Droit de réponse de Richard Labévière
avril 16, 2015
Droit de réponse de Richard Labévière
20 mars 2012
RECTIFICATIF
Votre article intitulé «Des réseaux français au service de la Syrie» et publié le 9 février 2012 comporte de graves inexactitudes.
Contrairement à vos allégations, je ne fais partie d’aucun «réseau au service de la Syrie», ni d’aucune structure militante «propalestinienne», «antisioniste», ni d’aucunes autres équipes de «sites confidentiels».
Au bénéfice d’une carte de presse professionnelle depuis trente ans, j’essaie de faire mon métier ; non pas «profil bas», mais comme chroniqueur régulier du mensuel Afrique Asie et collaborateur de plusieurs revues scientifiques, professionnelles et médias étrangers.
Observant un libre arbitre déterminé dans la façon de pratiquer le métier d’informer et d’analyser les différents conflits proche et moyen-orientaux auxquels j’ai consacré une dizaine d’ouvrages, je n’ai jamais écrit, ni parlé d’«un complot auquel la Syrie serait confrontée». Le livre Quand la Syrie s’éveillera, coécrit avec le journaliste syrien Talal el-Hatrache, que vous citez, ne fait pas «la promotion du pays de Bachar al-Assad», c’est-à-dire de sa politique, mais constitue un essai de présentation et de compréhension de ce pays compliqué sur lequel la bibliographie française demeure très limitée. Par ailleurs, j’ai bien effectué une mission d’observation en Syrie du 2 au 15 décembre 2011. Celle-ci n’était pas «menée par une ancienne ministre», mais par le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R) Eric Denécé. Hormis votre serviteur, elle comprenait aussi Mme Saïda Benhabylès, ancien ministre algérien de la Solidarité, ancien sénateur et récipiendaire du prix des Nations unies pour la société civile, appuyée par Anne-Marie Lizin, ancienne présidente du Sénat belge qui signe également le rapport final.
Celui-ci a fait l’objet d’une conférence de presse publique le 10 février. Enfin, je n’ai jamais «refusé de répondre aux questions de Libération», mais j’ai proposé à Mme Hala Kodmani de la rencontrer pour échanger avec elle de vive voix, ce qui me paraissait plus approprié pour parler de la complexité de la crise syrienne. Enfin, en mentionnant des «sponsors» et des «milieux d’affaires proches du pouvoir», la conclusion sous-entend que j’aurai pu toucher de l’argent des autorités syriennes. Ce qui est totalement faux et mensonger.
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