M. Poutine a raconté comment il voyait la sortie de la crise syrienne
juillet 24, 2012
La situation en Syrie a été l’un des sujets majeurs des pourparlers du président russe Vladimir Poutine avec le Premier ministre d’Italie Mario Monti, tenus à Sotchi. Le chef de l’Etat russe a présenté un plan de sortie de la crise, qui dure déjà 18 mois.
La première chose qu’il faut faire c’est d’arrêter la violence de part et d’autre. Le gouvernement et l’opposition armée doivent s’asseoir à la table des pourparlers et décider comment le pays vivra à l’avenir. Le chef de l’Etat russe a relevé que la Russie était contre une évolution de la situation d’après le plus sanglant scénario de guerre civile.
« En dépit de certaines divergences concernant ce qui est prioritaire et ce qui est secondaire, il est quand même possible de trouver dans le terrain de l’ONU des compromis entre les parties prenantes de ce processus pour le bien de tous et pour le bien des peuples de Syrie. Nous continuerons d’être en contact avec nos partenaires ».
Pour ce qui est des rapports bilatéraux, Moscou et Rome peuvent, en somme, être satisfaites par la façon, dont leurs rapports économiques et commerciaux se développent.
« L’Italie est certainement la première d’entre les pays européens pour la coopération avec les régions de Russie. Elle a signé des contrats avec 48 régions de notre pays ».
« Le consortium russe Gazprom et la compagnie énergétique italienne ENI entendent lancer un gros projet européen, « South Stream » déjà en décembre. Je suis sûr que le projet sera mis en œuvre, les consommateurs du gaz naturel russe en Europe y sont très intéressés », a mis en relief M. Poutine.
Vladimir Poutine a noté que récemment un permis de construction a été obtenu de la Turquie, et qu’à présent il n’y avait aucun empêchement pour réaliser ce projet