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Syrie : une candidature d’Assad en 2014 est légitime, affirme un responsable


 

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mardi 15 janvier 2013, par La Rédaction

Le président Bachar el-Assad a légitimement le droit de se présenter pour un nouveau mandat à la présidentielle de 2014 dans le cadre d’élections pluralistes, a affirmé un haut responsable syrien. « Un nouvel ordre sous le président Assad est tout à fait crédible, donc pourquoi l’exclure ? La différence c’est que, maintenant, le président et les autres candidats devront aller vers le peuple, présenter leurs programmes et être élus par le peuple », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Jihad Moqdad, dans un entretien à la BBC. « Ce seront les urnes qui décideront de l’avenir de la Syrie », a-t-il ajouté.
Depuis la prise de pouvoir par le Baas, il y a un demi-siècle, un candidat unique était présenté aux suffrages, Hafez el-Assad, puis son fils Bachar depuis 2000. Les mandats sont de sept ans, et selon la Constitution adoptée en février 2012, l’actuel chef de l’État a le droit de se présenter deux fois à partir de 2014. Pour Jihad Moqdad, « cela ne fait pas deux ou quatre ans, mais dix ou vingt ans que certains cercles veulent changer la direction de la Syrie pour des objectifs politiques bien connus. Cela ne se produira pas », a-t-il ajouté.
« Maintenant, nous disons que nous devons aller nous présenter devant le peuple syrien conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui dispose que le processus politique doit se dérouler au sein du peuple syrien et doit être mené par les Syriens, alors pourquoi faut-il exclure X ou Y du processus démocratique ? » lance ce haut responsable du ministère. Selon lui, exclure qui que ce soit, « ce n’est pas de la démocratie mais de la pseudo-démocratie ».
Le chef de l’État se montre intraitable sur cette question et l’émissaire international Lakhdar Brahimi l’a appris à ses dépens. Le journal al-Watan, proche du pouvoir, rapportait dans son édition de dimanche que Bachar el-Assad avait mis fin à la discussion lors de leur rencontre à Damas, fin décembre, lorsque le médiateur « a osé s’enquérir de la question des candidatures lors des présidentielles » en 2014. Selon plusieurs sources, il poserait comme condition sine qua non à toute transition la possibilité pour lui d’être candidat à sa propre succession. Al-Watan rapporte encore qu’au cours de cette rencontre Bachar el-Assad a assuré ne pas être « le capitaine qui saute du navire qui coule ».

(15 janvier 2013 – Avec les agences de presse)

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