L’HOMME QUI A DONNÉ VIE À TOUT UN PEUPLE ET À TOUT UN CONTINENT.
mars 6, 2013
Décès du président Hugo Chávez
mardi 5 mars 2013, par La Rédaction
Le président vénézuélien Hugo Chávez est décédé mardi à Caracas des suites d’un cancer, a annoncé à la télévision publique le vice-président Nicolas Maduro. « Nous avons reçu l’information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd’hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias après avoir combattu avec acharnement contre une maladie depuis presque deux ans », a déclaré M. Maduro, au bord des larmes.
Depuis la veille, l’incertitude planait sur le sort du président, hospitalisé dans un établissement militaire de la capitale. Il luttait depuis juin 2011 contre un cancer dans la zone pelvienne et son état de santé s’était aggravé ces dernières heures, selon le gouvernement.
Au pouvoir depuis 1999, Hugo Chavez avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans en octobre, avant d’être à nouveau opéré le 11 décembre à Cuba, pour la quatrième fois. Il n’était plus jamais apparu en public depuis.
Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta, dans les llanos (sud du Venezuela), décédé le 5 mars 2013 à Caracas, est un militaire et homme d’État vénézuélien.
Il est le 52e président de la République bolivarienne du Venezuela du 2 février 1999 à sa mort, des suites d’un cancer. Il était auparavant le chef du parti politique du Mouvement Cinquième République depuis sa fondation en 1997 jusqu’en 2007, quand il devint le chef du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV). Se revendiquant du bolivarisme et d’un « socialisme du 21e siècle », il a mis en place un ensemble de réformes, désigné sous le nom de « Révolution bolivarienne », et comprenant la promulgation d’une nouvelle constitution, une politique de « démocratie participative », et la nationalisation des industries clés.
Il y a moins de 40 minutes, le 5 mars 2014, à 16 h 35, Hugo Chavez s’est envolé vers le Nazaréen, celui qui l’aura inspiré durant toutes ces années de luttes et de solidarité au service d’un peuple et de tout un Continent.
Véritable Bolivar des temps modernes, son action s’inscrivit dans le cadre de la seconde indépendance du Vénézuela, indépendance économique et politique, et dans celle du réveil de tous les peuples de l’Amérique latine et des Caraïbes, les unissant tous dans la poursuite d’un destin commun. (CELAC)
Celui qui a su se faire le porte-parole des pauvres, des déshérités , des laissés pour compte et des exploités, celui qui a allumé en ces derniers la flamme de la dignité, de la confiance, de la solidarité et du courage, celui qui a défié les forces oligarchiques et impériales, celui pour qui les peuples du monde ont prié et qui pleurent aujourd’hui son décès, aura réussi à enraciner son rêve dans le cœur et dans l’âme de dizaines de millions de Vénézuéliens et de Latino-américains(et d’autres peuples à travers la planète,NDLR).
Seuls ses adversaires, ces oligarchies qui passèrent des années à puiser à pleine main dans les coffrets de l’État pour gonfler leurs fortunes et les États-Unis d’Amérique qui y trônaient en empereur pour disposer des immenses richesses pétrolières, se réjouissent de son décès.
À ces derniers, il faut ajouter tous ces « professionnels de l’information « qui se sont prêtés honteusement à couvrir les centaines de machinations mises en place pour faire disparaître cet homme au destin surhumain. Nos médias n’y échappent pas, tout comme nos politiciens serviles à Washington.
Avec la mort d’Hugo Chavez, ce sont des millions de Chavez, que ses adversaires auront devant eux. Ils réaliseront qu’il y a maintenant un peuple, une patrie et un Continent qui sont devenus conscience, dignité, courage, solidarité. Si pendant des décennies les maîtres du monde ont tué des hommes, des femmes et des enfants, dans l’indifférence des peuples, aujourd’hui, leurs armes ne sauraient atteindre cette conscience, élevée au niveau d’un continent et de nombreux peuples à travers le monde.