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L’ASL s’active au Liban


L’ASL s’active au Liban
La présence des miliciens de l’Armée syrienne libre au Liban ne faisait plus aucun doute. Depuis que plusieurs rapports médiatiques (dont entre autres le Figaro et le Monde entre autre) en ont rendu compte. Ils étaient alors camponnés surtout au nord du Liban, à proximité des régions syriennes frontalières.Mais il semble que cette milice ait décidé d’élargir son champ d’action vers la capitale libanaise. La participation de ses militants au rassemblement des obsèques du directeur de la direction des renseignements des Forces de Sécurité intérieure le général Wissam al-Hassan était flagrante.

Sans compter qu’ils faisaient partie de la tentative menée par les forces du 14 mars ce jour-là d’occuper le Sérail, le  siège du cabinet libanais et de faire renverser le gouvernement.

 

Leurs drapeaux parlaient pour eux. Quoiqu’ils n’étaient pas les plus nombreux, aux côtés des étendards des autres partis libanais, mais ils étaient surement les plus énormes.

 

L’un d’entre eux a même été arboré au sommet de la statue des martyrs, au-dessus de tous les autres.

Miliciens armés dans les rues de Beyrouth

 

De plus, Ils sont accusés d’avoir fait partie des miliciens qui se sont déployés dans les rues de la capitale libanaise et d’y avoir semé la terreur. Sur les cent miliciens qui ont été arrêtés ces deux derniers jours par l’armée libanaise, 34 d’entre eux sont des Syriens. Le 21 octobre, 8 miliciens de l’ASL avaient été capturés dans la région d’Al-Kaa du nord, frontalière avec la région syrienne de Qosseir et qui est complètement envahie par des centaines de miliciens syriens.

Plus encore, certains d’entre eux planifiaient pour attaquer l’ambassade de la Russie à Beyrouth. Selon des sources libanaises informées de cette affaire, citées par le journaliste libanais Nidal Hémadé, cet assaut devait en principe avoir lieu durant le mois de Ramadan qui s’est écoulé. Mais il a été avorté car les forces de sécurité ont pu le découvrir en surveillant un syrien qui réside dans la Bekaa du nord, aux confins avec les régions syriennes, alors que l’idée de l’opération en était encore à ses débuts.

L’homme arrêté se devait d’être le lien avec un groupuscule salafiste en Syrie qui se devait de la mettre en exécution. Il semble que c’est le bataillon Nusrat (différent de Jabhat-Nusrat d’Al-Qaïda)  lié au Frères musulmans syriens et en particulier à leur dirigeant Farouk Tayfour qui se trouve actuellement en Turquie.

Michel AounLe chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun est monté mardi au créneau pour fustiger le laxisme des forces de l’ordre avec la présence des miliciens de l’ASL au Liban.

Selon lui ils entrent au Liban en tant que réfugiées, puis ne tardent pas à se transformer en miliciens, qui s’insurgent et s’accrochent avec l’armée libanaise et les forces de l’ordre.

Rappelant que les deux responsables américains Joe Lieberman et Jeffrey Feltman avaient exigé lors de leur visite au Liban de laisser le champ libre à l’ASL dans la région du ‘Akkar, cet homme qui avait lutté corps et ame pour faire sortir les forces syriennes du Liban a trouvé pertinent de signaler que certains de ces miliciens faisaient partie de ces forces!

 

 

Prise dans le piège syrien, la Turquie redécouvre le dialogue régional
Erdogan et Ahmadinejad à BakouMenacée d’être entraînée par le conflit syrien qui fait rage à ses portes, la Turquie vient d’opérer un discret changement de pied diplomatique en reprenant langue avec les deux principaux alliés du régime du président Bachar al-Assad, l’Iran et la Russie.
Ce n’est pas un revirement complet mais le virage est spectaculaire. Après avoir vainement tenté de jouer les médiateurs puis pris le parti de la rébellion contre le régime de Damas et ses soutiens, Ankara semble avoir redécouvert les vertus du dialogue régional.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lui-même donné la semaine dernière le ton de cet ajustement lors d’une rencontre opportunément médiatisée avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à Bakou.
Après avoir longtemps refusé d’évoquer la question syrienne avec son pays, M. Erdogan a proposé à Téhéran de l’inclure dans un mécanisme de coopération destiné à faire baisser les tensions suscitées par le conflit syrien chez tous ses voisins.
« Ce mécanisme trilatéral pourrait concerner la Turquie, l’Egypte et l’Iran », a-t-il suggéré, « un autre mécanisme pourrait réunir la Turquie, la Russie et l’Iran, et un  troisième la Turquie, l’Egypte et l’Arabie saoudite ».
« Il s’agit là d’un changement significatif de la position d’Ankara », a noté l’éditorialiste du quotidien de langue anglaise Hürriyet Daily News, « il y a encore quelque mois, Ankara ne voulait pas entendre parler de discussion sur la Syrie impliquant la Russie ou l’Iran en insistant sur leur soutien inconditionnel au président Assad ».
Ces dernières semaines, la guerre civile qui ensanglante la Syrie est devenue un souci majeur pour le gouvernement turc. Plus de 100.000 réfugiés syriens ont franchi ses frontières pour fuir les combats et suscitent la grogne d’une partie des populations turques locales.
Et depuis le bombardement syrien du village d’Akçakale début octobre, l’armée turque est sur le pied de guerre et riposte systématiquement à chaque tir d’obus sur son territoire. Tout le long de leur frontière commune, la tension entre les deux pays est à son comble et a fait ressurgir le spectre d’un débordement du conflit.
Virage diplomatique contraint 
    

Sans surprise, l’opposition turque a vu dans cette poussée de fièvre l’échec de la diplomatie turque dans cette affaire et accuse ouvertement le gouvernement islamo-conservateur de vouloir précipiter le pays dans une guerre à laquelle une très large majorité de Turcs est farouchement opposée.
Autant de raisons qui ont contraint les autorités d’Ankara à chercher l’apaisement. « Si, d’un côté, la Turquie poursuit sa politique de confrontation avec la Syrie, de l’autre elle souhaite aussi s’impliquer dans les efforts de paix », résume l’éditorialiste du quotidien libéral Milliyet Sami Kohen.
Officiellement, il n’est pas question de virage politique. La Turquie n’a « jamais » écarté les initiatives régionales, assure à l’AFP un diplomate turc, rappelant son soutien à un « quartet » de négociateurs réunissant Le Caire, Ankara, Téhéran et Ryad.
N’empêche. Longtemps à couteaux tirés, la Turquie et l’Iran font désormais cause commune pour soutenir l’appel au cessez-le-feu lancé par le médiateur Lakhdar Brahimi. De même, Ankara et Moscou ont repris des contacts actifs et tout fait pour minimiser l’incident provoqué par l’interception d’un avion civil syrien accusé par Ankara de transmettre du matériel militaire qui n’a jamais été montré.
Reste à déterminer l’efficacité de cette nouvelle version de la politique dite de « zéro problème avec mes voisins ». Théorisée par le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, elle semblait définitivement enterrée par la crise syrienne.
« La Turquie est désespérée depuis dix-neuf mois », estime l’expert Soli Ozel, de l’université Bilgi d’Istanbul. « Elle n’est pas assez forte pour peser sur la situation en Syrie, pour convaincre les alliés de la Syrie (de trouver une solution), ni pour convaincre ses propres alliés de la soutenir », diagnostique M. Ozel.
« Je pense que les responsables turcs sont en train de redécouvrir les avantages du +aucun problème avec mes voisins+ », juge lui aussi un diplomate occidental, « ils ont compris que la Turquie n’était pas seule et que, même si elle était une puissance, elle ne pouvait pas se passer d’amis ».

Source: AFP

 

mercredi, 24 octobre 2012

Davutoglu propose de former les terroristes de l’ASL au Yémen                                                                                        Il veut s’en débarrasser?

Davutoglu propose de former les terroristes de l'ASL au Yémen
Après quelques jours de silence, Le ministre turc des AE nous revient avec une nouvelle proposition :

 » il faut entrainer les éléments de l’ASL dans une base militaire située au Yémen et il faut les fournir en armes et munition ». selon Braghesh net, Davutoglu a formulée d’ailleurs cette demande auprès des officiels yéménites lors de sa récente visite au yémen. « Sanaa n’a pas encore donné sa réponde, affirme le site . Davutoglu s’est entretenu avec les autorités de Sanaa de l’achat des armements russes pour l’ASL !! l’Emir Du qatar avait fait une proposition similaire au président yéménite, une proposition quiavait été rejetée.

Sondage: la majorité des turcs refuse l’ingérence de leur pays en Syrie
Les Turcs dénoncent la politique d’Erdogan dans la crise syrienne comme étant une menace à la sécurité de la région , pire elle excute un agneda occidental qui ne tient pas compte des intêrets du peuple turc!
Selon un sondage publié par le quotidien turc Hürriyet,  la majorité des Turcs rejettent toute ingérence dans les affaires syriennes, en dépit de l’escalade des tensions dans les relations entre les deux gouvernements.Le sondage a interrogé 1.500 personnes dans 18 provinces :  51%  ont répondu qu’ils veulent que  la Turquie adopte une position impartiale  et ne s’implique guère dans la crise syrienne.

18% ont exprimé leur soutien pour le rôle de la Turquie en tant que médiateur entre les parties impliquées dans le conflit, tandis que 7% soutiennent que la Turquie offre une aide économique à la Syrie.

Le centre d’études stratégiques Bilgesam avait publié un sondage  en Juin  dernier montrant que 75% des Turcs sont hostiles à une action militaire d’Ankara contre la Turquie!

Des milliers de citoyens turcs ont manifesté dans les villes d’Istanbul, Ankara et dans d’autres villes, pour protester contre la politique du gouvernement Erdogan dans la crise syrienne : une politique qui , selon les manifestants encourage la tension, menace la sécurité dans la région et exécute des agendas occidentaux qui ne servent pas les intérêts du peuple turc.

mercredi, 24 octobre 2012 17:33

Iran : Les propos des chefs de la diplomatie canadienne et française, irresponsables (Mehmanparast)

 IRIB- Les propos des ministres canadien et français des Affaires étrangères  sur le programme nucléaire civiles iraniennes sont irresponsables.

Le Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères,  Ramin Mehmanparast, a qualifié d’irresponsables les déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius et rejeté ses allégations sans fondement intervenues sous des pressions politiques. La RII a toujours connu la France en tant que pays souhaitant voir  les instances  internationales jouer un rôle actif dans le cours des événements, mais il semblerait  que le gouvernement français est en train de s’éloigner de sa  positon traditionnelle sur la scène internationale, a précisé Mehmanparast avant de souhaiter  que le  ministre français des Affaires étrangères ne répète pas les  erreurs des anciennes autorités de ce pays qui avaient opté pour une attitude dure vis-à-vis de la RII d’autant plus que certains d’entre eux avaient même devancé les États-Unis et le régime sioniste dans ce domaine. « Nous souhaitons que le chef de la diplomatie française reste attaché aux droits internationaux, à l’équilibre et la logique, a souligné Mehmanparast.

 

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