« L’israël » au Conseil de sécurité ?
juillet 20, 2013
Samedi 20 juillet 2013
Par Chérif Abdedaïm
LA LOI IMPLACABLE DE L’HISTOIRE DIT QUE LES PUISSANTS CHERCHENT TOUJOURS À PUNIR LES CRIMES DES AUTRES, TOUT EN RESTANT EUX-MÊMES INTOUCHABLES.
Ainsi soit-il ! La nouvelle déléguée américaine auprès des Nations unies, Samantha Power, connue pour sa loyauté au régime sioniste, a dévoilé récemment les efforts déployés par les Etats-Unis pour l’adhésion de « l’israël » au Conseil de sécurité. Cette information a été rapportée par le canard sioniste Yediot Ahronot dans son édition du jeudi 17 juillet dernier. Selon ce quotidien, c’est au cours du discours prononcé devant le Sénat américain lors de sa nomination à ce poste, qu’elle a déclaré qu’elle travaillera pour l’adhésion de l’entité sioniste au Conseil de sécurité. Elle a ajouté: «Les Etats-Unis n’ont pas meilleur ami que « l’israël « de par le monde entier et je travaillerai pour son adhésion au Conseil de sécurité comme un membre provisoire».
Cela dit, que peuvent donc espérer les Palestiniens quand on sait la relation intime d’Obama avec le régime sioniste au point où les responsables sionistes avaient déclaré haut et fort qu’Obama est le meilleur président américain qu’ait connu « I’israël ». Des propos qui se justifient par la politique pro-sioniste d’Obama depuis sa première investiture au moment où les Ghazzaouis succombaient sous les bombes sionistes avec en récompense un bilan macabre de près de 1 500 morts en l’espace de vingt jours. A cette époque, Obama a émis un message très clair, qui feint de rejeter verbalement l’action d’e l’entité sioniste, mais qui a apporté le soutien réel des Etats-Unis à toutes ses actions criminelles dans les territoires occupés et ce, alors que les « israéliens » s’emparent de toutes les terres qu’ils souhaitent en Cisjordanie et condamnent les Palestiniens à vivre dans des cantons.
C’est la conclusion que l’on peut tirer des actes d’Obama avant et après son investiture. A une question qui avait à l’époque taraudé les esprits dans le cadre d’une éventuelle poursuite des criminels sionistes pour crimes de guerre, l’un des analystes avait répondu qu’une telle action ne verrait jamais le jour, car, si cela se réalisait, les Etats-Unis devraient être, eux aussi, poursuivis. Car l’invasion de Ghazza a été une opération « israélo »-américaine.
Outre le soutien diplomatique de Washington, les armes étaient, pour leur majorité, américaines et ont été utilisées en violation des lois américaines ainsi que, bien entendu, du droit international. Mais les Etats-Unis ont toujours pris leurs distances par rapport à toute juridiction internationale, que ce soit la Cour pénale internationale ou la Cour internationale de justice. Cela étant, nous constatons à présent que l’ONU a toujours été une couverture.
Depuis 50 ans, les fondamentalistes chrétiens et les théoriciens de la conspiration des États-Unis et d’ailleurs, déclament avec véhémence sur le nouvel ordre mondial de l’ONU tout en décrivant les États-Unis comme un bastion des libertés et seule puissance qui puisse s’opposer à l’ONU et au monde. Reste maintenant aux responsables palestiniens à dépasser leur «onirisme» d’un Etat palestinien et de prendre le taureau par les cornes… A moins qu’ils se plaisent à jouer les rôles de figurants dans cette comédie diplomatique fabriquée de toutes pièces au moment où leur peuple subit les pires sévices qu’ait connu l’histoire contemporaine.
*La loi de l’ « Histoire »
au contraire de son appelation »conseil de securite »serait plus approprier »conseil d’éradication des peuples libre »