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Des pays de l’Otan envisagent une action militaire en Syrie.


WASHINGTON, 19 mars 2013 (AFP) –
 
Certains pays de l’Otan envisagent individuellement une action militaire en Syrie mais toute intervention de l’Alliance suivrait « la même séquence que pour la Libye », a affirmé mardi le commandant suprême des forces de l’Otan, l’amiral américain James Stavridis.Interrogé par le président de la commission des Forces armées du Sénat américain, l’amiral Stavridis a répondu « oui » à la question de savoir si certains pays envisageaient la possibilité d’éliminer les défenses anti-aériennes syriennes.

Mais « l’Alliance a pris la décision qu’elle suivrait la même séquence que pour la Libye », en 2011 où l’Otan était intervenue sur la base d’une résolution du conseil de sécurité de l’ONU, d’un soutien des pays de la région et d’un accord des 28 pays membres de l’Alliance atlantique.

« Nous sommes prêts, si on nous le demande, à nous engager comme nous l’étions en Libye », a-t-il assuré, précisant qu’à ce stade les actions des Etats membres étaient conduites sur une base nationale.

Le seul rôle de l’Otan dans le conflit syrien se cantonne au déploiement de batteries de missiles Patriot le long de la frontière turque pour éviter toute intrusion aérienne ou tout lancement de missile depuis la Syrie.

« La situation en Syrie va de mal en pis: 70.000 morts, un million de réfugiés poussés hors du pays, probablement 2,5 millions d’autres déplacés à l’intérieur du pays, et pas de fin en vue à cette brutale guerre civile », a déploré le chef des forces militaires de l’Otan.

Aider la rébellion syrienne « aiderait à sortir de l’impasse et à mettre fin au régime (de Bachar al-) Assad », a-t-il estimé, précisant qu’il s’agissait d’une « opinion personnelle ».

Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a de son côté déclaré la veille que l’Alliance atlantique ne voulait pas se mêler au débat sur la fourniture d’armes aux rebelles syriens.

La question sur la levée de l’embargo sur les armes, demandée par la France et le Royaume-Uni, « ne concerne pas l’Otan » et « je n’ai pas l’intention de me mêler, de quelque façon que ce soit, aux discussions en cours au sein de l’Union européenne », a-t-il dit.

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