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4 pays derrière la démission et la colère de Koffi Annan qui accuse


Publié le3 Août 2012

par Allain Jules

 

Kofi AnnanKofi Annan

Diantre !

Une mauvaise foi, un comportement exécrable s’empare du monde autoproclamé juste, plus suspect qu’autre chose, toujours prompt à blâmer, accuser, fomenter et exclure les autres. Kofi Annan, le désormais ex médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe (qui n’a de nom qu’arabe) en Syrie, a jetté l’éponge. Les “regrets” se multiplient à travers le monde entier mais, trois seulement sont sincères, celui de la Russie, celui de la Chine et enfin, celui de la Syrie. Explication. 

Bien évidemment, vous ne lirez pas les vrais griefs de Kofi Annan contre ceux qu’il accuse d’avoir sapé sa mission. Lorsqu’on veut vous faire croire qu’il s’en prend à l’ONU, les médias “mainstream” évite de préciser que, il s’agit pour lui de dire vertement à l’encontre de l’institution ninternationale, qu’elle n’a qu’une seule position ou proposition, le ”départ de Bachar Al-Assad” comme préalable. Lorsque l’ex secrétaire général des Nations unies dit qu’Assad partira un jour, c’est dans le sens où, nul n’est éternel.

Hélas, les médias occidentaux dominants laissent croire que lui aussi  demande le départ du président syrien. Pour lui, la “transition” signifie que Bachar Al-Assad doit “tôt ou tard” partir. Une arnaque supplémantaire donc car, tôt ou tard ne signifie pas “maintenant” et par conséquent, c’est un appel à une solution politique et pacifique.

Kofi Annan incrimine donc 4 pays: Les Etats-Unis, le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie.

Etats-Unis: Quand l’ex médiateur parle du manque d’unanimité au Conseil de sécurité, en disant n’avoir pas “reçu tous les soutiens que la cause méritait”, ajoutant, “Il y a des divisions au sein de la communauté internationale. Tout cela a compliqué mes devoirs, c’est précisément le pays de Barack Obama qu’il vise. Primo, le Conseil de sécurité a des règles. Ces dernières doivent être repectées.

Or, quand un des pays membres  oppose son veto, ce fut le cas de la Chine et de la Russie, les autres doivent se plier, pour chercher une solution politique. Deusio, les Etats-Unis ont toujours défendu Israël avec leur veto, et les autres pays membres se sont toujours pliés. Mais, sous l’impulsion de Barack Obama, les USA ont renversé la table, avec notamment des déclarations sans ambiguité de Susan Rice, ambassadrice américaine à l’ONU, qui déclara: “nous allons travailler en dehors de l’instance onusienne”. Une grande première, une violation du droit international. 

Qatar et Arabie saoudite: Quand Kofi Annan indique que  ”La militarisation croissante sur le terrain et le manque d’unanimité au Conseil de sécurité ont fondamentalement changé mon rôle”, il parle des pays du Golfe persique. Ces deux pays, valets des Etats-Unis, arment les terroristes et les mercenaires qu’ils ont recruté dans le monde entier. Selon de nouvelles informations, leur recrutement s’est aussi fait aux Etats-Unis où, des formateurs de la tristement célèbre officine terroriste Blackwater, entraînent lesdits mercenaires en Turquie, avant de les envoyer au front en Syrie. Tout ceci, par l’entremise du financement du Qatar, propriétaire chez nous, de Al Qaïda FC, ex PSG, et financier du terrorisme international. Fichtre.

Turquie: Comment le plan de paix de Kofi Annan pouvait-il fonctionner avec la mauvaise foi des pays comme la Turquie ? Le plan de paix en six points de M. Annan pour régler le conflit en Syrie, prévoyait une cessation des combats entre gouvernement et opposition armée ainsi qu’une transition politique. Hélas, la Turquie accueillait dans le même temps des terroristes. La Syrie avait accepté ce plan-là mais, la coalition machiavélique anti-Syrie avait demandé aux soi-disant rebelles de refuser de signer ce plan. Alors, quand la France, avec une mauvaise foi abyssale dit  que cette décision de Kofi Annan “illustre l’impasse dramatique du conflit syrien”, on ne peut que sourire.

Pour finir, et les médias auront tendance à l’ignorer, la Syrie a toujours et totalement approuvé le plan Annan. C’est le camp d’en face, celui qui veut toujours avoir raison, qui arme des terroristes syriens et ses mercenaires, finance le terrorisme international, qui a toujours refusé ce plan, puisque son diktat et/ou préalable est le départ de Bachar Al-Assad avant toute discussion. On se demande bien au nom de quoi et de quel principe ?

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