Un groupe syrien de l’opposition, baptisé «Mouvement contre l’expansion chiite en Syrie », a revendiqué mardi l’enlèvement de cinq ressortissants iraniens à Homs en décembre dernier. Ce groupe, jusque-là inconnu, a mis en garde l’Iran et le Hezbollah de continuer à soutenir le régime de Bachar elAssad.
Dans un communiqué reçu par l’AFP à Nicosie dans lequel il dit avoir transmis aux autorités iraniennes ses revendications pour la libération des otages, le groupe a affirmé :
« Nous nous sommes emparés de cinq Iraniens pour lancer une première mise en garde à l’Iran et au Hezbollah contre la poursuite de leur soutien au régime syrien dans la répression de la révolte dans tout le pays et à Homs en particulier, le cœur battant de la révolution ».
Il prévient l’Iran et le Hezbollah que le sort de leurs « éléments » en Syrie sera « le même que celui de ces cinq personnes s’ils ne cessent pas immédiatement toute forme de soutien au régime criminel dans la répression de la révolution ».
Le groupe précise avoir transmis la semaine dernière à l’ambassade d’Iran à Damas ses conditions pour libérer les otages.
L’ambassade d’Iran à Damas avait indiqué le 21 décembre que cinq ingénieurs iraniens travaillant pour le projet de la centrale électrique de Jandar à Homs (centre) avaient été enlevés la veille par des personnes non identifiées alors qu’ils étaient en route pour le chantier. |