Les rapports et les articles de presse occidentaux soulignent la débandade des gangs terroristes en Syrie et les dissensions qui minent leurs rangs. Dans le même temps, les façades politiques des oppositions syriennes, créées par l’Occident, sont en faillite.
mars 11, 2013
Les rapports occidentaux reconnaissent que l’Etat syrien a étendu son emprise sur de vastes zones, et contrairement à certaines informations, le gouvernement contrôlerait 80% du territoire et toutes les grandes villes et la campagne environnante. Les affrontements avec les gangs terroristes se concentrent dans la campagne proches de la frontière turque dans les provinces d’Idleb et d’Alep et certains bastions limitrophes du Liban, dans la campagne de Damas et de Homs.
La décision de créer des forces populaires supplétives de l’armée, appelées Forces de défense nationales, formées de réservistes, constitue un développement stratégique, dont on a commencé à constater les conséquences sur le terrain. A Alep, par exemple, 20000 jeunes se sont enrôlés en une semaine dans les rangs de la Garde républicaine après l’autorisation accordée aux recrues de servir dans leurs régions d’origine.
Les Forces de défense illustrent l’unité nationale, un des facteurs nécessaires pour remporter la guerre contre le terrorisme.
Les rapports stratégiques occidentaux et israéliens assurent que l’armée syrienne, tout en résistant à la guerre terroriste, planifiée et financée par les puissances coloniales et impérialistes, a réussi à préserver intactes ses unités militaires chargées de faire face à toute offensive terrestre israélienne ou intervention étrangère. Elle a conservé ses capacités stratégiques de défense nationale.
En plus des capacités militaires de l’Etat syrien, les alliés de Damas ont intensifié et adapté leur aide multiforme dans le cadre d’une relation de partenariat pour conter-carrer les plans hégémoniques des Américains et Occidentaux.
L’Iran, de son côté, a exécuté son engagement à soutenir le gouvernement et le peuple syrien, à travers la signature d’un accord permettant à Damas d’emprunter à l’Iran jusqu’à un milliard de dollars à des taux d’intérêts préférentiels.
Confrontés à ces réalités incontournables, les Occidentaux sont à la recherche d’une stratégie de repli mais refusent encore d’admettre leur défaite.
Aussi, les prochains mois seront-ils riches en développements, caractérisés par le renforcement de l’emprise de l’Etat syrien sur l’ensemble du territoire et le recul des terroristes. Cette équation inévitable contraindra Washington à accepter les mécanismes de fin de la violence, qui passent forcément par l’arrêt du financement et de l’armement des groupes terroristes.