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Les Etats-Unis sont en train d’échafauder une nouvelle coalition anti-syrienne


Les Etats-Unis sont en train d’échafauder une nouvelle coalition anti-syrienne

Konstantin Garibov

 

 

Les États-Unis ont l’intention de renforcer la coordination avec leurs partenaires de l’OTAN pour précipiter la chute du gouvernement légitime en Syrie. La secrétaire d’État Hillary Clinton en a discuté par téléphone avec ses collègues de Grande Bretagne, de France, d’Allemagne et de Turquie.

Les interlocuteurs cherchaient notamment à coordonner les mesures d’aide supplémentaires à l’opposition syrienne. A en juger par le caractère urgent de la visioconférence, l’aide serait également accordée dans les plus brefs délais. Pour renverser le régime de Bachar Assad, les combattants recevront armes, munitions, moyens de liaison, données de renseignement et de nouveaux groupes de mercenaires.

L’expert de l’Institut d’études d’Orient de l’Académie des sciences Boris Dolgov a qualifié la visioconférence sur la Syrie avec la participation des principaux pays de l’OTAN de prélude à la reprise de l’expérience de destitution des régimes indésirables testée il y a un an en Libye.

«  C’est la volonté non dissimulée de reproduire le scénario libyen. Il n’y a pas longtemps Clinton a évoqué la possibilité d’introduction de la zone d’exclusion des vols. C’est en fait l’appel à une ingérence armée dans les affaires intérieures syriennes. La zone d’exclusion, c’est la destruction des systèmes de défense anti-aérienne, les bombardements et les frappes par missiles de croisière. C’est l’intervention militaire en Syrie qui ne peut se faire qu’au détour de l’ONU puisque la Russie et la Chine ont à trois reprise frappé de leur véto les résolutions du CS de l’ONU ouvrant la voie au scénario du règlement de la crise en Syrie à la libyenne « .

Ceux justement que l’Occident avait activement soutenus en Libye avec de l’argent et des armes, combattent aujourd’hui activement le régime de Bachar Assad. Les mercenaires étrangers sont principalement concentrés dans le nord de Syrie où se poursuit la bataille d’Alep, capitale économique du pays. De la victoire dans cette bataille dépend l’issue de tout le conflit en Syrie. Le politologue Stanislav Tarassov estime que l’opposition n’est pas en mesure obtenir l’effet escompté par l’Occident et certains pays du Golfe Persique malgré une aide extérieure massive :

«  Le Conseil national syrien basé à l’étranger, n’a pas réussi  à se fixer en Syrie si bien que cette partie du scénario libyen a échoué en Syrie de même que la tentative de mettre la main sur Alep pour y créer comme à Benghazi (Libye) un gouvernement de transition « .
En même temps, l’Occident intensifie la guerre de propagande contre le régime de Bachar Assad avec l’aide de ses partenaires dans certains pays arabes.

french.ruvr.ru

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