de l’orientation claire et manifeste du peuple devenue une réalité inchangeable encore plus solide qu’avant la guerre, j’invite une fois de plus tous ceux qui ont été dupés et tous ceux qui ont parié sur la chute de l’État à revenir dans le giron de la patrie, car leurs paris ont échoué mais la patrie est toujours là.

Et je réitère mon appel à tous ceux-là en disant à chacun : vous êtes exploités par les ennemis de votre pays contre les vôtres. La révolution dont ils ont usée pour vous tromper est une illusion. Le peuple censé vous suivre est un mirage. Si la guerre la plus féroce et la plus dangereuse à laquelle les Syriens ont été confrontés ne parvient pas à les convaincre de vous suivre, rien d’autre n’en est capable. Si vous recherchez la dignité, c’est au service de votre famille et de votre peuple que vous la trouverez. Si vous aspirez à l’héroïsme, il est dans la défense de votre terre. Si vous cherchez l’honneur, il est dans l’édification de la patrie, non dans sa démolition. Quant à la liberté que vous fredonnez, vous ne la trouverez ni chez l’Occidental dont les ancêtres ont pratiqué l’esclavage par le passé et dont les petits-enfants ont pratiqué la discrimination raciale au présent, ni chez l’Ottoman dont les ancêtres ont détruit une région entière, culturellement et moralement tout en pratiquant les purifications et les discriminations ethniques et qui, actuellement, tente de ressusciter leur sombre histoire dans une version encore plus noire et plus laide.

Je leur dis aussi. La rectification d’une erreur est une vertu. La patrie est le refuge et l’abri, son État appartenant à tous ses enfants. La grandeur d’un peuple est à la mesure de son grand cœur et de sa capacité à pardonner.

Or, les premiers à avoir pardonné sont les familles des martyrs. Depuis les premières années de la guerre, elles ont ouvert les portes des réconciliations et ont travaillé à stopper l’effusion du sang. Ces portes resteront ouvertes par l’État et le peuple et ne se refermeront pas tant que vivront ceux qui préfèrent la dignité à l’humiliation et la souveraineté à l’esclavage.

À suivre…

Docteur Bachar al-Assad

Président de la République arabe syrienne

17/07/2021

Source : Vidéo / Présidence arabe syrienne [extrait – 16’ à 44’]

https://www.facebook.com/watch/live/?v=213973864064444&ref=watch_permalink

Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

Source : Mouna Alno-Nakhal

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