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Parti turc: le gouvernement d’Erdogan applique les instructions et les impératifs des capitales occidentales concernant la Syrie



27 Sept 2012

 

Ankara /  Le membre du bureau exécutif du Parti républicain du peuple en Turquie, Hursit Günis, a affirmé que le gouvernement turc et son ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglü, appliquent les instructions et les impératifs des capitales occidentales à l’égard de la Syrie et la région.
Dans un entretien avec le journal turc Cumhuriyet, publié aujourd’hui, il a souligné que la politique extérieure turque ne doit pas être formée conformément aux alliances de la Turquie avec l’Occident mais à ses relations avec les pays de voisinage liés avec elle directement.
Il a bafoué les prétentions du gouvernement turc sur le soutien de la démocratie en Syrie pour justifier sa position à son égard, tout en s’interrogeant: « Pourquoi Erdogan ne parle pas d’autres pays de la région, tel que le Qatar et l’Arabie Saoudite, qui coopèrent avec la Turquie dans le trafic des armes vers les groupes terroristes en Syrie, aussi bien que sa politique extérieure est basée sur le soutien de la démocratie? ».
Il a appelé le gouvernement turc à sortir le plus tôt possible de cette situation dangereuse pour qu’il ne reste pas seule après que de nombreux pays occidentaux ont réalisé la réalité de la situation en Syrie.
Il a souligné, enfin, que les nouveaux rêves ottomans du ministre turc des affaires étrangères constituent un danger sur la sécurité nationale turque.
L.A.

jeudi, 27 septembre 2012

Maliki décline l’invitation d’Erdogan, sur fond de tensions entre les deux pays

Maliki décline l’invitation d’Erdogan, sur fond de tensions entre les deux pays
IRIB-  Selon certains rapports diffusés par les médias, le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, aurait décliné l’invitation de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à se rendre, à Ankara.

Les sources irakiennes ont annoncé que ce refus s’explique par les tensions qui existent, dans les relations entre les deux pays, tensions provoquées par la coopération d’Ankara avec la région du Kurdistan irakien, dans les exportations de pétrole, ainsi que par le refuge donné, par la Turquie, au vice-président fugitif irakien. «Nouri al-Maliki, le Premier ministre irakien, qui a reçu, il y a quelques jours, une invitation officielle à se rendre à Ankara, a déclaré qu’il ne peut pas accepter cette invitation, en raison de son emploi du temps chargé», a rapporté l’agence Farsnews, citant les sources irakiennes. Le refus du gouvernement d’Ankara d’extrader le vice-Président irakien fugitif, Tarek al-Hachemi, constitue l’une des raisons qui ont conduit, ces derniers mois, à la détérioration des relations entre les deux pays. Le tribunal pénal de Bagdad a condamné al-Hachemi à la peine capitale, pour son implication, dans diverses activités terroristes, en Irak. En outre, la police d’Interpol a émis un mandat d’arrêt contre le vice-président fugitif irakien, mais il est libre de ses mouvements, en Turquie, et il a même effectué plusieurs voyages, dans les pays riverains du golfe Persique. A cela s’ajoute le fait que le Premier ministre irakien a accusé, en août dernier, le gouvernement d’Erdogan, de connivence avec la région du Kurdistan irakien. Faisant fi des normes diplomatiques, le Chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu s’est rendu, sans autorisation et sans en informer le gouvernement central irakien, à Kirkuk, située au Nord de l’Irak, ce qui a été, vivement,  critiqué et contesté par le gouvernement de Nouri al-Maliki. Un autre sujet, qui a provoqué des problèmes, dans les relations entre les deux pays, ce sont les agressions répétitives et régulières des avions de combat turcs contre le Nord de l’Irak, qui se font, sous prétexte de viser les positions des groupes terroristes. A cela s’ajoute la coopération d’Ankara avec la région du Kurdistan irakien, pour exporter son pétrole, ce, alors que, conformément à la Constitution irakienne, tous les contrats pétroliers doivent être soumis à l’approbation du gouvernement central irakien. Cela étant dit, comme l’ont indiqué, à plusieurs reprises, les autorités irakiennes, la seule issue, pour sortir de l’impasse actuelle, dans les relations Bagdad-Ankara, passe par le respect des droits du peuple irakien et de l’intégrité territoriale de ce pays, par la Turquie, ce qui ira, non seulement, dans le sens des intérêts de l’Irak et de la Turquie, mais aussi, de ceux de tous les pays de la région.

L’égyptien Nilesat interrompt le signal pour les télévisions d’Al Assad  27/09/2012

L'égyptien Nilesat interrompt le signal pour les télévisions d'Al Assad
«L’égorgée se moque de l’écorchée»Proverbe marocain

Décidément rien ne va plus entre les syriens et les égyptiens. L’opérateur satellitaire égyptien Nilesat a interrompu la semaine passée la transmission des chaînes de télévision publique syriennes pour des raisons contractuelles, a rapporté l’agence de presse officielle MENA, citant une source de la compagnie. Mais selon certaines sources, cette affaire n’est pas liée aux contrats mais aux relations très conflictuelles entre le nouveau pouvoir au Caire, dirigé par le président Islamiste Morsi et le président Syrien Bashar al Assad. Les querelles entre les deux hommes ont débuté, lors de la session d’ouverture de la 138ème réunion ordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe. Ce jour-là, le président égyptien Mohamed Morsi a déclaré que «les pays arabes sont responsables du bain de sang en Syrie», appelant les pays arabes à agir rapidement. «Le régime syrien a encore une opportunité de cesser les violences (..) Nous devons aider les Syriens à éviter une guerre civile et éviter une intervention militaire étrangère», a ajouté M.Morsi. Il a appelé son homologue égyptien à «tirer les leçons de l’histoire récente» et quitter le pouvoir. Morsi, un opposant farouche à Bachar al-Assad depuis son entrée en fonction, a également prononcé un discours sévère sur la Syrie devant le sommet du Mouvement des non-alignés en Iran, qualifiant Damas de pouvoir «oppressif» et appelant les pays du monde entier à se ranger aux côtés de l’opposition syrienne. Ainsi le Président Morsi serait derrière cette tentative de brouiller les images transmises par Damas et les télévisions proches du pouvoir du régime de Bashar. Les médias locaux ont rapporté que la Ligue arabe avait même officiellement demandé aux opérateurs satellitaires Arabsat et Nilesat (l’un est saoudien et l’autre égyptien) de cesser la diffusion de contenus de médias syriens, publics ou privés, tels que Syria TV, al-Ekhbaria et Addounia. Il faut dire que c’est une véritable guerre des images qui est en train de se dessiner entre les images des dépassements des rebelles relayés par les télévisions proches du régime de Damas et les images des dépassements de l’armée régulière syrienne par Al Jazeera et les télévisions alliées à la cause des rebelles. Après un pic dans la propagande lancée par les rebelles dénonçant les massacres de l’armée régulière syrienne. Les médias internationaux notamment la BBC et APTV, dénoncent depuis quelque temps dans des reportages, des exécutions sommaires de soldats et de milices proches de l’armée syrienne, effectuées par l’armée de la Syrie libre. L’interruption du signal par l’opérateur satellitaire égyptien Nilesat de la transmission des chaînes de télévision publique syriennes, démontre une volonté de mettre un terme à la contre-offensive médiatique du régime de Bashar al Assad.

Photo: zone de réception Nilesat

http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/161048-l-egyptien-nilesat-interrompt-le-signal-pour-les-televisions-d-al-assad.html http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/161048-l-egyptien-nilesat-interrompt-le-signal-pour-les-televisions-d-al-assad.html

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