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Médecins Sans Frontières : Une branche médicale de la machine de guerre en Syrie


PAR BRANDON TURBEVILLE

Voici la lettre que j’ai adressée à Rony Brauman le 4 septembre dernier. Pas de réponse bien entendu…
GP

Gaston PELLET Le 4 septembre 2013

La Monténégrine
2, rue des Consuls
30131 PUJAUT
gaspel°wanadoo.fr

A Monsieur Rony Brauman

Bonjour Rony Brauman,

Je vous ai écouté ce matin, invité par France Inter sur la Syrie.
Quelle déception M. Brauman. Je vous ai toujours considéré comme quelqu’un qui sait faire honnêtement la part des choses, en particulier sur le problème israélien, mais dans cette discussion sans vrai débat vos positions se sont révélées d’un illogisme surprenant.
La seule question qui devrait être débattue parce qu’elle est le point de départ imposé à toute prise de position, c’est : « Qui a utilisé les armes chimiques ? » Si l’on ne pose pas cette question et si l’on en esquive la réponse, on n’a aucune crédibilité.

Or, c’est précisément ce que vous avez fait ce matin.
Peut-on imaginer une intervention militaire qui punirait la victime. Ce serait pourtant le cas s’il s’avérait que ce sont les « rebelles » qui sont responsables –mais ne rêvons pas, même si cette preuve était rapportée, elle serait rejetée par les « Occidentaux ». On bute sur cet obstacle absolu… mais pas vous. Vous commencez par rappeler les mensonges préparatoires aux guerres (Irak, Kosovo, il faudrait d’ailleurs en rajouter beaucoup) pour, sans la moindre logique, déclarer textuellement « … je comprends ce doute mais je considère néanmoins qu’il faut y aller… en raison du saut qualitatif » ! C’est vraiment un comble. Pourrait-on être pour la peine de mort sans se soucier de la possibilité de l’erreur judiciaire irréversible ? Vous n’êtes donc pas horrifié à l’idée qu’on risque ainsi d’être dans le même cas de figure en Syrie. C’est véritablement insupportable.

Que faire et que dire pour vous convaincre de revenir à plus de raison. Je suis catastrophé.
A vous lire, s’il vous plaît.
Très cordialement.

Gaston PELLET

Nota : bien entendu, M. Cohen s’est empressé de glisser sur la question des preuves…

Le Lundi 21 octobre 2013 22h29, Colonna Eric a écrit :
PAR BRANDON TURBEVILLE

Médecins Sans Frontières : Une branche médicale de la machine de guerre en Syrie
« Les frappes ciblées s’imposent car Al-Assad a franchi un palier symbolique » a déclaré sans vergogne l’humanitaire français Rony Brauman – ancien président de Médecins Sans Frontières (MSF) et actuellement membre de son conseil de surveillance, et coqueluche des médias – après l’attaque chimique d’Al Ghouta (alors qu’aucun indice ne permettait d’en attribuer la responsabilité au gouvernement Bachar el-Assad ).
L’article de Brandon Turbeville ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : que l’aide médicale apportée par MSF en Syrie dans les zones contrôlées par la « rébellion » est destinée essentiellement aux groupes terroristes – qui commettent des atrocités contre les civils – et à leurs proches. (Ndlr)
20 OCTOBRE 2013
Comme le combat continue de faire rage en Syrie, les humanitaires de Médecins Sans Frontières (MSF) demandent maintenant un accès plus important pour l’aide humanitaire en faveur des Syriens souffrant de la guerre civile qui ravage le pays. Ils recommandent vivement à la communauté internationale de montrer autant d’empressement en ce qui concerne l’aide humanitaire que celle dont elle a fait preuve face aux armes chimiques du gouvernement syrien.

Bien sûr, il devrait être mentionné immédiatement que le conflit syrien n’est pas tellement une guerre civile, mais une invasion de forces étrangères en provenance du monde entier et financée par les pouvoirs atlantistes. De plus, il devrait aussi être précisé que, pendant l’hystérie internationale sur les réserves d’armes chimiques de la Syrie, il n’y a jamais eu une once de preuves suggérant que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques contre des civils ou même contre djihadistes qui infligent au peuple syrien une terreur effrénée.

Le directeur général de MSF, Christopher Stokes, a déclaré à l’Associated Press : « Vous avez une guerre qui se joue à l’échelle industrielle, mais vous avez une réponse humanitaire très minime. Il y a une reconnaissance internationale de la nécessité d’un plus grand accès à l’aide humanitaire pour sauver des vies en Syrie, mais en même temps nous n’observons pas de mobilisation. »

Bien que le conseil des Nations Unies ait lancé un appel pour un accès immédiat à l’ensemble du territoire syrien, y compris dans des zones de conflit et sur les lignes de front, il existe pourtant toujours un certain nombre d’obstacles pour faire parvenir l’aide humanitaire aux civils qui en ont besoin.
Dans son article Associated Press poursuit :
« Strokes a déclaré que les organismes humanitaires disent depuis longtemps qu’il est impossible d’obtenir le plein accès à toutes les régions affectées par les combats et qu’un camp est toujours en train de faire porter la responsabilité à l’autre concernant l’impasse dans lequel se situe ce conflit.

Mais l’accord récent permettant à des inspecteurs internationaux d’accéder sans entraves aux sites de stockage d’armes chimiques en Syrie a montré qu’il était possible, dès lors qu’il y avait une pression politique internationale, de pouvoir permettre aux agences humanitaires d’accéder librement à ces enclaves.
Des cessez-le-feu pourraient être organisés afin de permettre aux convois médicaux, à l’instar des inspecteurs de l’ONU, d’aller sur le terrain ».

Pourtant, tandis que Strokes déclare que l’une des difficultés pour approvisionner l’aide aux Syriens est qu’un « camp accuse toujours l’autre » et entrave les secours, il devrait être noté que non seulement l’entière responsabilité du conflit repose sur les rebelles (« escadrons de la mort »), mais que ce n’est pas le gouvernement d’Assad qui a capturé et enlevé des humanitaires. Ce sont seulement les rebelles islamistes qui ont été coupables de ces crimes. Ainsi, la responsabilité quant à l’entrave de l’accès à l’aide humanitaire devrait incomber aux rebelles aussi.
Il est exact, cependant, que le gouvernement syrien n’a pas autorisé MSF à opérer à l’intérieur de la Syrie mais il pourrait y avoir d’autres raisons pour lesquels Assad a refusé l’installation de cette ONG. En effet, MSF ainsi que de nombreuses autres ONGs internationales officiant dans le domaine caritatif ou de la défense des droits de l’homme, a été clairement impliqué dans la défense des intérêts anglo-saxons et a soutenu de manière implicite l’action militaire atlantiste contre la Syrie notamment en omettant d’évoquer les massacres commis dans le pays ou en prenant ouvertement position pour la rébellion armée.

MSF maintient une opération douteuse en Syrie avec une aide médicale uniquement cantonnée dans les zones contrôlées par les rebelles permettant ainsi aux rebelles de récupérer l’essentiel de l’aide humanitaire et alimentaire apportée par MSF.
Même dans ses rapports à l’Associated Press, MSF reconnaît qu’il opère dans six hôpitaux en zone rebelle. Dans l’article de Tony Cartalucci, intitulé « Les médecins derrière les plaintes contre les armes chimiques aident les terroristes » ( “Doctors” Behind Syrian Chemical Weapons Claims are Aiding Terrorists), il est fait mention que derrière l’apparente indépendance de MSF, cette ONG est subventionnée par les intérêts de financiers qui supportent l’action militaire occidentale contre la Syrie.

« MSF est financé par les mêmes groupes financiers qui soutiennent la politique étrangère de Wall Street et de Londres qui appelle au changement de régime en Syrie et en Iran. Le rapport annuel de MSF en 2010 inclus parmi ses donateurs : Goldman Sachs, Wells Fargo, Citigroup, Google, Microsofft, Bloomberg, le capital de Bain de Mitt Romney et une myriade d’autres groupes financiers. MSF fait figurer aussi au sein de son conseil des banquiers tel que Elizabeth Beshel Robinson de Goldman Sachs. »

Dans une interview réalisée avec NPR, le directeur exécutif, Stéphane Cornish, a admis le fait que son organisation avait largement apporté une aide matérielle aux milices en désaccord avec le serment d’Hippocrate de par son engagement envers ces forces rebelles.

Comme l’écrit Stéphane Cornish : « Au cours des derniers mois, nous avons eu un centre de chirurgie qui a été ouverte dans une caverne et un autre dans élevage de poulets et enfin une troisième dans un élevage de poulet. Nous avons essayé d’équiper ces structures du mieux que nous le pouvions avec des équipes pleines et assez de technologies modernes. Nous avions essentiellement affaire avec les combattants et les gens localement ».
En fait, Cornish ne laisse planer aucun doute quant au soutien apporté aux rebelles syriens par MSF :
 » Donc il est très difficile pour les civils de pouvoir bénéficier de soins. Une des difficultés vient aussi du fait qu’un certain nombre de petites unités chirurgicales sont dévouées principalement aux combattants. Et ce que nous souhaiterions c’est que tous les postes de soins puissent aussi accueillir les populations civiles qui souffrent ».

BLOCK : Vous voulez dire, autrement dit, que les combattants obtiennent la priorité pour des soins médicaux et que les civils souffrent pour cela.

Stephen Cornish : Malheureusement, c’est parfois la réalité sur le terrain. Vous pourriez dire cela car dans certaines des unités chirurgicales que nous avons visitées, il n’y n’avait aucun civil, de plus les salles n’avaient aucun lit ainsi qu’aucune toilette pour les femmes…. »

Tony Cartalucci résume dans son article ( “Doctors” Behind Syrian Chemical Weapons Claims are Aiding Terrorists) la prétendue charité apportée par MSF en Syrie :
« En d’autres termes, l’organisation soutenue par Wall-Street apporte son soutien aux militants armés soutenus par l’Occident et ses alliés régionaux, qui sont pour la plupart des combattants étrangers, affiliés ou appartenant directement à Al-Quaïda et son aile politique, les frères musulmans. Cette prétendue organisation d’aide internationale n’est en réalité qu’un autre rouage de la machine militaire secrète dirigée contre la Syrie et a un rôle de bataillon médical. »

En effet, en suivant la trace des organisations corrompues et compromises de défense des droits de l’homme et de charité comme Human Rights Watch (autres références ici ou là) et Amnesty internationale, Médecins sans frontières, sacrifie sa légitimité et sa fiabilité au profit de ses riches donateurs et de leurs désirs impérialistes.
Dans la bonne société, il est particulièrement difficile de critiquer une organisation qui réalise des actions de bienfaisance, réelles ou imaginées comme couverture masquant un dessein des plus abominables. Bien que les docteurs de MSF puissent avoir fait un travail légitime par le passé, leur position actuelle comme branche médicale de déstabilisation de la Syrie entachera à jamais cette ONG et elle devrait dès à présent être discréditée en tant que source d’informations.
Brandon Turbeville
17 octobre, 2013

Sur MSF et d’autres ONG humanitaires, voir également :
« La « guerre humanitaire » des ONGs contre le peuple libyen », 6 octobre 2013.
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/libye-la-guerre-humanitaire-des-ongs-contre-le-peuple-libyen
« Syrie : un médecin de l’ONG qui a pris fait et cause pour la « rébellion » a été tué par les « rebelles » », par Silvia Cattori, 7 septembre 2013.
http://www.silviacattori.net/article4830.html
« Du Biafra à la Syrie : MSF une ONG politique ? De la Propagande ? », 31 août 2013.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-biafra-a-la-syrie-msf-une-ong-140302
« Une ONG directement impliquée aux côtés des groupes terroristes en Syrie », Al-Manar, 25 août 2013.
http://www.silviacattori.net/article4739.html
« « Doctors » Behind Syrian Chemical Weapons Claims are Aiding Terrorists », par Tony Cartalucci, 25 août 2013.
http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/08/doctors-behind-syrian-chemical-weapons.html#more
(traduction française :

Ingérence impérialiste en Syrie: Le rôle glauque de Médecins Sans Frontières


« MSF donne un coup de pouce à l’opposition syrienne armée ? », Al-Manar, 24 août 2013.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php ?eid=126729&cid=18&fromval=1Troublante
« L’ingérence de Médecins Sans Frontières en Syrie aux côtés de groupes terroristes est criminelle », par Majd Haddad, 15 mars 2013.

http://www.silviacattori.net/article4300.html
Traduction française (19.10.2013) :
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2013/10/msf-en-syrie-branche-m%C3%A9dicale-de-la-machine-de-guerre-atlantiste.html
Article original en anglais (17.10.2013) :
http://brandonturbeville.blogspot.ch/2013/10/doctors-without-borders-aiding.html#more

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