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Solidarité avec les villages de Nubbol et Zahra.


Bahar Kimyongür

 1er mai 2013

Depuis 10 mois déjà, Nubbol et Zahra, deux villages situés au Nord d’Alep sont assiégés par les rebelles djihadistes. Les 60.000 habitants de ces deux villages sont « coupables » d’être chiites.

Fillette otage de la « révolution » d’Al Qaïda en Syrie

Le chiisme est un courant minoritaire de l’Islam considéré comme hérétique par Al Qaïda et par les autres courants du sunnisme ultra-orthodoxe comme celui des wahhabites.

Isolés du monde, les habitants de Nubbol et Zahra n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’aide gouvernementale. 

 Ils sont ravitaillés par les hélicoptères de l’armée arabe syrienne qui, pour éviter les tirs des missiles sol/air, doivent parfois larguer les vivres à haute altitude. 

 En conséquence de ces mesures de précaution, les vivres s’abîment au sol et atterrissent parfois dans les zones contrôlées par les groupes djihadistes.

 Les farine et les médicaments arrivent donc au compte-goutte.

 L’eau potable se raréfie. Plusieurs maladies infectieuses ont fait leur apparition, surtout parmi les enfants.

Les villageois qui s’aventurent dans leurs champs pour cultiver leurs olives sont assassinés par des snipers rebelles.

La semaine dernière, une vingtaine de jeunes a bravé le blocus en se rendant clandestinement à Alep pour ramener des vivres dans leurs foyers.

 Mais ils ont été capturés par des groupes rebelles du Front Al Nosra et décapités sur-le-champ (attention, image choquante ci-dessous).

 Pour terroriser la population, les rebelles ont disposé la tête de leurs victimes tout autour des villages assiégés.

Les familles doivent parfois débourser 100.000 livres syriennes pour récupérer le corps décapités de leurs proches.

De nombreuses ONG internationales appellent à la solidarité avec les victimes de la guerre en Syrie mais la plupart d’entre elles dont Médecins sans frontières (MSF) utilisent la cause humanitaire à des fins politiques.

 Elles se fixent comme priorité de faire pression sur le gouvernement de Damas auprès des instances internationales et font mine d’ignorer le calvaire des réfugiés de l’intérieur victimes de la terreur wahhabo-djihadiste.

Seule une poignée d’entre elles dont le CICR et le Croissant rouge arabe syrien affichent leur neutralité et agissent de chaque côté du front syrien.

Mais cette aide est totalement insuffisante. D’ailleurs, deux enfants viennent de mourir de faim dans les villages assiégés.

L’appel occidental à armer les rebelles expose ces villageois au danger d’extermination.

A l’instar des autres victimes de la guerre de Syrie, les habitants de Zahra et Nubbol ont eux aussi besoin de notre solidarité. 

 Attention : image choquante ci-dessous.

 
« Rebelles » du Front Al Nosra.

 

Source : michelcollon.info

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