LES CLINTON VONT-ILS SABOTER LE RAPPROCHEMENT US/IRAN ? FRANKLIN LAMB
décembre 16, 2013
DOSSIERS-RÉFLEXIONS-IDÉES, GÉOPOLITIQUE
FRANKLIN LAMB
16 DÉCEMBRE 2013 AVIC
4611720-quand-les-clinton-volent-au-secours-d-obamaIls le feront, s’ils le peuvent, et en se liguant avec le lobby sioniste américain, ils le pourraient. Ce dernier est actuellement désireux de financer et de promouvoir le nouveau projet de Clinton, selon des sources de La Nouvelle-Orléans proches du conseiller politique James Carville, un vétéran de trois campagnes présidentielles des Clinton et deux d’Obama. Carville a publiquement juré récemment, alors qu’il était de sortie pour boire un verre avec des copains dans son bar préféré dans le quartier français, qu’il en avait fini avec le « proxénétisme pour les Clinton. » Mieux, il en était venu à « vraiment admirer l’actuel président ».
Malgré les biens immobiliers de Clinton, maintenant évalués à des dizaines de millions de dollars qui continuent leur expansion rapide depuis les jours de la Maison Blanche, l’ancien président serait souvent colérique et grognon ces jours-ci.
Pour le dire simplement, le problème de Bill a un rapport avec son prochain «troisième acte» de sa vie. Le Clinton veut que La Clinton retourne dans le bureau ovale qu’il estime lui appartenir. Mais La est fatiguée et se plaint qu’elle ne veut pas vraiment passer par une autre épuisante et humiliante (son mot) campagne présidentielle. Se rajoute, on l’imagine, à la pression interne à la maison, le fait que la campagne présidentielle de 2016 a déjà commencé, étant donné que les aspirants à la Maison Blanche parcourent l’Iowa et le New Hampshire et d’innombrables autres endroits pour lancer leurs « ballons d’essai ».
Mme Clinton aurait entendu les ferventes prières et les doux murmures de son mari lui disant que tout ce qu’elle avait à faire c’est de se concentrer à se faire élire en Novembre 2016 et qu’il l’aidera beaucoup dans sa campagne. Si les choses fonctionnent comme espérées, le nom de La Clinton sera sur les papiers officiels de la Maison Blanche, mais Le mènera la danse jusqu’en 2024 « dans les coulisses et fera un travail inestimable pour l’Amérique ». Ceci nous a été rapporté par un ancien membre du Comité National Démocrate avec qui cet observateur a été membre en Oregon il y a quelques années.
Il y a plusieurs problèmes en surface, certains apparemment non prévus, avec le plan apparemment soigneusement élaboré de l’ancien président. L’un des principaux, qui devient de plus en plus important est le président Obama. Selon la même source, « Barack semble menacer de sortir du moule de l’Oncle Tom pour devenir arrogant et radical et réaliser toutes les choses auxquelles il prétend avoir cru depuis l’enfance, mais qu’il avait mis de côté jusqu’à son dernier mandat ». L’histoire américaine révèle de nombreuses transformations similaires de présidents canards boiteux qui se surpassaient dans leur dernier mandat. Obama semble prêt à se battre pour ça.
Comme il discute de plus en plus en privé avec des amis au Congrès, Barack Obama veut sortir les Etats-Unis, au moins dans une certaine mesure, du bourbier du Moyen-Orient, mettre fin à plus d’une décennie de guerres criminelles, obtenir du réel dans la «guerre contre le terrorisme» bidon et diminuer le financement US et même alléger la couverture politique des États-Unis et des Nations Unies pour le régime sioniste occupant encore illégalement la Palestine. Il est tout aussi passionné dans son désir de « reconstruire les écoles de l’Amérique, son système de santé et ses infrastructures », comme il l’a souligné lors de ses apparitions conjointes avec le candidat républicain Mitt Romney, peu avant la prestation plus musclée que prévue d’Obama le soir des élections.
En outre, les républicains ne semblent pas être beaucoup connectés avec les électeurs et ils ont encore à capitaliser sur les faiblesses d’Obama. Le camp Clinton voit le legs qu’espère laisser Obama comme fatal à ses chances, non moins que lorsqu’il devient ouvertement livide quand Tel-Aviv fait obstruction pendant les «négociations de paix» dont il serait venu à penser qu’elles sont un stratagème pour voler un peu plus les terres des palestiniens et saper toute perspective réaliste pour un Etat palestinien viable.
On dit que les Clinton croient que si Obama se détache de l’establishment de Washington et revient aux idées de sa mère non conformiste, qui était une militante, une étudiante multiculturelle libérale qui non seulement préconisait l’égalité raciale et l’égalité des sexes, mais avait épousé un Africain, que les américains de droite et le lobby sioniste vont s’unir pour mettre un républicain à la Maison Blanche.
Un conseiller politique au Capitole qui suit la politique présidentielle affirme qu’au cours des dernières semaines un élément est venu symboliser les objectifs de l’administration Obama et l’héritage potentiel d’Obama, qui restaure un minimum de normalisation dans les relations américano-iraniennes. John Kerry, lui-même un potentiel candidat à la Maison Blanche en 2016, et celui qui est bien placé pour gagner dans les urnes par son rôle, puisque ses vues et celles d’Obama sont de plus en plus en phase avec l’opinion publique américaine, qui, selon un récent sondage favorise de meilleures relations avec l’ Iran par plus de 80%.
Pour Le Clinton et son équipe, ce ne sont pas de bonnes nouvelles, encore moins pour le lobby sioniste du Congrès qui vote avec fidélité et constance pour les intérêts d’Israël, les mettant au-dessus des besoins et les souhaits de leurs propres mandants. Pour cette raison, Tel Aviv a tout fait pour forcer le Congrès à imposer plus de sanctions sur le peuple d’Iran et à élever des obstacles à l’initiative Obama-Kerry. Cette semaine, ils ont à nouveau échoué à saborder les espoirs pour une amélioration des relations américano-iraniennes. Ils ont essayé comme ils pouvaient, d’imposer des menaces qui obligeraient le gouvernement Rouhani à Téhéran de se retirer de leur jeu,dans lequel le côté américain était sérieux au sujet de la résolution du dossier nucléaire et l’amélioration des relations avec la levée de certaines des sanctions politiques américaines; sanctions qui avaient, de plus en plus, pris pour cible la population civile de la République islamique, avec l’espoir d’enflammer un mouvement de rue pour un changement de régime, en raison de la hausse du coût des denrées alimentaires et des produits de consommation, et l’indisponibilité de certains médicaments de soins chroniques.
Les personnages du casting convoqués par l’AIPAC, comme pour une pièce à Broadway, des élus du Congrès comme Eric Cantor, Mark Kirk, Ed Royce, Elliot Engel, Robert Menendez, Michael McCaul, Brad Sherman, entre autres, n’ont pas réussi à contrecarrer les arguments de John Kerry à la fin de cette semaine devant le Congrès quand il a plaidé en faveur de plus de temps pour voir ce qui se passera au cours des six prochains mois. Le représentant du 5 e district du Maryland, a effectivement hésité et a laissé le lobby en plan dans ses efforts pour faire avorter l’initiative Maison Blanche. Parfois, ils peuvent changer – trop tard cependant.
Kerry a fait équipe avec Obama dans la décision de la Maison Blanche de sévir contre les compagnies pétrolières et de transport pétrolier accusées d’aider l’Iran à contourner les sanctions économiques, un geste de la Maison Blanche où elle semble gagner du terrain dans sa lutte pour empêcher le Congrès d’adopter des restrictions encore plus sévères qui menacent de faire dérailler les négociations nucléaires avec la République islamique. « Nous allons continuer à prendre des mesures contre ceux qui se soustraient, ou qui tentent de se soustraire à nos sanctions multiples sur l’Iran », a dit au Congrès cette semaine David S. Cohen, sous-secrétaire du Département du Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier. « Ne vous méprenez pas à ce sujet, l’Iran est toujours hors-limites pour la plupart des transactions pétrolières et bancaires », a déclaré Cohen.
Les actions contre les entreprises asiatiques, européennes et iraniennes ont été annoncées quelques instants avant que deux des meilleurs experts de l’administration sur l’Iran aient comparu devant un comité sénatorial pour prévenir que l’imposition de nouvelles sanctions pourrait condamner toute chance d’un accord final avec l’Iran sur les limites permanentes au programme nucléaire du pays. Il a été rapporté que la Maison Blanche avait aimé ce moment qui a permis de contrer le projet sioniste.
La fin de cette semaine, selon une ancienne assistante qui affirme qu’elle a renoncé aux politiques, le mot du camp Clinton est que Bill a apparemment conclu que la Clinton ne peut pas assurer le bureau ovale sans le feu vert (comme la couleur de la monnaie américaine) en provenance de Tel-Aviv.
Franklin Lamb est un ancien membre du Comité national démocrate représentant l’Oregon. Il fait du bénévolat avec le Programme de bourses de Sabra et Chatila ( sssp-lb.org )
Traduction Avic