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Début de contacts entre le Qatar, Hamas, Turquie, le Hezbollah et l’Iran


Ainsi font font font les petites marionettes … ainsi font font font trois petits tours et puis s’en vont ….
Tous ces morts pour …rien !!! Les roitelets, avec en plus Erdogan qu’on croyait plus sage, se sont combattus par Syriens, frères musulmans, « jihadistes » et mercenaires interposés …et maintenant …retour à la case départ !!! A la folie des grandeurs qatariote succède l’arrogance des Saoud …
Et les USA sifflent la fin de la récré une fois les nouveaux rapports de force connus. Ce qui devait arriver est arrivé.

Début de contacts entre le Qatar et le Hezbollah

Al-Akhbar-Médiarama

L’Iran a lancé un signal sur ses dispositions à discuter de la crise syrienne de sorte à ouvrir les portes devant ceux qui souhaitent dialoguer, sans les contraindre à opérer un virage politique complet, en un seul mouvement. Le Qatar, la Turquie et le Hamas ont saisi cette opportunité. Le point commun entre eux c’est la confrérie des Frères musulmans et leur implication dans un projet contre le gouvernement syrien.

Voilà ce qui s’est passé dernièrement:
-Le Hamas est entré en contact avec le Hezbollah au Liban et avec des responsables iraniens. De sérieux progrès ont été enregistrés, poussant le mouvement palestinien à encourager les Qatariotes et les Turcs à établir un contact rapide et intense avec l’Iran.
-La décision américaine et occidentale de transférer la gestion du dossier de l’opposition armée syrienne du Qatar et de la Turquie à l’Arabie saoudite a mécontenté Ankara et Doha.
-Téhéran est parvenu à des arrangements permettant l’élargissement des bases du dialogue avec ces parties. Dans le même temps, il les a encouragées à faire un pas vers la Syrie. Les Turcs et les Qatariotes ont fait des gestes de bonne volonté, en commençant par le dossier des otages libanais d’Aazaz. Cela a été une occasion de transmettre des messages, via des médiateurs et des émissaires, à qui de droit à Damas et dans la banlieue sud de Beyrouth.

-Doha a exprimé le souhait de rétablir le contact avec le Hezbollah, sans le lier au débat sur la crise syrienne. Car le Qatar -de même que Damas et tous les autres- sait qu’il est incapable d’opérer un virage complet actuellement, même s’il s’est dit disposé à introduire de grands changements sur sa politique. Les responsables qatariotes ont d’ailleurs préparé le terrain en faisant assumer à l’ancien Premier ministre, Hamad Ben Jassem, la responsabilité des politiques antérieures.
-Il est apparu que les Turcs et les Qatariotes sont confrontés à une échéance difficile dans le nord de la Syrie, après que l’Arabie saoudite a incité les groupes « salafistes » qu’elle contrôle et qui ont une influence sur l’EIIL et le Front al-Nosra, à lancer des opérations préventives pour empêcher «tout bazar turco-qatariote» à ses dépens. Ankara et Doha ont exprimé une volonté de coopération en convainquant des groupes terroristes d’entamer un dialogue avec le pouvoir syrien. La Turquie a quelque peu durci ses mesures de sécurité à sa frontière et le Qatar a réduit son aide financière.
-Le Hezbollah n’a pas fermé la porte devant le Qatar mais il ne l’a pas non plus ouverte en grand. Il a donné un signal lent sur le fait qu’il ne refusait pas la reprise du contact, tout en expliquant que la position à l’égard de la crise syrienne reste essentielle.

-Des parties régionales et internationales ont réalisé que la conférence de Genève-2, si elle a lieu, serait un tournant qui conduirait à des mesures encore plus dramatiques. C’est pour cela que l’Arabie saoudite insiste pour torpiller cette conférence et intensifie ses efforts pour prendre le contrôle de tous les groupes armés, y compris des brigades de l’Armée syrienne libre en contact avec la Turquie et le Qatar.

-Un des messages qatariotes indique que Doha parie sur des arrangements acceptables entre le pouvoir syrien et l’opposition, qui provoquerait des changements dans la réalité politique en Syrie. Si cela se produit, le Qatar serait prêt à appuyer sur le bouton du changement tous azimuts, médiatique, politique et sécuritaire. Il serait même disposé à annoncer un programme d’aide financière pour reconstruire ce que la guerre a détruit.
Ibrahim al-Amine : Rédacteur en chef du journal al-Akhbar
Al-Akhbar-Médiarama

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