Publié le 24 juillet 2013 22

D’après un article du journal anglais The Telegraph. Des centaines de mercenaires ont compris que la solution en Syrie est finalement le président Bachar al-Assad, n’en déplaise aux ennemis de la Syrie. Le très sérieux journal britannique mainstream The Telegraph, passe aux aveux complets, avec toujours une once de dénigrement. Après avoir chanté sur tous les tons les défections dans l’armée,il faudrait maintenant équilibrer en parlant des désertions inverses…Dans un article sans équivoque intitulé « Syrie : désabusés, les rebelles lâchent prise et acceptent l’amnistie prônée par Al Assad » (Syria: disillusioned rebels drift back to take Assad amnesty), le journal britannique assène le coup fatal à ceux qui souhaitent armer ces gens en refusant de parler de paix. 

« Des centaines d’hommes qui ont pris les armes contre le président Bachar al-Assad ont fait défection pour rallier le côté gouvernemental a appris le Telegraph.Déçus par la tournure islamiste que la «révolution» en Syrie a pris, épuisés après plus de deux années de conflit et sentant qu’ils perdent un nombre croissant de rebelles, ils s’engagent à signer l’amnistie négociée et offerte par le régime Assad.
Dans le même temps, les familles des combattants en retraite ont commencé tranquillement de se réfugier en  territoire syrien contrôlé par le gouvernement et considéré comme un endroit plus sûr pour vivre. Ceci, d’autant plus que le régime continue sa poussée militaire intense contre les zones tenues par les rebelles.
Ce mouvement est un signe de la confiance croissante du régime, qui a mis en place un soi-disant «ministère de la réconciliation » , qui a pour tâche d’apaiser les tensions et d’amener d’anciens opposants du côté du gouvernement.Ali Haider, le ministre en charge de l’opération a déclaré: «Notre message est que si vous voulez vraiment défendre le peuple syrien, posez vos armes et venez défendre la Syrie dans le droit chemin, à travers le dialogue.  »

Bref, un retournement de situation qui en dit long sur la réalité du terrain. Si ceux qui refusent que leur pays devienne un sanctuaire du terrorisme, renoncent afin de rallier le président Bachar Al Assad,quels sont ceux qui seront armés par les Etats-Unis et l’OTAN, si ce n’est ces milices proches d’al-Qaïda ? Nous avons bien dit, ici, que l’ASL n’existe plus.

La suite en anglais sur le site du journal