La CIA pourrait liquider des islamistes radicaux en Syrie.
mars 21, 2013
Ce n’est plus un secret que des centaines de combattants jihadistes de plusieurs nationalités sont entrés ces dernières semaines en Syrie en provenance de Turquie, de Jordanie et du Liban, après avoir reçu un entrainement de Marines américains et d’unités spéciales françaises et britanniques dans des camps en Jordanie et en Turquie. Pendant ce temps, des centaines d’entreprises économiques et industrielles ainsi que des sites archéologiques sont systématiquement pillés par des gangs armés au profit du « bandit d’Alep » (le Premier ministre turc) Recep Tayyeb Erdogan, qui veut détruire la Syrie sur les plans économique, culturel et historique, dans une tentative de raviver l’ottomanisme que les Arabes ont déraciné il y a un siècle. Des sources civiles à Dar’aa font état de l’arrivée de centaines de jihadistes munis d’armes antichars, de missiles sol-air et de véhicules tous terrain équipés de mitrailleuses légères et moyennes. Ainsi, la Jordanie a cédé aux pressions des pays du Golfe et des Etats-Unis devenant , après la Turquie et le Liban , un point de passage des mercenaires jihadistes et des armes vers la Syrie. Damas a dernièrement adressé une lettre au Liban lui demandant de mettre un terme aux infiltrations des groupes terroristes à partir de son territoire qui se sont particulièrement intensifiées ces deux dernières semaines. Des dizaines de combattants qui tentaient de pénétrer en Syrie ont été tués et les infiltrations se poursuivent sans interruption. Selon certaines informations, quelques 15000 combattants se trouvent au Liban-Nord et se préparent à se rendre en Syrie après avoir terminé leur entrainement . Ces développements interviennent alors que l’on évoque de plus en plus une solution politique à laquelle sont opposés Londres, Paris , les Saoud et les Thani, avec le soutien des ottomans, plus que jamais déterminés à détruire la Syrie. Le feu du terrorisme ne consumera pas seulement la Syrie mais pourrait se propager au Liban et à la Jordanie, surtout si ces deux pays interviennent dans la situation en Syrie, en ignorant le passage d’hommes et d’armes à partir de leur territoire ou en participant directement au complot . La Jordanie a carrément ouvert ces derniers jours ses frontières aux mercenaires jihadistes alors qu’auparavant elle se contentait uniquement de faciliter le passage des éléments armés entraînés sur son territoire par des agents des services de renseignements américains. A propos de la CIA, celle-ci recueille actuellement des renseignements sur des islamistes radicaux en Syrie en vue de les liquider ultérieurement par des frappes de drones. D’actuels et d’anciens responsables américains, ayant gardé l’anonymat, indiquent que le président Barack Obama n’a pas encore autorisé des attaques de drones en Syrie, mais que le service de contre-terrorisme de la CIA y a récemment affecté plusieurs agents à la surveillance de militants extrémistes. Les agents « chargés de cibler » la Syrie sont basés dans le quartier général de la CIA à Langley (Virginie). Aucune région de Syrie n’est épargnée par la guerre, selon l’Onu «Chaque famille syrienne a été touchée par ce conflit. Cela se traduit par un enseignement public inaccessible, la pauvreté, la faim, le manque d’eau potable, des maladies et l’absence d’assistance médicale. Le pays ne compte plus aucune zone sûre. La population a perdu l’espoir de fin du conflit», indique l’OCHA dans un rapport. Par ailleurs, les Etats-Unis ont permis à leurs citoyens et sociétés de transférer des fonds et d’offrir d’autres services à l’opposition syrienne, en excluant ainsi les rebelles des sanctions imposées il y a deux ans contre l’envoi de toute aide matérielle à la Syrie, rapporte la presse américaine reprise par l’agence Ria Novosti. «L’exportation, la réexportation, la vente ou la livraison directe ou indirecte sont autorisées pour la Coalition nationale des Forces de l’opposition et révolutionnaires syriennes, en tant que seul représentant légitime du peuple syrien», lit-on dans une note générale publiée vendredi par le département américain du Trésor. |