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Au fil des jours et des lectures n°151
27.08.2012

Au début du mois d’Aout, le sortant « sorti » a eu le culot, mais le monde entier
sait qu’il a tous les culots , de critiquer la passivité de l’équipe Hollande-Ayrault
sur la question syrienne.
(La seule fonction officielle de l’ex  est celle de membre du Conseil
Constitutionnel et à ce titre il ne peut s’exprimer que collégialement et sur des
questions posées par des parlementaires)
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/08/01002-20120808ARTFIG00511-
syrie-la-mise-en-garde-de-sarkozy-enerve-le-ps.php
Les réactions, au gouvernement et au PS ont été vives mais plus  sur la forme
dans le style : « De quoi je me mêle ? » que sur le fond. Car la baudruche de
l’hyper-président n’est pas encore assez dégonflée pour ne pas connaitre
toutes les convergences et connivences  des deux équipes en particulier en
matière de politique étrangère. Il n’a pas hésité à le proclamer au moment le
plus propice : l’arrivée de la France à la Présidence tournante du Conseil de
Sécurité et il a visé juste.
L’Elysée – voir communiqué de la Présidence qui suit – vient de « suivre ses
conseils ».
La France est donc officiellement engagée dans une guerre de basse intensité
contre la Syrie (Le Drian se désole : « on ne peut pas bombarder ! » et soutient
les salafistes, djihadistes , et autres aventuriers du lance-roquettes de la guerre
financée par les pétro-monarchies réactionnaires  et coordonnée depuis la
Turquie voisine.