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Pour ces raisons là, le pouvoir en Syrie tient bon.


 
 
Deux ans se sont écoulés depuis le début de la crise syrienne et les pressions internationales se poursuivent toujours sur tous les plans: politique, militaire, économique, diplomatique… mais malgré tout, le régime syrien tient bon et continue à faire face à la guerre universelle déclenchée contre lui.

Certes, l’objectif primordial et peut-être unique de cette offensive est de frapper l’axe de la résistance pour permettre en fin de compte à « l’Israël » de vivre en paix, sans que des « pseudo-menaces existentielles » ne continuent de peser sur lui. C’est ce qu’a d’ailleurs exprimé ces derniers jours Amos Gilad, chef du bureau de la sécurité diplomatique du ministère israélien de la guerre. Selon lui, quel que soit le nouveau régime mis en place en Syrie, il sera meilleur que celui de Bachar el-Assad pour « l’Israël ».

Cet aveu résume donc les dessous de la guerre menée contre la Syrie, une guerre qui n’est pas parvenue à réaliser ses objectifs grâce à tout un système politique, militaire, économique et social qui est resté solide devant cette épreuve.

Sur ce sujet, l’adjoint du ministre syrien de l’information Khalaf elMoftah fournit la première raison de la ténacité de l’Etat et des institutions syriennes. « Tout est « made in Syria », et pour cette raison, aucune institution n’a été influencée par le facteur extérieur. Tout et tous en Syrie ont pu préserver l’ identité qui lui est propre malgré les pressions », avance-t-il dans une interview exclusive au site d’information d’alManar.

De plus, la personnalité du président Al Assad est un facteur décisif dans la guerre en cours. « La direction syrienne a fait preuve d’une sagesse inouïe, et le président Al  Assad est resté fort sur le plan psychologique. Il a pu tenir en main le jeu international et régional ,et réunir ainsi un fort soutien régional et international pour instaurer ensuite une sorte d’équilibre qui a protégé l’Etat syrien des complots ».

Et d’énumérer ensuite les autres facteurs qui ont aidé la Syrie à résister. 

– La Syrie a pu compter sur des alliés fidèles.
– Dès le début,elle a déjoué  le complot international et en a dévoilé ses enjeux.
–  Bachar Al Assad,à la personnalité affirmée, est aimé du peuple syrien.
– L’alternative proposée par les ennemis du régime ne traduit pas les aspirations du peuple syrien. 
– La ténacité et la solidité du système militaire, politique et économique.
– La grande popularité du régime comme le démontrent les sondages arabes et occidentaux.

L’économie syrienne : un atout de force

Outre les combats armés, la Syrie mène une bataille de nature différente, celle de la lutte contre le siège économique occidental et arabe imposé sur elle. Malgré ce blocus, la direction syrienne a continué d’assurer au pays les ressources financières et les services de base tels que l’hospitalisation gratuite, l’électricité, l’énergie…

Par ailleurs, la direction du pays a adopté une politique d’ouverture vers l’Est, ce qui a permis aux institutions de l’Etat de continuer à fonctionner malgré les dégâts énormes qui ont frappé les infrastructures et les secteurs vitaux, à l’instar des stations de production d’électricité, de raffinage du pétrole, du réseau routier. Malgré ces difficultés, le gouvernement a pu préserver un certain niveau de stabilité monétaire.

Entre l’ouverture et l’autosuffisance

Avant l’an 2000, la Syrie a adopté une politique économique axée avant tout sur l’Etat . Depuis le mandat du président défunt Hafez Al Assad, l’économie syrienne n’a jamais été dépendante des aides occidentales ni du système capitaliste. La Syrie a suivi la politique de l’autosuffisance sur les plans de l’agriculture, du pétrole et de l’industrie à un  niveau estimable.

Elle a amoindri les importations de l’étranger et s’est concentrée avant tout sur la production locale.
A partir de 2000, la Syrie s’est ouverte de plus en plus sur ses voisins comme l’Iran, l’Irak, la Turquie voire les pays du Golfe, le groupe des pays du BRICS, les pays de l’Amérique du Sud et certains pays européens. Elle a signé plusieurs accords sans pour autant subordonner son économie aux mesures occidentales.

L’économie : diversité et productivité

Sur le plan économique, l’assistant du ministre de l’économie syrienne Hayyan Souleiman explique que « l’économie syrienne est d’une nature diversifiée et productive. La Syrie est parmi les pays les moins endettés du monde, et entretient de bonnes relations avec des grandes puissances telles que la Russie, la Chine, la République Islamique d’Iran parmi d’autres. Tout ceci a permis à la Syrie de faire face à la crise et de minimiser ses répercussions négatives », a-t-il indiqué au site arabophone d’alManar.

Et d’ajouter à la grande surprise de tous : « Aucune société économique n’a tardé à payer les salaires de ses employés. Le budget annuel de 2013 est supérieur à celui de 2012 et nous avons des réserves monétaires suffisantes. Maintenant, nous nous adaptons de plus en plus au complot et à la guerre menée contre nous ».

L’industrie : destructions et vols

La Syrie compte depuis toujours sur ses usines locales, notamment celles situées dans la ville d’Alep, considérée comme étant « le poumon la capitale économique » de la Syrie. C’est seulement en été dernier que la crise a frappé cette ville importante, suite à l’infiltration par la Turquie frontalière de milliers d’hommes armés dans le cadre d’un plan visant à prendre le contrôle d’Alep. Toutefois, ce plan a échoué grâce aux opérations de l’armée syrienne. 

Pour la direction syrienne, l’infiltration des groupes armés à Alep a été facilitée par une action de renseignements coordonnée avec le gouvernement turc qui a fait main-basse les industries de la ville. D’après l’expert économique Hayyan Souleiman, « Recep Tayeb Erdogan, le Premier ministre turc, détruit les industries syriennes et notamment celles qui rivalisent avec l’industrie turque comme les textiles, les produits alimentaires,pharmaceutiques et médicaux ainsi que le ciment ». 

Et de poursuivre : « Les Turcs ont également volé les puits du pétrole, les récoltes des moissons. Ils ont coupé les oliviers et volé les marchandises des dépôts ».

Les médias : les défis et la confrontation

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Bien que plus de 200 institutions  arabes et occidentales aient été utilisées dans la guerre psychologique et médiatique contre la Syrie et que des milliards de dollars aient été consacrés pour la mise en place des « empires médiatiques », les médias syriens,pour combler les lacunes dans cette guerre inégale, se sont efforcés d’informer le peuple afin de mettre à nu  la réalité des enjeux et l’objectif de ces ingérences .

« Le fait de raconter la vérité de ce qui se passe sur le terrain a permis aux médias syriens de gagner un large public »,  avance Khalaf elMoftah, soulignant le rôle des médias de la résistance, des écrivains arabes, des réseaux sociaux, ainsi que du site électronique de l’armée syrienne afin d’éclairer l’opinion publique et de faire face à la campagne internationale hostile ». 

Selon lui, « la bataille actuelle oppose la résistance aux forces de l’arrogance mondiale. Pour cette raison, les instances internationales et arabes ont muselé les chaines satellitaires syriennes et les ont suspendues des satellites arabes et européens. Ces mesures ont coïncidé avec des actes d’intimidation contre les employés dans le secteur médiatique syrien, à l’instar des attentats contre des cadres médiatiques et la destruction du siège de la chaine de télévision syrienne Al Ikhbariya ».

 

Préparé par: Hussein Mallah et Sadek Khanafer (département arabe du site alManar)
 

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Francenaldo Amorim
Francenaldo Amorim
11 années il y a

Qui Dieu protège Le gouvernement de la Syrie, son President Bassar Al Assad, l´Armé National Syrienne, l´orgeuil du peuple syrien, les milices popullaires de protection des villes et villages de toute la Syrie, toujours vigillants sur l ´ennemi, les mercennaires, les traites qui s´ont vendu aux interets de l ´exterieur, et coordonés par les sionnisyes d´ Israel/Etas-Unis/France.
Le peuple de la Syrie et son Armé National, deffendront la patrie, jusqu´ à la victoire, qui n´ est pas loin. L´ennemi sera détruit et expulsé de la patrie.
Peuple de la Syrie, engagez vous aux millions de soldads du peuple, armeés jusqu´à aux dents, protegez vos villages, villes, quartiers,ne laissez par les terroristes de Al kaeda, Al Nosra, mercennaires entrer dans vos foyers, , dedans vos villages, villes. Éliminez tous ces assassins l´un après l ´autre. Ces démos seront tous morts et envoyez pour l ´enfer.
Je suis au Brésil, et j éspère aller en Syrie, après la victoire du peuple syrien sur le complôt sionniste d´ Israel/Etads-Unis/Otan, connaitre personellement ce peuple courageux, son armé que j´ admire beaucoup, les herôs morts , et coloquer un bouquêt de fleurs.pour ces dizainnes de millieurs de jeunes qui ont donnér leurs vie, pour deffendre sa patrie.
Je suive chaque jour le sacrifice du peuple de la Syrie, pour résister au ennemi sionniste, dans sa lutte pour récuperer son Territoire du Golan, occupé par les sionnistes d´ Israel, et je prie à Dieu, et son fils Jesus Crist, à Allah et son Prophete Mohamed, pour proteger la Syrie et leur conduire à la victoire.
Vive la Syrie libre des démons sionnistes et imperialistes d´Israel et Etats Unis!
Les rebelds font le jeu de ces démons dans s´appercevoir qui sont marionettes de leurs plans. Israel ne veut pas retourner les territoires du Golan de la Syrie, Gazza et Cisjourdannie des Palestins, et c´est pour ça qu´ils ont préparé toute ces guèrres dans le monde arabe, payez les groupes terroristes, créant la division éthnique et religieuse, par des attentatas et culppant les uns et les autres, pour les affaiblir et diviser.

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