Le CRIF à la manœuvre contre la libération de Georges Abdallah
janvier 18, 2013
« La campagne pour la libération de George Ibrahim Abdallah n’est qu’une illustration supplémentaire du soutien affiché de la grande majorité des organisations pro-palestiniennes en France au terrorisme palestinien » , écrit le CRIF sur son site
Le terrorisme israélien contre des bébés calcinés au phosphore à Gaza, contre des enfants palestiniens torturés dans les prisons israéliennes, cela ne choque pas M. Prasquier & Co.. Du moment que c’est l’occupant qui impose sa terreur tous les jours depuis des dizaines années, qui assassine femmes, enfants et vieillards dans les villages ou camps de réfugiés, à Sabra et Chatila, comme à Gaza ou en Cisjordanie, ce n’est pas choquant.
Larguer des missiles sur des écoles à partir d’avions sans pilote, contaminer l’eau des Palestiniens, les faire mourir par manque de soins en les enfermant à double tour et faire des cartons sur les femmes enceintes et les enfants, ça c’est noble, et c’est même de la technologie qu’Israël se vante d’exporter.
Plus c’est petit, meilleur c’est
Une balle = 2 morts !
Mais prendre les armes pour défendre son pays, sa terre, ce serait honteux. il faudrait se repentir. Les résistants de la seconde guerre mondiale qui ont commis des attentats et fait tuer de nombreux otages se sont-ils repentis ?
Que préconise le CRIF pour ceux qui ne veulent pas se laisser exterminer, qui ne veulent pas abandonner leurs terres aux mains des voleurs, qui refusent de connaître le sort des Indiens d’Amérique, ni celui des Juifs exterminés dans des camps ? Quelle est la solution pour ceux qui voudraient vivre libres et en sécurité ?
Les Palestiniens ont tout essayé. Et quand ils recourent à la lutte non violente, Il se font tuer comme Rachel Corrie ou Tom Hurndall ; ils se font arracher un œil comme Matan Cohen. Ou ils se dont administrer des médicaments pour chiens pendant des années dans les geôles où l’occupant les envoie croupir de manière totalement illégale.
Rachel Corrie délibérément écrasée par un bulldozer israélien le 16 mars 2003 alors qu’elle tentait de s’opposer à la démolition d’une maison à Rafah
Non Monsieur Prasquier, vous qui avez fait afficher le portrait de Gilad Shalit sur toutes les synagogues pour bien faire l’amalgame entre la religion juive et l’occupation israélienne, vous ne parviendrez pas à nous faire rougir de défendre la liberté, ni à faire passer Israël pour un petit État civilisé qui ne cherche qu’à se défendre.
Le monde entier voit comment Israël multiplie chaque jour les colonies, emprisonne des enfants ou de jeunes footballeurs, détruits des centaines de maisons, déracine des milliers d’oliviers, emmure toute une population et refuse d’accorder les mêmes droits à ses citoyens en fonction de leur religion.
Vous défendez un État qui a préféré se dispenser de constitution, un État d’apartheid où seul le mariage entre juifs est reconnu, où le droit à l’objection de conscience n’existe pas, et où l’on jette en prison les jeunes qui ne veulent pas servir dans une armée d’occupation.
C’est votre idéal, un idéal sanguinaire et ségrégationniste. Ce n’est pas le nôtre.
Nous qui revenons de la bande de Gaza, pouvons vous dire que vous n’êtes pas prêts d’empêcher les Palestiniens de résister, malgré les armes ignobles que vous utilisez sans le moindre état d’âme.