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Fabius ou la diplomatie social- atlantiste !, par Louis Danghien


Syrie: Fabius ou la diplomaie social- athlantiste !, par Louis Danghien
IRIB-
Avec un aplomb inversement proportionnel à sa capacité d’influence réelle, Laurent Fabius s’est interrogé gravement,

lors d’une émission sur Europe 1, sur les États susceptibles d’accueillir Bachar al-Assad pour un exil définitif. Le décidément « digne » successeur d’Alain Juppé au Quai d’Orsay intervenait dans le cadre du 3ème (?) sommet des « Amis de la Syrie », qui regroupent plus précisément les ennemis occidentaux arabes et syriens du gouvernement en place en particulier et de la Syrie résistante en général. Ce sommet de l’ingérence et de la déstabilisation s’ouvre en effet aujourd’hui à Paris sous les auspices de la nouvelle diplomatie social-démocrate – « socialo-atlantiste » la définirait mieux – et regroupera une centaine de nations, de groupes politiques et institutions internationales.

Absolument sans illusion sur le caractère profond de cette réunion, la Russie et la Chine n’ont pas manqué de faire savoir qu’elles la boycotterait, ce qui condamne de fait ses participants à de nouvelles gesticulations impuissantes, même si le sommet devrait accoucher de quelques sanctions économiques ou diplomatiques supplémentaires. Et que Paris devrait annoncer un don de téléphones satellitaires ultra-modernes à la « résistance » ASL, à défaut de pouvoir envoyer des Rafale et des Mirage dans le ciel syrien.

Pour autant, quand Fabius déclare au micro complaisant d’Europe 1 que « la question (du départ de Bachar) est posée » et qu’il passe en revue les pays susceptible de ne pas l’accueillir avec l’apparence du plus grand sérieux, que doit-on comprendre ? Que l’ivresse des cimes politiques lui a fait perdre le sens des réalités ? Que la haine l’aveugle ? Avec une véhémence qu’il n’est pas prêt d’appliquer à ses amis américains responsables de tant de malheurs et de massacres, de l’Irak à la Libye en passant par l’Afghanistan, Fabius a tranché : »Bachar al-Assad est un assassin, il doit partir » !

Alors, hystérie, méthode Coué de politique impuissant et atlanto-sioniste ? Sans doute un peu. Mais il y a aussi une stratégie de communication à l’oeuvre : il s’agit, vis-à-vis de l’opinion française et internationale, mais aussi des alliés russes, chinois et autres de la Syrie, d’enfoncer dans les esprits l’idée que Bachar et son gouvernement sont condamnés par la « Morale »’ et l’Histoire, qu’ils tomberont inéluctablement et que donc tous ceux qui s’opposent à ce plan ne font que mener un combat d’arrière-garde. On peut appeler ça aussi de l’intox psychologique de niveau étatique.

Et Fabius n’est pas le seul a exceller dans le genre : on ne compte plus depuis le début de la crise les effets d’annonce et fausses nouvelle propagées par les mille bouches de la désinformation diplomatique et médiatique d’Occident.

Qui ont décrit pendant des mois l’ASL comme une fore irrésistible sur le point de prendre le contrôle du pays, Bachar comme « de plus en plus isolé » internationalement et, plus récemment, la Chine et la Russie sur le point de changer de position sur la Syrie, et de « lâcher » le président syrien.

Autant de fausses nouvelles qui ont fait les grands titres des différent journaux écrits, audiovisuels et électroniques de France et de Navarre, avant de s’avérer – très vite – de gros pétards mouillés. Le dernier en date est d’ailleurs tout récent : l’AFP et bien d’autres avaient annoncé, malgré la position russe clairement exprimée à Genève le 30 juin, que la diplomatie occidentale était en train de « persuader » les autorités russes d’accueillir Bachar al-Assad sir leur sol. Jeudi 5 juillet, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé que son gouvernement avait bien été « sondé » en ce sens, mais il a qualifié cette initiative occidentale de « plaisanterie« .

Des plaisanteries de ce mauvais goût, il faut s’attendre à ce que le bloc occidental en fasse d’autres, car – avec l’ASL – c’est bien la seule arme qui leur reste. Au point où il en est, on suggère à Fabius de ne pas s’arrêter en si bon chemin : pourquoi n’adresse-t-il pas à Bachar une convocation au Tribunal pénal international, ne lui envoie-t-il pas un huissier pour constater un occupation illégale de palais présidentiel, avec menace d’astreinte financière par journée d’ »infraction » constatée ? Ou bien pourquoi pas ouvrir une ambassade de Syrie « libre » à Paris, et signer des accords de coopération économique avec le CNS ? Ou encore préparer une visite officielle de François Hollande dans la campagne d’Idleb ou al-Qusayr ? Tant qu’à être dans le virtuel « citoyen« , allons-y à fond, Laurent !

 

 

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Les journalistes du Guardian considèrent l’espion Ghatan Sleiba comme un de leurs confrères  07/07/2012

Les journalistes du Guardian considèrent l’espion Ghatan Sleiba comme un de leurs confrères

Les médias occidentaux se réjouissent du ralliement d’un journaliste de la presse audiovisuelle syrienne, Ghatan Sleiba, dont on était sans nouvelles depuis le mercredi 27 juin et qui est réapparu lundi 2 juillet 2012 en Turquie. Dans un entretien au Guardian, il révèle être un espion travaillant depuis 7 mois pour les « rebelles ». Il revendique leur avoir transmis durant cette période des informations sensibles sur les mouvements de l’armée.

La presse occidentale présente Ghatan Sleiba comme journaliste à Ad-Dounia et ajoute qu’il travaillait aussi comme pigiste pour Al-Ikhbariya. Il avait disparu depuis le 27 juin, c’est-à-dire depuis l’attaque du commando qui a investi les studios de la chaîne de télévision privée, tuant quatre gardiens durant l’assaut, puis assassinant trois présentateurs et détruisant les locaux.

Selon la présentation occidentale, Ghatan Sleiba aurait donc été à la fois un journaliste et un espion, au mépris des conventions internationales. Et sa fuite coïnciderait avec l’assassinat de ses confrères. Dans ces conditions, on ne peut que s’étonner de voir le Guardian et France24 le célébrer comme un héros : les employés de ces médias se reconnaissent-ils dans son comportement ?

Au demeurant, les journalistes du Guardian et de France24 sont surtout ridicules : Ghatan Sleiba n’a travaillé que dix jours à la télévision, et il y a plus d’un an. Il n’a donc jamais été l’espion qu’il prétend être. C’est juste un garçon imaginatif qui s’est inventé un CV pour trouver du travail au sein d’une des chaînes créées par la CIA à destination de la Syrie.

“Syrian regime TV reporter defects”, par Martin Chulov, The Guardian, 3 juillet 2012.

http://www.voltairenet.org/Les-journalistes-du-Guardian http://www.voltairenet.org/Les-journalistes-du-Guardian

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Archevêque Hanna: Celui qui conspire contre Damas le fait contre la Palestine
L'archevêque Hanna L’archevêque Atallah Hanna, chef des évêques grecs orthodoxes a affirmé que celui qui est hostile à la Syrie le fait également avec la nation arabe et le peuple palestinien. Celui qui conspire contre Damas le fait avec al-Qods (Jérusalem) occupée.

Dans une interview accordée ce vendredi à la télévision  syrienne, l’archevêque Hanna a indiqué qu’’il est de notre devoir de se solidariser avec le peuple syrien qui a tant appuyé la cause palestinienne et le peuple palestinien ».

Dénonçant certaines figures qui font partie du complot contre Damas, l’archevêque Hanna a estimé que la crise en Syrie a révélé la vraie nature de certaines personnalités comme Erdogan et d’autres qui n’épargnent aucun effort pour comploter contre la nation arabe au profit des sionistes.

Il a fustigé le rôle que jouent ces personnalités pour diviser la Syrie et la nation arabe. Cette division permettra à « Israël » d’être plus puissant et de maintenir sa suprématie dans la région, a conclu l’archevêque Hanna.

Avec Sana

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L’interview du président Assad a permis aux Turcs de connaitre mieux la réalité
Interview du président Assad avec le journaliste turcL’écrivain et journaliste turc, Ali Sirman, a affirmé que l’interview accordée par le président Bachar al-Assad, au quotidien turc Cemhurriet a permis au peuple turc de connaitre la réalité telle quelle en Syrie.

Dans un article publié par le quotidien Cemhurriet, Sirman a indiqué que la situation sur le terrain a été retransmise en direct, alors qu’elle est normalement reproduite conformément à la version des capitales occidentales, c’est-à-dire loin de la réalité.

« Toutes les informations publiées selon la version américaine et occidentales se sont avérées erronées », a-t-il dit.

Le journaliste turc a en outre mis en garde contre l’implication de son pays dans le jeu de la partition de la Syrie. Selon lui, la Turquie ne serait pas à l’abri d’une division fomentée par les mêmes parties.

Sirman a enfin fustigé le caractère « très démocratique » du gouvernement d’Erdogan, qui a interdit à quatre autres journalistes de se rendre à Damas pour effectuer cette interview.

Avec Sana

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