Un dangereux criminel au service de l’axe « israélo »-américain
juin 13, 2013
Cet individu n’a rien d’un Don Quichotte ou d’un Sancho Pança, il peut être un dangereux criminel au service de l’axe « israélo » – américain
Après l’aventure du sang contaminé et des milliers de victimes, voilà que cet individu redevenu ministre ,des affaires étrangères de la France cette fois-ci, n’a rien d’un Don quichotte, même si dans un rôle inversé à celui du roman de Cervantes, il joue le fidèle Sancho Panza ,écuyer au service de benyamin netanyaou et de ses larbins d’Arabie Saoudite et du Qatar.
D’après les dernières nouvelles diplomatiques de lundi ,au sujet de la Syrie, il a eu un entretien avec le prince Saoud Al Fayçal d’Arabie Saoudite. Un accord a été scellé pour éviter qu’ Alep ne tombe comme ce fût le cas pour Al Qousseyr.
Les va-t-en guerre, à savoir l’Arabie saoudite (exit le Qatar) et la France ont décidé de tout faire pour éviter qu’ Alep ne soit repise entièrement aux mains de l’armée syrienne. Ils s’activent pour faire échouer la Conférence de Genève 2, alors que la date de sa tenue n’est toujours pas fixée.
Dans nos médias, presse écrite ou audio -visuelle, silence absolu. Personne ne fait état de cet entretien, pas une dépêche .Les médias nous font part, mercredi, de la détermination de Fabius à aller jusqu’au bout de sa politique belliqueuse. En effet, Fabius persiste et s’entête en dépit de tout bon sens : « Il faut qu’on puisse arrêter cette progression sur Alep. C’est la prochaine cible à la fois du Hezbollah et des Iraniens », a déclaré le ministre
« Il faut un rééquilibrage entre les troupes gouvernementales et la résistance parce qu’au cours des dernières semaines les troupes ont regagné un terrain considérable » .Et de préciser le fond de sa pensée et de sa stratégie: « Bachar […] a utilisé de façon scandaleuse les armes chimiques », a-t-il insisté. Il faut qu’on l’arrête parce que s’il n’y a pas de rééquilibrage sur le terrain, il n’y aura pas de conférence de paix à Genève car « l’opposition » n’acceptera pas d’y venir. Or il faut une solution politique. »
Au-delà des déclarations concernant l’urgence de sauver des vies humaines et de préserver les populations civiles des massacres, il a été convenu d’une entente pour éviter à tout prix qu’ Alep ne tombe. Pour le moment nous ne savons pas en quoi consistent la politique ou les méthodes qui empêcheraient la chute d’ Alep.
Obama est sous pression depuis des mois pour armer les mercenaires en Syrie. Il s’en est jusqu’à présent tenu à une aide conséquente de 250 millions de dollars jugée insuffisante par Fabius et ses amis Djihadistes Syriens.
C’est de l’ordre de la folie que de persister dans cette politique d’escalade, d’autant plus que cette guerre s’appuie sur une arme à double tranchant : l’islamisme et le djihadisme terroriste.
Les conséquences ne se limiteront sans doute pas à la Syrie comme c’est le cas en Afghanistan, en Irak et en Libye, au-delà du risque de l’embrasement de la région et d’un conflit avec d’autres puissances, il y a aussi le risque de voir les répercutions toucher la société américaine elle-même.Les Américains sont contre toute intervention et ne comprennent pas l’utilité et l’intérêt d’une telle ingérence. Ce n’est pas pour rien qu’Obama traîne les pieds pour intervenir militairement ou même armer fortement les mercenaires.
Il est évident que ce n’est pas dans nos médias que l’on aura un débat sérieux sur les guerres que l’Etat Sarkhollandais veut nous imposer.
Daniel Martin