Les renseignements saoudiens soutiennent les salafistes du Sinaï…
août 12, 2012
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Selon radio Austin, une source médiatique norvégienne, citant des sources européennes diplomatiques, « l’émergence dans le Sinaï de groupes salafistes wahhabites militants qui menacent la sécurité du territoire égyptien et l’armée , est en fait le résultat d’un travail continu fruit d’ une coordination du renseignement saoudien avec celui occidental il y a plus d’un an, dans le but de déstabiliser l’Égypte après la chute du régime de Moubarak ».
C’est du moins ce qu’a rapporté la chaîne satellitaire iranienne alAlam qui a ajouté que « selon le site Nahrein Net des officiers saoudiens , expérimentés et disposant dans la région d’agents dans les groupuscules radicales salafistes, sont rentrés en contact avec les groupes salafistes en Égypte pour préparer une série d’actes terroristes contre le nouveau régime en Égypte en vue de déstabiliser sa sécurité et empêcher la réalisation des engagements pris par le Président Mohamed Moursi envers le peuple égyptien ». Toujours selon des sources européennes, la radio norvégienne Austin a précisé « que le régime saoudien a travaillé pendant plus d’un an pour renforcer la capacité des groupes salafistes via deux voies : la première , à travers son service de renseignement qui a planté ses agents dans les groupuscules jihadistes wahhabites en Égypte, notamment le Sinaï . La deuxième à travers des associations caritatives saoudiennes et de certains pays du golfe Persique, toutes opérant en coordination avec les services de renseignements saoudiens pour financer ces groupes de manière régulière et avec des sommes colossales allant jusqu’à des dizaines de millions de dollars sous la façade de la construction de mosquées et de centres salafistes ». Selon une source médiatique norvégienne, les États-Unis est Israël ont fait appel à l’expertise des renseignements saoudiens pour créer des groupes jihadistes salafistes au Sinaï en vue de garder Égypte dans une instabilité.. > Dans son rapport, la radio norvégienne souligne, citant des sources diplomatiques occidentales, que « les États-Unis et Israël craignent sérieusement que les sentiments d’animosité et de haine contre Israël ne contaminent les islamistes du parti de la Justice et de la liberté, le bras politique du mouvement des Frères musulmans, et aussi les partis libéraux en Égypte au point de former une sorte de pression sur le président et le gouvernement égyptiens pour réexaminer les accord de paix de Camp David et les corriger conformément aux intérêts de l’Égypte . Surtout que des politiciens, des écrivains et des chefs religieux ont écrit récemment de nombreux articles remettant en question les accords de Camp David comme ayant été rédigés en faveur d’Israël et ce il y a des années » ! > « Il était donc logique d’ investir des groupes salafistes dans les villes en Égypte pour provoquer des crises; sans compter le rôle des agents pour remuer des conflits sectaires entre les musulmans et les coptes, ou créer des groupes salafistes extrémistes dans le désert du Sinaï ou dans les montagnes pour attaquer l’armée égyptienne et provoquer une forme d’instabilité chronique au sein du nouveau régime égyptien, estimé par Israël comme une menace pour sa sécurité et sa stabilité » souligne la source norvégienne. > AlAlam rapporte que « pour d’atteindre cet objectif, les États-Unis et Israël ont fait appel au service de renseignement saoudien qui jouit d’une expérience dans ce domaine à travers ses contacts et ses agents jihadistes wahhabites en Irak, en Syrie , en Afghanistan et au Pakistan ». > Dans son rapport, la radio Austin estime que « l’observateur des événements en Égypte sait pertinemment que le plan qui vise l’Égypte consiste à ce que ce pays reste en situation de crise et d’ébullition. Il n’est pas question de permettre aux choses de se résoudre ou que les problèmes des citoyens se résolvent par la réalisation de promesses. Que ce soit à travers la crise de l’énergie ou celle de l’accumulation de déchets en passant par celle entre coptes et musulmans pour se terminer par une crise sécuritaire dans le Sinaï. Il n’est pas surprenant d’assister dans les prochains mois à des attentats dans les villes égyptiennes contre des civils». > Et de conclure : « Il faut être naïf pour croire que ces crises sont nées de façon spontanée et qu’elles ne font pas partie d’un plan visant à saboter toute réforme en Égypte, comme cela s’est produit en Irak ou comme ce qui se passe en Syrie. Sachant qu’aujourd’hui, ce genre d’informations est non seulement exprimé publiquement par des diplomates et des agents du renseignement mais même les médias dans les pays européens les diffusent ». |