Mahmoud Ahmadinejad à New York : Qu’a-t-il dit à l’ONU ?
septembre 27, 2012
Publié le26 Septembre 2012
par Allain Jules
NATIONS UNIES (New York) – Le leader iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est donc adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies ce soir. Sombre dans son discours débarrassé de ses diatribes toujours justes, il a appelé de ses vœux à un nouvel ordre mondial dépourvu de l ‘«hégémonie de l’arrogance.” Les lâches de la représentation des États-Unis à l’Onu n’ont pas assisté à l’intervention de Mahmoud Ahmadinejad. Courage fuyons !
On peut aisément comprendre le président iranien exaspéré par les États-Unis, Israël et les Occidentaux qui réclament sans réel droit, la fin du programme nucléaire iranien. L’Iran dit que son programme est pacifique, et n’est pas mis en place pour la construction d’une arme. Quand il s’est avancé pour prendre la parole, tout le monde retenait son souffle.
Petit tracks-backs sur la fin de l’”hégémonie de l’arrogance” :
“La menace persistante par les sionistes barbares et incultes de recourir à l’action militaire contre notre grande nation est un exemple clair de cette réalité amère.”
“La course aux armements et l’intimidation aux moyens d’armes nucléaires (..) par les puissances hégémoniques prévalent”
“Tester de nouvelles générations d’armes ultra-modernes et menacer de les brandir le moment venu est devenu le leitmotiv de certains, pour menacer les nations et les forcer à accepter l’hégémonie”
Petit tracks-backs sur l’amour:
“L’iman Mahdi reviendra, accompagné de Jésus Christ et des justes pour véhiculer l’humanité vers un avenir éternellement radieux”.
“Cet avènement réchauffera et ranimera le monde comme le fait le printemps. Nous sentons ce printemps, son parfum doux et son souffle spirituel et harmonieux. Vive ce printemps !”
“Maintenant, nous pouvons voir et sentir le doux parfum de la brise et émouvante du printemps, le printemps qui vient de commencer et qui n’appartient pas à une race, à une ethnie, à une nation ou à une religion, il va balayer l’Asie, l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. “
Le président iranien a calmé les ardeurs de ses détracteurs qui étaient sans doute prêts à en découdre à nouveau. Il leur a posé un lapin.