Damas accuse de partialité un rapport de l’ONU
janvier 6, 2013
Damas a jugé « partial, le rapport de l’ONU qualifiant d’ouvertement intercommunautaire le conflit syrien, estimant que ses experts avaient suivi les orientations politiques des pays impliqués dans la crise syrienne », a rapporté vendredi l’agence officielle Sana. Dans une lettre adressée aux Nations unies accusant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU de manque de professionnalisme, le ministère des Affaires Etrangères fait porter à des parties étrangères la responsabilité de la confessionalisation du conflit. Le ministère assure que les autorités « se sont tenues à la disposition des experts à plusieurs reprises afin de leur permettre d’éprouver leur objectivité ». « Malheureusement, la Commission a raté toutes ces occasions », déplore la diplomatie syrienne. Regrettant que les experts aient estimé que des « communautés entières » étaient désormais menacées, Damas, qui affirme lutter contre les groupes terroristes armés et financés par l’étranger, a fait valoir la coexistence historique entre les nombreuses communautés dans le pays. Le ministère s’étonne encore que la Commission ne cherche pas à enquêter sur les fatwas émises par certains combattants radicaux de nationalités étrangères ainsi que de leurs exactions. |