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La Syrie repousse un énième groupe terroriste venant de Turquie


La Syrie est parvenue dans la nuit de lundi à mardi à contrer une tentative d’infiltration d’un groupe terroriste en provenance de la frontière avec la Turquie, tuant deux de ses membres et en blessant d’autres.
Selon l’agence de presse officielle Sana, « les gardes-frontières ont déjoué une tentative d’infiltration d’un groupe terroriste armé dans le village d’Aïn Baida à Idleb (nord-ouest), en provenance de la frontière turque ».
« Les gardes-frontières ont tué deux des membres du groupe terroriste composé de 15 hommes armés », selon Sana.
Pour sa part le correspondant de la télévision iranienne arabophone AlAlam a indiqué qu’aucun membre des Gardes-frontières n’a été blessé.
En revanche, il a affirmé avoir vu des ambulances turques ramasser les tués et secourir les blessés.

Le 6 décembre, les autorités syriennes avaient fait état d’une tentative similaire d’infiltration d’hommes armés en territoire syrien depuis la Turquie. Elles ont affirmé l’avoir repoussée, blessant quelques éléments du groupe qui en comptait 35, alors que les autres se sont évadés.
Le lendemain, la Turquie avait dit qu’elle n’autorisait aucune attaque contre d’autres pays à partir de son territoire. Sachant qu’elle accueille les déserteurs de l’armée syrienne, dont le colonel Riad al-Assaad, le chef de l’Armée libre syrienne, qui mène depuis plusieurs semaines des attaques contre les forces régulières.

Sur un autre plan, l’agence Sana a révélé qu’une explosion a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi sur un gazoduc dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie. Elle a accusé un groupe terroriste armé d’avoir perpétré ce quatrième acte de sabotage près de la ville de Rastan, signalant qu’il n’y pas eu de victimes.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), citant un militant sur place a affirmé que « ni les révolutionnaires ni les déserteurs n’avaient un lien avec cette explosion qui s’est produite sur un gazoduc entre les villes de Talbissé et Rastan ».
Par ailleurs, le correspondant d’AlAlam a signalé que des hommes armés ont lancé des bombes sonores contre des centres électoraux à Homs, alors qu’à Talkalekh, des hommes armés ont pris d’assaut d’autres centres électoraux, au moment où les électeurs syriens participaient pour la première fois à un scrutin municipal pour élire leurs conseils locaux.

Dans le siège des Nations Unies à New York, le représentant de la Syrie Bachar AlJaafari a accusé les Américains et leurs alliés d’ouvrir un nouveau front pour détourner l’attention de l’opinion publique internationale des crimes qu’ils ont commis en Irak. Cette déclaration a eu lieu en marge d’une séance close du Conseil de sécurité consacrée a discuter la situation humaine en Syrie et en Palestine.
Mais la Chine et la Russie ont refusé d’y participer tant que la représentante de l’ONU pour les droits de l’homme Navy Pelay n’est pas présente pour exposer son rapport sur la situation des Palestiniens dans les territoires occupés.

Damas et Téhéran : main dans la main
Sur le plan économique, Damas et Téhéran œuvrent ensemble pour consolider leurs liens. Selon Sana, les travaux de la 9e session du comité de suivi syro-iranien pour la coopération économique commenceront ce mardi à Damas. En Iran, le Parlement a voté un accord de libre-échange avec la Syrie qui prévoit de créer, d’ici cinq ans, une zone libre commerciale entre les deux pays qui sont chacun soumis à des sanctions internationales, selon la télévision d’Etat.

« Cet accord est une réponse ferme aux Etats-Unis et à leurs alliés européens et régionaux qui consacrent des milliards de dollars pour changer le régime politique en Syrie », a expliqué Allaeddine Boroujerdi, président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement, en défendant le projet de loi.

A la lumière de la conjoncture actuelle, l’Agence syrienne de développement des exportations (ADE) a conseillé l’augmentation des volumes des échanges commerciaux avec l’Iran via la réactivation de l’accord du libre commerce entre les deux pays et la consolidation des relations distinguées avec l’Irak et le Liban.

Les chiffres publiés par l’ADE sur les échanges commerciaux entre les deux pays montrent que la Syrie y exporte moins de 6 Mrds LS, soit le taux d’1% de ses exportations, alors qu’elle en importe pour le montant de 16 Mrds LS, l’équivalent de 2% de la totalité de ses importations.
Selon l’agence, la Syrie a réalisé un accroissement de 22% au cours du 1er trimestre 2011 par rapport aux indices de l’an 2010, puis a subi une baisse de 30% au cours du 2ème trimestre pour revenir au 3ème trimestre à ses taux moyens normaux avec une baisse de 4%.
Dans une étude publiée par Sana, l’ADE indique que la majorité des exportations syriennes vers les pays arabes sont des articles non pétroliers et représentent 40% de la totalité des exportations syriennes alors que les importations des pays arabes représentent 15% de la totalité de ses importations.
Selon l’étude, c’est l’Irak qui occupe la 1ère place parmi les partenaires commerciaux de la Syrie avec 26% de la totalité des exportations syriennes, et 70% des exportations syriennes vers les pays arabes.
Quant aux échanges commerciaux avec la Turquie, ils comptent 5% de ses exportations d’une valeur de 28 Mrds LS, et 10% de ses importations d’une valeur de 81Mrds LS.
La même étude souligne la hausse du volume des importations syriennes de la Chine au cours du 1er trimestre de cette année représentant un taux de 22%, alors que ces importations avaient baissé au cours du 2ème trimestre à 25% et au 3ème trimestre à 40%. La Syrie exporte aux pays de l’Union européenne des produits d’une valeur de 210 Mrds L.S., soit 37% de ses exportations, et ce, en prenant en considération que la majorité de ces exportations est pétrolière, alors qu’elle importe des pays de l’Union des produits d’une valeur de 211 Mrds L.S., soit 26% de ses importations.
les auteurs de l’étude ont recommandé la conclusion de mémorandums d’entente entre la Banque centrale et les autres banques de Syrie avec les banques similaires dans les pays amis pour assurer l’échange des marchandises en monnaie locale, et ce, en évitant le recours au dollar ou à l’euro.
S’agissant des exportations pétrolières, l’étude a recommandé l’orientation vers l’Orient, aussi bien pour exporter le pétrole que pour profiter des technologies russes dans le domaine de l’exploration et des expertises iraniennes pour atténuer les impacts de l’embargo.

Source: Divers 13-12-2011 –

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