Le fondement de l’idéologie sioniste: colonialisme et racisme
novembre 25, 2012
Par
MOUNADIL AL DJAZAÏRI
Le site Lenin’s Tomb nous propose un petit aperçu de ce qu’est la situation idéologique en ce moment dans l’entité sioniste.
Cette situation est caractéristique des systèmes coloniaux avec une prégnance de la définition du conflit en termes ethniques et le caractère inopérant des approches en termes de classes sociales.
Ce n’est pas que l’approche en termes de classes sociales, marxiste autrement dit, ne soit pas pertinente pour l’analyse, mais que ce n’est pas en ces termes que les protagonistes comprennent la situation.
Pour ces derniers, les choses se résument fondamentalement à la dichotomie «nous/eux,» en gardant bien en tête que le « nous » sioniste englobe un ersatz de nation constitué essentiellement d’assassins, de voleurs et d’indus occupants. Ce qui explique le caractère sauvage de leur pensée et de leurs actions.
par lenin, Lenin’s Tomb (USA) 19 novembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri
Selon Emily Hauser du Daily Beast, ces étudiants Israéliens ont spontanément scandé «Mort aux Arabes » après avoir chanté l’hymne national [de l’entité sioniste]. Elle observe que ça se passe à l’université d’Haïfa qui accueille un nombre assez important d’étudiants Palestiniens. Oh, il faudra bien qu’ils fassent avec.
Cela se produit dans un pays où il est normal de parler de Gaza comme étant en cours de ‘reformatage’ (dont une des significations est l’effacement de contenu); où un journal d’audience nationale peut publier des propos de type nazi qui appellent à un bombardement du genre Hiroshima sur Gaza ; où des politiciens peuvent menacer Gaza d’un ‘holocauste’ où de la bombarder de sorte à la renvoyer à l’ère médiévale ; où la majorité des habitants est favorable à l’apartheid (quels que soient les euphémismes polis que choisit de lui donner Haaretz) voire pire ; où le gouvernement peut adopter un projet de loi exigeant des habitants non juifs qu’ils fassent serment d’allégeance à Israël en tant qu’Etat juif (ce qui veut dire que les Arabes Israéliens doivent renoncer à leur droit de s’opposer à la colonisation raciste).
Les quelques gauchistes et pacifistes Israéliens qui essayent de résister à ce déluge sont courageux, mais on se demande quelles sont leurs chances. Même la promesse du mouvement Occupy [sur le modèle d’Occupy Wall Street] semble s’effacer devant l’extraordinaire recrudescence de barbarie hystérique qui gagne les Israéliens chaque fois qu’ils goûtent au sang palestinien.