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NOUVELLE DONNE. Missiles sol-air S-300: la Syrie a (enfin) une force de dissuasion


 

Publié le 30 mai 2013

Allain Jules

 

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DAMAS, Syrie –Lentité sioniste ne va plus conduire à tombeau ouvert en Syrie. C’est la fin des patates. Le président syrien Bachar al-Assad a explicitement menacé, lors de son entretien sur Al-Manar, d’attaquer Israël sur les hauteurs du Golan. En effet, ce territoire syrien est annexé par les forces de Tsahal depuis 1967, et en toute illégalité. Néanmoins, le président syrien n’est pas fou. Finalement, le temps a été son allié. Les missiles sol-air S-300 russes sont les meilleurs du monde et peuvent atteindre Israël. Du coup, Israël a baissé d’un ton, en indiquant que Bachar al-Assad n’est pas sa cible. Tiens, donc.

Dans la foulée, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré sur la chaîne libanaise Al-Mayadeen TV que, désormais,  Damas « va riposter immédiatement » si Israël frappe à nouveau en Syrie. Israël sait maintenant que, même les Etats-Unis ne peuvent plus attaquer la Syrie. D’ailleurs, il insiste ce soir sur le fait que, il ne mènera une action que si ces armes sont livrés au Hezbollah. Belle reculade. Quant au silence de Washington après la fuite de ses protégés qui refusent d’aller négocier avec le gouvernement de Bachar al-Assad, c’est inquiétant, une défaite morale terrible pour Barack Obama. Définitivement, la réalité d’un monde multipolaire est la garantie de la paix mondiale. Si une seule nation peut dicter la loi aux autres, comme ce fut le cas jadis avec les Etats-Unis, le monde se porterait plus mal.

Alors que l’armée arabe syrienne a complètment nettoyé la vermine wahhabo-salafo-terroriste en prenant le contrôle total de la base aérienne à proximité Dabaa, les temps sont de plus en plus durs pour les terroristes. En effet, c’est de cette base que tout transitait: armes, pétrole, essence, logistique. Du coup, toutes leurs bases arrières sont dans l’impasse. S’exprimant sur la télévision terroriste Al Arabiya, le général Salem Idris, chef des forces armées de l’opposition, a menacé de lancer des attaques sur le Liban à moins que le Hezbollah ne retirer ses forces de Syrie. De l’esbroufe, d’autant plus que ses forces seront alors entre deux feux. La seule issue est la fuite, comme ces clowns arrêtés en Turquie, avec du gaz sarin…Mais, Le Monde qui ignore l’avis de Carla Del Ponte n’envoie pas ses journalistes-terroristes en Turquie ?

 Lire notre article >>> sur l’utilisation du gaz sarin par les terroristes

Comment peut-on soutenir des gens qui ne proposent rien et n’ont comme programme gouvernemental le seul mantra « Assad doit partir » ? Comme l’a dit aujourd’hui le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, ces gens ne veulent qu’une intervention militaire étrangère pour prendre le pouvoir. Des lâches donc, incapables de quoi que ce soit…

Ah, les temps changent !

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2 Commentaires
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Patrick Seignon
Patrick Seignon
10 années il y a

Nous avons écrit hier : « CE QUE DIT LA RUSSIE, ELLE DOIT LE FAIRE » Extrêmement réactive la Russie a fait connaitre dès avant-hier soir que la participation de l’Iran à la conférence internationale sur la Syrie constituait une question cruciale. »
À peu près dans le même temps elle a répliqué à « la décision des Européens de laisser la Grande-Bretagne et la France livrer sur une base nationale des armes à l’opposition syrienne » en menaçant « dès la matinée de livrer comme promis à Damas des missiles sol-air S-300, dans le but ainsi motivé, de décourager toute velléité d’intervention internationale. « Des mesures de cette sorte dissuadent en grande partie certains esprits échauffés d’envisager des scénarios dans lesquels le conflit prendrait un tour international avec la participation de forces étrangères », a indiqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. ».
C’est avec une grande satisfaction que nous avons pris connaissance de ces deux informations. Il est souhaitable que la diplomatie russe se tienne fermement à cette ligne de conduite.
Céder, ou tout simplement accepter un marchandage sur la question de la participation de l’Iran ne serait que le premier des reculs qui condamnerait la conférence ou l’acculerait à un échec assuré.
Israël a déjà protesté contre la « menace » faite par Moscou de livrer les S 300 à Damas. « Nous savons quoi faire en ce cas » affirme-t-il non sans sous entendus, sur un ton outrancier. Mais Israël en l’occurrence n’est-il pas agresseur ? Il s’est rendu coupable récemment de plusieurs raids, via l’espace aérien de la Jordanie, contre des objectifs syriens. Israël l’agresseur voudrait interdire à l’agressé, non pas de contre-attaquer, mais simplement de se défendre ? Comment, et pour quelles raisons spécieuses, la Syrie agressée, devrait-elle, se ranger aux raisons de son agresseur ? Les missiles ne sont pas des armes offensives dont le régime ferait usage contre l’opposition. Ce sont des armes de défense antiaériennes, pour se prémunir des agressions extérieures d’où qu’elles viennent, et il est bien naturel que tout pays agressé aspire à se défendre.
La « menace » russe doit sans tarder devenir autre chose qu’une menace, une réalité tangible. Le viol et l’occupation de l’espace aérien syrien, lui n’est pas à l’état de menace, c’est déjà une réalité. Les incursions quasi journalières d’appareils et de drones, doublés par le travail des satellites-espions, n’a pas pour seul objet les cibles immédiates. Il participe à préparer une éventuelle prise de contrôle de la totalité de l’espace aérien de la Syrie. Israël a engagé le doigt dans la mécanique de l’escalade, s’il n’est stoppé incessamment, il ira plus loin sans crier gare, ou bien ce sera l’OTAN, par l’entremise d’un ou plusieurs de ses membres, qui se rendra maitre par surprise du ciel syrien. Et l’on sait, d’expériences à présent, les guerres d’Irak et de Libye l’on prouvées, comment la maitrise du ciel est déterminante dans ce genre de conflit. Or, il serait en ce cas un peu tard pour livrer les fameux missiles. C’est pourquoi il convient que la livraison des S 300 devienne rapidement autre chose qu’une affaire de rhétorique guerrière, une réalité stratégique. Il est souhaitable que ces équipements indispensables à prémunir la Syrie de l’agression à laquelle les occidentaux et Israël n’ont toujours pas renoncé, lui soit livrés rapidement. D’autant que leur mise en œuvre opérationnelle sur le terrain et l’information des personnels devant les servir demande probablement un petit délai.
Si la Russie, en cette affaire, ne joint pas les actes aux paroles, les Occidentaux interpréteront son attitude comme de la faiblesse et de l’indécision, dont ils chercheront à tirer parti sur le plan militaire, et la voie négociée sera alors sans issue.
La Russie a fait ce qu’elle a dit ! Une page de l’histoire se tourne sous nos yeux, celle du « printemps arabe », cheval de Troie de la diplomatie américaine.
Patrick Seignon. »lavoiedessansvoix.fr ». Jeudi 31 mai 2013.

gilles
gilles
10 années il y a

La sagesse et le sens de l’équité ne faisant généralement pas partie des attributs de ceux et celles qui recherchent le pouvoir, il vaut mieux être puissamment armé pour pouvoir « discuter » avec les tenants du Darwinisme que sont les sionistes et leurs supporteurs… Les gros bras de la cours d’école se sont modérés devant les nouveaux biceps de la Syrie, le ciel risque d’être plus calme, au sol, ça reste à voir… Personnellement je crois qu’il n’y aurait qu’avec quelques têtes nucléaire que la Syrie aurait réellement de quoi « débattre » intelligible-ment… Bibi a l’esprit beaucoup trop juvénile pour lâcher le morceau, il est du genre à taper du pied le petit tannant.

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