Syrie: Washington veut une opposition élargie qui résiste aux extrémistes.
novembre 2, 2012
Les États-Unis veulent une opposition syrienne élargie au-delà du Conseil national syrien (CNS) et qui puisse « résister aux extrémistes » qui « essaient de détourner la révolution », c’est ce qu’a déclaré mercredi la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton. »Il y a des informations inquiétantes sur des extrémistes qui se rendent en Syrie et tentent de détourner à leurs fins ce qui était jusqu’ici une révolution légitime contre un régime oppressif », a-t-elle déclaré à la presse à Zagreb, en marge d’une rencontre avec le président croate Ivo Josipovic. Pour cette raison, les États-Unis et leurs partenaires de l’Union européenne et de la Ligue arabe veulent « aider l’opposition à s’unir derrière une stratégie partagée et efficace qui puisse résister à la violence du régime et commencer à préparer une transition politique », selon ses propres termes. « Le CNS ne peut plus être considéré comme le dirigeant visible de l’opposition », a-t-elle encore dit. « Il peut être une partie d’une opposition élargie, mais l’opposition doit inclure des gens à l’intérieur de la Syrie et d’autres ». « Nous travaillons très dur avec beaucoup d’éléments différents de l’opposition, à l’intérieur comme à l’extérieurde la Syrie », a poursuivi Clinton. Les déclarations de la secrétaire d’État américaine surviennent au moment où, en Turquie, plusieurs groupes de l’opposition syrienne, dont le CNS, viennent d’appeler à la formation rapide d’un gouvernement en exil afin d’améliorer leur représentation et surtout d’obtenir un meilleur soutien des pays occidentaux. |