Plus de 65.000 mercenaires combattent en Syrie
janvier 14, 2013
La légion étrangère islamiste, financée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, est composée de plus de 65.000 mercenaires islamistes, selon des confidences recueillies dans l’entourage de Lakhdar Brahimi, l’envoyé spécial de l’ONU en Syrie et corroborées par des sources diplomatiques arabes présentes à Beyrouth et à Amman.
Par Khidr Omar
Un recoupement de toutes les informations recueillies auprès des mêmes sources précitées permet de chiffrer comme suit les effectifs des mercenaires présents en Syrie :
Les Libyens (15.000) et leur nombre augmente continuellement, les Tunisiens (10.000 ) et non 3.500 comme rapporté par la presse tunisienne, les Libanais (10.000) payés chacun 500 dollars/mois par la famille Hariri, les Turcs (10.000) chiffre avancé par l’opposition turque, constituent le fer de lance de cette armée de mercenaires islamistes. Le reste ce sont les Jordaniens (4.000), les Irakiens ( 5.000), les Tchétchènes ( 1.000), les Egyptiens ( 1.500), les Africains, Maliens et Sénégalais, les Palestiniens (quelques centaines), les Bosniaques (1.000), Grande Bretagne ( 500), France (100), Australie (100) les Saoudiens (3.500), les Yéménites (1.500) alors que le chef d’Al Qaïda au Yémen, Tariq al-Fadhili, qui était un proche de Ben laden, est en train de recruter au Sud de ce pays 5.000 hommes à envoyer en Syrie, les Koweïtiens (300), les Afghans venus des pays du Golfe et des Emirats Arabes ( 700), les talibans pakistanais (1.500), présents quant à eux du côté des frontières avec l’Irak.
Par ailleurs, des sources fiables notent la présence à Damas de 5.000 combattants iraniens de la brigade d’élite El Qods et autres gardiens de la révolution. Des milliers d’éléments du Hezboallah libanais, de leur côté, protègent des deux côtés les deux tiers de la frontière libano-syrienne des infiltrations de djihadistes alors que le dernier tiers, au Nord-Est, est tenu par les milices sunnites financées par l’ex premier ministre Saad Hariri qui a mis en grande difficulté son groupe industriel qui se trouve confronté à des problèmes graves de trésorerie et comptant tout de même sur un retour d’ascenseur des Saoudiens.
En Belgique, c’est la branche belge des Mouhajiroun qui s’occupe du recrutement des combattants volontaires, Sharia’a Belgium, dont le chef, un certain Abou Amrane, d’origine marocaine, purge actuellement une peine de six mois de prison. Poursuivi par la justice de son pays natal, le Maroc, pour divers trafics d’armes et de drogue, il a apporté un soutien public aux attaques de Mohamed Merah et à d’autres actes de terrorisme dans le monde .
Ces dizaines de milliers de djihadistes arrivent ensuite principalement dans trois pays de transit que sont la Turquie, le Liban et la Jordanie où il leur est fourni formation militaire, treillis, armes, moyens de transport et de communication. La plupart de ces islamistes sont transportés dans des avions de compagnies privées affrétés par le Qatar et l’Arabie Saoudite ,alors que d’autres sont transportés par bateaux. C’est un véritable corps expéditionnaire venau de l’étranger, ce qui accrédite l’idée que c’est une guerre orchestrée et alimentée de l’extérieur.
Ces combattants sont ensuite dispatchés dans des brigades comprenant en moyenne de cinquante à cent individus chacune mais relevant de plusieurs factions toutes idéologiquement proches ou relevant de l’organisation terroriste internationale Al Qaïda de l’égyptien Ayman Az Zawahiri.
Le frère de ce dernier, Mohamed Az Zawahiri, présent en Syrie, est chargé de superviser les djihadistes en les intégrant dans différents groupes terroristes en Syrie. Certaines sources affirment que Mohamed Az Zawahiri a été finalement arrêté par l’armée régulière.
Les combattants de cette organisation terroriste sont reconnaissables au bandeau – noir ou vert – noué autour du front, marqué de la « chahada » (la profession de foi musulmane). Le drapeau noir frappé de cette même « chahada » flotte sur presque tous leurs moyens de transport et leurs campements. Beaucoup d’autres factions ont également adopté l’étendard noir frappé du sceau du Prophète, qui fut la bannière de l’« État islamique d’Irak », la sanguinaire branche d’el-Qaida en Irak, et l’oriflamme des shebab somaliens
Abou Mohammad el-Joulani, le chef suprême de Jabhat-Al-Nosra a même accusé Washington, qui a inscrit cette organisation sur sa liste des organisations terroristes, de prolonger les jours du régime.
Dans un enregistrement audio mis en ligne, il a affirmé à plusieurs reprises qu’une fois le régime de Damas renversé, le pouvoir devra revenir aux « moudjahidine » (…) et ne doit pas être perdu dans les ténèbres de l’Occident. Celui qui sème doit pouvoir récolter lui-même les fruits » ajoute t-il.
Le 01 janvier 2013, Jabhat Al Nosra, pour ceux qui en doutent encore, a rejeté catégoriquement dans une vidéo ci-dessous, “la démocratie impure ” que propose Moaz al-Khatib, chef de la “coalition des opposants syriens” .
“Ce que nous cherchons, c’est d’instaurer un Califat, ni plus, ni moins, et cette sale et impure démocratie occidentale que la Coalition de Doha nous propose ne nous convient pas” a dit, dans une vidéo Samer Ahmad Khalil le porte parole du Front Al -Nosra.
Les 11 groupuscules sont :
1-Bataillons des libres du Levant dans tous les gouvernorats (Kataeb ahrar al-Sham)
2-la brigade du Vrai (liwa al-Haq) de Homs
3- le mouvement de l’Aube (Al-Fajr) à Alep et sa province
4- le groupe de l’avant-garde islamique dans la province d’idleb
5- les bataillons des partisans du Levant ( Ansar esh-Sham) à Lattaquié et ses environs
6- le bataillon Moussaab ibn Oumayr dans la province d’Alep
7- l’armée de l’Unicité (Tawhid) à Deir Ezzor
8- les brigades de la foi (kataeb al-Imane)
9- la brigade des aigles de l’islam (kataeb sokour al-Islam)
10- les unités des missions spéciales
11- le bataillon Hamza ben Abdel Mouttaleb à Damas et sa province.
Mosquées, églises, mausolées, cimetières sont dynamités systématiquement, tous les symboles de religions qui coexistent depuis des millénaires sont la proie des flammes et de la destruction.
Les Alaouites et les chrétiens, par dizaines de milliers, sont soit massacrés soit poussés à l’exil forcé.
Les milices islamistes poursuivent depuis plusieurs mois une opération d’épuration ethnique visant à vider les localités et villages de leurs habitants Chrétiens et Alaouites, particulièrement dans le Nord du pays, afin de déclarer l’émirat islamique d’Alep. Homs a été vidé, quant à elle de 90% de ses habitants chrétiens soit 10.000 personnes. Des ultimatums sont adressés aux habitants afin de les obliger à quitter leurs demeures qui sont ensuite pillées et saccagées. Les réfractaires sont égorgés et, pour certains, brûlés ou découpés en morceaux et jetés aux chiens.
Ainsi des milliers d’usines sont démontées et revendues en Turquie. Des médicaments, de la farine, du blé, des produits de première nécessité, du carburant, des armes lourdes, des munitions, des voitures, des camions sont saisis et revendus. Le kidnapping de commerçants et d’entrepreneurs est devenu florissant et rapporte beaucoup d’argent, le racket des taxis et des routiers aux barrages tenus par les mercenaires se généralise. Une véritable mafia a vu le jour, avec ses principes, ses méthodes, ses territoires, ses gangs, ses réseaux…Tous les groupes armés sans exception participent au pillage à tel point que la frontière entre terrorisme et grand banditisme est devenue ténue.
La Syrie est un pays très riche en sites archéologiques ce qui a poussé la mafia islamiste à récupérer des centaines de pièces archéologiques, comme en Iraq après l’invasion américaine, dans un trafic bien rodé vers le Liban et la Turquie. Dans ces deux pays, les pièces sont remises à des experts qui les évaluent, règlent en dollars les intermédiaires, et ensuite les revendent dans le monde entier et particulièrement en Europe et aux Etats-Unis.
En effet, les silos de blé contenant des millions de tonnes de blé, farine et autres denrées alimentaires sont vidés systématiquement et revendus en Turquie et, lorsque le transport n’est pas possible, ils sont brûlés. Poussant la population à la famine, les mercenaires s’en prennent alors aux moulins et aux boulangeries possédant quelque stocks de farine qui font l’objet d’attentats, en faisant accroire que ce sont les forces régulières qui sont à l’origine de ces attaques. Le prix du pain a augmenté de 40 à 50%, la farine, le carburant ,indispensable aux livraisons, et le gaz de cuisine se font rares.
Des convois transportant des denrées alimentaires envoyés par le gouvernement sont bloqués sur les routes et pillés. Les paysans sont chassés de leurs terres afin que plus aucune production agricole ne soit possible.
Les maisons investies par les mercenaires jettent sur les routes des centaines de milliers de syriens dans une opération planifiée et programmée. Le rituel est toujours le même, des villes et des villages restées calmes et sans incidents sont tout à coup prises d’assaut par des milliers de mercenaires qui investissent les maisons, les écoles, les mosquées, les administrations…et font fuir les populations en arguant ensuite de propagande laissant entendre qu’elles fuient les bombardements de l’armée régulière. Ainsi on compte aujourd’hui deux millions de personnes déplacées à l’intérieur des frontières et plus de 550.000 réfugiés dans les pays voisins. La guerre médiatique c’est aussi cela, montrer des milliers de réfugiés dans un état de dénuement total et accuser le gouvernement d’être responsable de cette situation.
Cette gigantesque opération de sabotage touche aussi les raffineries qui sont incendiées, les pylônes électriques sectionnés, les oléoducs et les gazoducs dynamités, les barrages de retenue de l’eau détruits… alors que les Etats-Unis et l’Union Européenne imposent depuis mars 2011 des sanctions économiques et commerciales contre la Syrie visant les sociétés, le pétrole, les avoirs bancaires, l’interdiction de voyage…
L’armée syrienne n’étant pas préparée au terrorisme, ni à cette guerre mondiale, a réussi, malgré de très grosses pertes dans ses rangs à s’adapter à la nouvelle situation qui lui a été imposé par un agenda extérieur. Au lieu de se disperser et de s’user, comme on a tenté de lui imposer, l’armée se retire des zones sans importances stratégiques, comme de petites villes ou villages, de régions montagneuses ou désertiques, de casernes… mais ne cède rien sur les grandes agglomérations, les autoroutes, les sites stratégiques…sans toutefois abandonner définitivement les endroits désertés puisque l’armée laisse faire puis revient en force et réoccupe le terrain conquis en suivant cette fois-ci son propre cahier des charges.
La prise d’un aéroport militaire par les mercenaires de Jabhat Al Nosra et ceux de Ahrar Al Cham est l’illustration de cette nouvelle stratégie. L’état-major de l’armée syrienne a ouvert une brèche par le coté Est de l’aéroport pour laisser quelque 1.000 terroristes s’y engouffrer tout en évacuant les quelque 200 militaires et laissant sur place la vingtaine d’hélicoptères tous usagés et cloués au sol, servant de pièces détachées aux autres aéronefs (Si ces hélico étaient opérationnels, il aurait suffi que les pilotes les récupèrent pour aller les poser ailleurs). Une fois que les assaillants, bercés par l’illusion de la bataille gagnée, aient investi les lieux et se concentrent pour fêter la victoire, du ciel ont surgi les MIGS et les hélicoptères de combat pour écraser de leurs bombes les hordes de mercenaires qui ont perdu 200 hommes lors des derniers bombardements.
La guerre sera longue, parce que l’armée continue à s’adapter à cette situation inédite, en décentralisant ses différents commandements afin de répondre aux situations d’urgence sur le terrain sans en référer au commandement central pour ensuite attendre les ordres. L’armée ,avec l’aide des patriotes et des résistants syriens de toutes confessions, n’a pas d’autres choix que d’éliminer tous les mercenaires présents sur son territoire. Le flot de mercenaires finira alors par s’estomper. Cela dit ,une certitude aujourd’hui ,la guerre ne sera en aucun cas gagnée par ceux qui l’ont déclenchée.
Préparation d’un attentat kamikaze du Front Al-Nosra
http://www.algerie1.com/actualite/exclusif-plus-de-65-000-mercenaires-combattent-en-syrie/
Russie comme alliée de la Syrie, devrait au lieu de vouloir arrêter cette invasion dans un dialogue de sourds, plus interessée dans le renversement du gouvernement de la syrie par la force, qu’ à dialoguer pour des élections démocratiques, même que pour cela elle vienne à éliminer 1 million de gen.
la Russie devrait envoyer 100.000 soldads russes, 1000 tanks et missilles suffisants, pour ne pas laisser passer même un rat vennu de la Turquie ou autre voisin
. Les terroristes n´ont pas assez de force, comme ils l´ont eu en Llbye, oû l´Otan a bombardé massissement les villes , les bases militaires, et toutes l´infra-structure libienne, seulement après ça durant 10 mois et après des milliers d´actions de bombardement, ils ont reussi a dérrouter l ´armée libyenne.
Comme la Russie ne laisse pas l ´OTAN faire autant en Syrie, alors on voit les mercenaires recevoir des durs coups de l ´armée syrienne et des milices populaires.