Dieudonné interdit de salle à Perpignan par un maire de droite pro-sioniste  04/05/2013

Dieudonné interdit de salle à Perpignan par un maire de droite pro-sioniste
La réputation de la France comme pays des libertés est encore une fois battue en brèche, comme en attestent ces harcèlements et interdictions en série visant les spectacles de l’humoriste Dieudonné. Ainsi, le maire de Perpignan, d’obédience UMP, s’oppose catégoriquement à la tenue du spectacle de l’humoriste prévu le 31 mai et menace de rendre un arrêté municipal d’interdiction. «M. Dieudonné a développé des propos racistes et antisémites à plusieurs reprises et je considère qu’il n’est pas acceptable que quelqu’un qui tient des propos racistes et antisémites puisse s’exprimer librement», a-t-il déclaré ce vendredi à l’AFP. Cette énième menace confirme la politique d’ostracisme pratiquée en France, qui dénote d’une effrayante régression en matière des libertés à travers la censure qui frappe tout discours ou toute représentation artistique remettant en cause les mythes fondateurs du sionisme, contre lesquels Dieudonné est depuis quelques années le porte-voix le plus populaire et le plus accompli en France. Ce qui lui a valu d’être interdit de télévision et des grandes salles de théâtre. Son dernier spectacle, intitulé Foxtrot, se poursuit depuis plusieurs mois, avec le même succès. Dans l’interview qu’il a accordée à Algeriepatriotique, lors de son passage à Alger pour présenter son spectacle, Dieudonné s’était dit victime du lobby sioniste particulièrement farouche et décidé à l’assassiner «médiatiquement, politiquement et même économiquement». Il a expliqué qu’«il y a vraiment une volonté d’extermination méthodique, organisée, systématique» de la part des organisations israéliennes. Il s’est indigné du fait que ces organisation soient «installées en France pour contrôler à peu près tous les secteurs de l’activité de ce pays, que ce soit au niveau politique ou médiatique, ainsi que toutes les institutions judiciaires ou administratives». Dieudonné avait également remis en cause le système électoral français, estimant que le vote était en lui-même sujet à caution : «On vote par voie électronique, c’est-à-dire que pour voter, il faut appuyer sur deux boutons. Ensuite, c’est transmis au ministère de l’Intérieur et c’est lui qui vous dit pour qui vous avez voté. Donc, dans ce monde-là, où l’obscur est partout, le vote qui doit être normalement l’élément qui détermine la démocratie est complètement biaisé en France. On vote mais on ne sait pas pour qui», avait-il relevé dans son interview à notre journal, en février dernier.