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Poutine: Al Assad en Syrie ou personne dans la région !


 
 
 

Dès le début de la guerre contre la Syrie, certaines parties arabes et occidentales misaient sur un changement de la position russe en faveur  de Bachar Al Assad. Toutefois, ce changement n’a jamais eu lieu.

En effet, les intérêts de la Russie en Syrie ne se limitent pas à une base navale, ni sur le partenariat militaire ni ou celui des investissements pétroliers et gaziers.

La question est autrement différente : la Russie a décidé de récupérer intégralement sa position et son influence internationales. Une ambition qui va de pair avec l’histoire des Russes, leurs exploits, leurs capacités militaires et leur essor économique mais cette ambition est aussi une stratégie défensive pour la Fédération de Russie.

Là réside la solidité de cette ambition offensive qui est en même temps un plan de défense. Le recul d’un  centimètre va secouer désormais tout l’empire que construit le Tsar moderne, Vladimir Poutine.

Dès la fin de la période soviétique, l’élite russe a cru que la Russie était devenue un pays restreint, sans le fardeau du rôle impérial et international. On s’attendait à ce que le pays devienne similaire à la France mais la Russie s’est effondrée. Elle est devenue un pays incapable de payer les salaires, humilié par l’Occident et rongé par le terrorisme. Mais tout cela est du passé. La Russie a découvert que son rôle impérial-international est une condition essentielle pour sa prospérité nationale. 

  En 2013, les statistiques occidentales disent que 77 pour cent des Russes sont «heureux». Qui a dit que le bonheur est, tout simplement, assuré par les emplois, le logement et la sécurité sociale ? Il est avant tout ce sentiment collectif de la confiance en la patrie, en son statut, en son potentiel et le sentiment que les portes de l’avenir sont ouvertes devant tout individu.

L’empire de Russie ne renoncera pas à son rôle mondial. Et au cœur de ce rôle se situe la Syrie, l’ allié solide, le nœud qui lie cet axe international et régional qui passe par Pékin, Moscou, Téhéran, Baghdad, Damas jusqu’au sud du Liban, où se trouve la puissance légendaire du Hezbollah qui a été consacré aujourd’hui comme un allié depuis la rencontre entre le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, et le représentant de Poutine , Mikhaïl Bogdanov.

Si la Syrie tombe, cette chaine risque de se rompre. La Syrie est le maillon qui maintient la chaine unie et solide, et le président Bachar Al Assad est l’allié le plus proche des Russes parmi ses alliés du nouvel axe. Il est le plus apte à gérer les contradictions de cet axe dans ses deux branches arabo-iraniennes.   

 Poutine charge son ministre des Affaires étrangères exceptionnel, Serguei Lavrov, de gérer la bataille diplomatique et avec ses généraux, ils sont prêts à toutes les possibilités : « Al Assad ou personne». Non seulement en Syrie mais dans toute la région. A ce propos, on pourra se rappeler des propos de l’impératrice russe Catherine la Grande qui avait dit : «Les clés du Kremlin se trouvent à Damas!

Source: Nahed Hattar d’Al Akhbar,  

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