Retour sur les bobards des « grands reporters de guerre »
mai 16, 2013
Un cruel et terrifiant démenti à la propagande de Sofia Amara
La « grande reporter » Sofia Amara (*), est une piètre journaliste qui sait pratiquer à merveille la manipulation et faire cadrer l’information à la ligne éditoriale. Elle s’est rendue célèbre par ses reportages à la gloire d’une »opposition » militarisée au pouvoir syrien, qu’elle s’est attachée à présenter systématiquement sous les couleurs les plus avenantes.
Or, il apparaît aujourd’hui que l’« adorable » et « charmant » rebelle qui avait si bien servi sa propagande anti-Al Assad, n’est autre que le monstre qui vient d’être filmé en train d’arracher le cœur d’un Syrien. [1].
Alors Sofia Amara cherche bien évidemment à tirer son épingle du jeu en affirmant au sujet du monstre qu’elle avait pourtant adoré : « Quand je l’ai rencontré dans le quartier de Baba Amr, à Homs, entre le 16 et le 24 décembre 2011, alors que je tournais un reportage pour Arte intitulé Syrie : Au cœur de l’armée libre (…) c’était quelqu’un de charmant, d’avenant, d’adorable ». Il aurait entre temps, selon Sofia Amara, perdu son humanité !
Cela n’est que manipulation. Les nombreux témoignages des habitants de Homs que nous avons recueillis confirment que les « adorables rebelles » de Sofia Amara ont commencé de kidnapper, égorger, couper des hommes en morceaux – par le simple fait qu’ils étaient Alaouites – dès mai 2011. Sofia Amara ne pouvait pas l’ignorer. Mais son objectif n’a jamais été de rapporter honnêtement ce qui se passe véritablement en Syrie ni ailleurs. Aller dans le sens du courant, ici démoniser Al Assad, est tellement plus gratifiant ! Son premier reportage « Syrie, dans l’enfer de la répression », acheté par Arte, diffusé le 11 octobre 2011 -repris par toutes les chaines télévisées- lui a valu le prix de la vidéo au festival du scoop à Lille.
Un contre-documentaire que le site Karabalaqsa avait réalisé le 30 novembre 2011 [2] avait fort bien décortiqué les manipulations de Sofia Amara consistant à attribuer les atrocités commises par les fameux « rebelles », les véritables bourreaux, à l’armée arabe syrienne du gouvernement de Bachar el-Assad.
Silvia Cattori